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Affichage des articles du décembre, 2022

Justice.

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 Vanitas de Platas, tout est vain, tout est plat Pardon pour ce jeu de mot pourri, j’en ai fait bien d’autres. Ceux qui se souviennent sont bâillonnés, au sens figuré, les témoins étant, par définition, gênants. - Veuillez signer votre déposition. - Alors, combien de temps ? - Plaît-il ? Depuis tout ce temps, que de plaintes jetées au panier. Les dossiers empilés sont cathédrale. - Les coupables, les victimes, les avocats des deux parties, sont morts depuis longtemps, prescription aggravée. - Et vous trouvez ça drôle ? - Votre procès jeune homme aura lieu dans, voyons … dans deux ans. - Votre honneur, il y a eu mort d’homme. - Cela ne m’a pas échappé, adressez-vous donc au Garde des Sceaux. - Je me plaindrai en haut lieu ! - C’est exactement ce que je viens de vous dire. - La partie civile s’agace ! - C’est c’la, vous débutez au barreau ? - Et comment le savez-vous ? - Laissez tomber, une intuition. On se plaint depuis des lustres de la lenteur de la Justice, le nouveau Garde des Sceau

Coup de gueule 2.

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  Marre des censeurs à la petite semaine, je n’oblige personne à me lire. J’écris ce que je ressens et ne prétends détenir aucune vérité. Quand je n’aime pas un auteur, je passe mon chemin sans le juger. Je ne savais pas qu’il existait une définition de la vie, si c’était vrai, ça se saurait, et ce serait bien triste. Certains confondent le débat à la critique, tout le monde connaît « la police de la pensée ». Si mes mots te hérissent et heurtent tes convictions, et tant mieux si tu en as, alors je cite Maxime : « je ne chante pas pour toi ». Je n’écris pas des essais structurés, avec ce seul but d’imaginer le lecteur dire : Wouahh, qu’il est intelligent », mes textes sont décousus, délirants, et j’adore l’absurde. Je les publie sur ce site, comme j’expose mes créations artistiques ailleurs. Je me répète, comme l’abruti que je dois être à tes yeux, mais on est toujours l’abruti de quelqu’un, si mes textes te révulsent, ne perds pas ton temps, Grand Maître, à me faire la leçon. Comme a

S'il y avait un après?

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  Certains vous diront, pour crâner : « Ma compagne c’est la mort ». C’est vrai qu’en finir, une fois pour toute, c’est tentant, seulement voilà le hic, avec toutes ces histoires d’éternité promise, d’enfer, de purgatoire, de paradis, on hésite à se lancer. Putain, si c’était vrai. On se voit peinard dans la tombe, sans conscience, donc sans souffrance. Se pourrait-il que ça continue dans l’au delà, fait chier, j’ai quand même purgé ma peine ! Les mecs en noir, dans mes vagues souvenirs, promettaient à tous les flammes de l’enfer et la colère du Dieu vengeur, les Men in black au col blanc amidonné, bon ça devait être à peu près à l’époque de la Maison dans la Prairie, ou des Sorcières de Salem, enfin je n’sais plus trop. Entre les lectures oubliées, mais qui vous hantent parfois, les séries à la con, le 20 heures anxiogène, les médocs et tout le reste … Et ce grand siphon, un peu grotesque qu’on voit dans les films amerloquains, pour trier le bon grain de l’ivraie. Merde, y a quand mêm

La Certitude, ça n'existe pas.

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  Pourquoi s’échiner à faire comprendre ce que soi-même on ne comprend pas. Les donneurs de leçons sont les plus mauvais dans ce domaine, croyant avoir trouvé la clé, que de bien plus illustres avant eux ont passé leur existence à chercher. Chacun se rassure en se disant qu’il y a plus sot que soi, et puis, vivre avec des certitudes, c’est quand même plus confortable, et plus on est conformiste, moins on a de doutes. Les charlatans n’ont plus le chapeau pointu et la roulotte, aujourd’hui, les fioles sont « design » et parfois les remèdes dématérialisés. Vous avez quelque doute ou bobo, alors n’hésitez plus, optez pour le « coaching », notre « start up » vous guide dans ce maquis pour trouver la bonne réponse à vos angoisses. Autrefois le curé faisait partie de la fête : « Je t’absous mon fils, mais  tâche de ne pas recommencer ». Peut-on vraiment en vouloir à tous ces tristes chevaliers de rien, comme Don Quichotte, ou Malvolio, ils étalent des valeurs que plus personne ne connaît. La

Je n'aime pas la violence.

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  Je n’aime pas les voyages dans ces pays glauques, je n’aime ni les machettes ni les couteaux. Toutes ces contrées infernales où la vie d’un homme ne vaut rien, où les femmes n’ont d’option que de se taire. Je n’aime pas ces pays d’Amérique du Sud que chante Lavilliers, pourtant j’aime ses paroles, sa musique, son aplomb, un peu moins ses muscles. Oui, l’État de Droit est un luxe sous nos climats tempérés, fendre un crâne, couper une main, putain !  Est-il besoin de tout cet arsenal juridique et abscons, la vie d’un être, la vie d’un autre, évidemment, dit comme ça, c’est esthétique, mais la violence n’est pas esthétique, et merde aux exercices de style, aux tournures alambiquées, qui voudrait chez soi de ces murs de sang ? Je n’aime pas ces enfants qui portent un fusil, même un adulte qui a tué est damné à jamais. Je n’aime pas ces guerres qu’on dit « propres » , la guerre est sale par définition, que les armées soient conventionnelles ou non. Je suis dans mon fauteuil peinard, je pe

Cœur d'artichaut.

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  Ce coup de cœur, d’artichaut ou de crocodile, ne me fait même pas rire, ni en jaune, ni en noir et blanc. Que les maîtres à penser, sans majuscule et pour cause, aillent donner du pain aux pigeons, ils seraient plus utiles. Dire ses émotions n’est pas une science exacte, si on attrape la grippe, on ne consulte pas un médecin légiste, il y a mille et une manières d’être vivant bordel. Ceux qui croient détenir le secret du bonheur ne valent pas mieux que leurs cousins qui ne parlent que d’enfer. Bon Dieu, sortir de ce petit cercle ! « Moi »ne se compare à rien, ni au pire, ni au meilleur. Si faire se peut, faire la paix avec soi-même. Ce sont bien les « autres » qui vous envoient à l’échafaud. Cet opéra de cauchemar, ou les sœurs étaient guillotinées, et ce chant désespéré … Pardonnez-moi Mon Dieu, car j’ai péché ! Vous avez demandé … pour un péché véniel tapez 1. Que les marchands de sommeil ou autres charlatans … je préfère ne pas finir ma phrase pour ne choquer personne. La vérité e

Mes petits commentaires 4.

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  Une bonne idée pour la suite: J'adore l'odeur des tombes, et les couleurs des feux follets, pas de conflits de voisinage, pas de syndic, plus besoin de tout à l'égout, on a plus peur de perdre son dentier, ou ses lunettes, c'est mieux qu'en  ephad, ici, personne ne vous maltraite, etc. … on peut pourrir en paix. (avec Vivi). Le vrai cauchemar: ne pas savoir ce qui aurait pu être. (avec franekbalboa, et de tout cœur). Gamin, on a tous connu ce jeu de la queue de l'âne les yeux bandés. (avec Vivi, qui ne l’a pas connu). Oui, comme je l'ai dit ailleurs, la guerre en Ukraine est un arbre qui cache la forêt, on peut se dire "chanceux" de ne pas vivre en enfer. Les afghans n'ont connu que la guerre et les afghanes vivent comme des vampires, la beauté fait peur à ces assassins d'un autre âge. (avec Sud Ex). Bonjour, je veux être Brad Pitt. - Alors veuillez signer la décharge, l'entreprise ne peut être tenue responsable en cas de mission impo

Et les autres d'en rire.

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- Félixssss est une ordure ! - C’est c’là oui ! - Ben « ça dépend » ça dépasse, forcément. - Par Toutatis ! - Rastapopoulos. - Mille milliards de mille sabords ! - Y a t’il un juif dans la salle ? - Eh Manu, tu descends ? - Ben pour quoi faire ? - L’écoutez pas M’sieur l’agent, il est bourré ! - Il met un pied dans l’eau .. - Et vous trouvez ça drôle ? - J’vous jure Madame, j’ai jamais connu d’garçon ! - Atmosphèèèèèère, … - Vous avez dit « bizarre » ? - Pour une fois qu’il fait des étincelles avec sa b… ! - Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu … - J’vous présente l’assassin d’ma femme. - C’est Juste mon prénom. - Et ils le vendent ça ? - L'ouïe de l'oie de Louis a ouï. (copier/coller d’un article du Nouvel Obs). - Le bon chasseur, ben il tire … J’avais envie, si ça vous dit, vous pouvez en proposer d’autres !  

Une bouteille dans l'espace.

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  «Sûr que Fernand est mort/ Sûr qu’il est mort Fernand ». Hommage à une chanson que l’autre abruti qualifiait d’art mineur. Sûr que ça ne parle plus aux jeunes générations. Mais la page n’est tournée qu’en apparence.  Comme les grands événements, plus ou moins dramatiques, les trésors du passé resurgissent au hasard, et bien longtemps après. On ne sera plus là pour le voir, évidemment, dans l’espoir que tout ne sera pas comme dans « La Planète des Singes ». Au-delà, et non pas en deçà, des horreurs qu’on appelle « Histoire », que de perles englouties, de trésors que l’on ne peut que deviner. Pourquoi ne retenir que le sang et la rage. J’aime assez cette idée géniale d’envoyer dans l’espace le souvenir de ce que l’humanité a fait de mieux. Vu que l’humanité en question s’en préoccupe si peu. Les gens heureux n’ont pas d’histoire, pourtant chacun se fout de la postérité. Le Roi est mort, vive le Roi, ou l’équivalent au féminin, car bien des Reines ou des Tsarines ont marqué leur époque.

Fernand, ta gueule!

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  - Voici le pain et le vin. - Bon, le pain tu le poses là-bas, près de la carafe d’eau, c’est pour la déco. Bienvenue, en ces temps de disette, un peu de carburant ça peut pas faire de mal. - Et vous avez un tire-bouchon ? - Quel abruti ! - Pardonnez-lui mon frère car il ne sait plus ce qu’il fait, et surtout ce qu’il dit, on doit le raccompagner tous les soirs, avec la brouette, vu qu’il sait plus où il habite. - J’en ai vu d’autres croyez-moi, et des plus coriaces, ce ne sont pas quelques fientes … - Eh, il dit quoi l’autre connard ? - Bon Fernand ça va bien, c’est pas encore l’heure de la brouette, comme on dit dans les films, tu respectes ce noble étranger. - Qu’il soit étranger, putain ça s’voit, mais « noble », faut pas charrier quand même ! - Allez, viens t ‘asseoir parmi nous, Fernand, euh, c’est Fernand quoi ? - Et ça veut dire quoi ? - Bon Fernand ta gueule, tu veux goûter au nectar ou pas ? - OK, je m’incline devant cet argument. - A la bonne heure ! Et toi l’étranger, tu v

Mauvais rêves.

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  Quand je rêve, je glisse sur l’eau ou sur la neige, à plus ou moins vive allure. Je traverse les vitres ou les murs sans trop d’effort. Toujours suspendu, je reviens inlassablement dans ce quartier pouilleux peuplés de saltimbanques assassins qui me pourchassent, j’atterris dans une sorte de caverne immense avec des créatures de cauchemar tout en bas, ou collées aux parois, je vole trop doucement et trop bas. Par bonheur, je me réveille en sueur avant d’être déchiqueté, dévoré vivant. Le tsunami approche, de plus en plus menaçant, comme les autres que je devine, j’essaie de trouver un point culminant au-dessus de cette vague qui avance lentement et que je vois poindre au loin, bien au-dessus des montagnes. Je coure, je vole, je glisse, mais toujours trop bas, trop lentement. Derrière moi je ne peux qu’imaginer des horreurs, ayant trop peur cette fois de me retourner. Ou cette avalanche de cauchemar, ou mes pieds au bord du vide sur une falaise qui n’est pas de ce monde, des immeubles

Un Noël de plus.

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  Voilà un Noël de passé, un de plus, il n’a plus le goût de celui qu’on a connu gamin, mais « ainsi va la vie » (Chédid). Ceux qui voient les étoiles dans les yeux des enfants se souviennent du temps où elles scintillaient dans leurs yeux. Les petits anges en or ou argent, le papier crèche, ce petit temple féerique qu’on ressortait une fois l’an des cartons, et chaque année, de nouveaux santons, de nouvelles boules ou guirlandes. « La nuit parallèle » (piqué à Chédid). Le drame en Ukraine gâche la fête, comme d’autres drames hélas ont gâché toutes les précédentes, depuis l’avènement de l’humain et son cortège morbide. Doit-on boycotter Noël ? Tout porterait à le faire. Mais ces mêmes étoiles ont brillé dans les yeux des bourreaux, des assassins et des victimes, là est le vrai mystère. Pourquoi la violence et la haine l’emportent, comment certains ont-ils pu oublié ? Dans un film, on voit des officiers nazis fêter Noël avec leurs enfants, dans un des camps de la mort. Oui, depuis l’avè

Mes petits commentaires 3.

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  Justement, comme les poinçonneurs, les aubergines sont remplacées par des boites privées, avec leur bagnole type Google Earth, qui moissonnent au quart de tour tout type d'infraction. La facture est envoyée directement aux contrevenants, on arrête pas l'progrès! (avec Jean Claude Blanc). La fille du Puy -Z- à Thiers. Fusse-t'elle de coup l'enjeu. (avec HL). Le rêve américain m'a toujours paru suspect, et qu'en est-il du vrai faux rêve européen? Mieux vaut essayer de dormir en comptant les écureuils. (avec aile 68). C'est tellement vrai, ceux qui ont trop d'espoir gagnerait encore plus à le partager. (avec François Ville). Bô, elle est pas mal Arielle, et les deux frangins ne sont plus là, leur malformation était écrite. Mais les ravages de la chirurgie, qu'on dit à tort esthétique, en ont amoché d'autres. Sur ce point, je te rejoins, la nature est plus forte que l'argent. (avec Vivi). Ajoutons les oies, les canards et autres gibiers congelé

Créer, créer.

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  Je réponds ici à quelqu'une, à quelqu’un. Oui, qu’on se le dise, je n’attends rien de qui je commente le texte. Dans ce brouillard, que certains diraient prémédité, je patauge avec mes mots pour bagage. Et je respecte les autres passagers, quelque soit le moyen de transport. Je n’ai rien à vendre, et eux non plus, j’ai un métier « alimentaire », comme beaucoup je crois. Communiquer avec les mots ou la peinture, ou toute autre support de création, communiquer avec des mots ou autres symboles à soi. Pour ceux qui cherchent un sens à la vie, se trouver un ou des talents, et laisser faire. Ça ne rapporte rien en apparence, et que deux ou des millions vous suivent, quelle importance en fait. Créer c’est ne pas céder. Le quant-à-soi vaut bien toutes les poudres de perlimpinpin. Quand les mots vous viennent ou que les couleurs se superposent sans efforts, nul besoin de réfléchir, ni rature ni gomme. Gommer ce qu’on a fait est compromission. Il se trouvera toujours des critiques auto-écl

Toi et moi c'est fini.

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  Des tonnes de sucre et des torrents de miel pour faire passer l’amertume que chacun a connu. « Toi et moi, c’est fini ». S ‘acharner au travail pour des supérieurs qui ne le sont pas. Raccrocher les wagons avec la famille, qui n’a pas, et n’a jamais eu, la même destination. Se détacher de tout et se mentir à soi-même, après tout, je suis peinard. Reprendre contact avec d’anciennes relations, qui n’a pas connu ce bide, enfin, un échec de plus ou de moins. Ses passions, ses talents, ses activités sont magnifiés par le regard de cet(te) autre. On se console, il/elle n’en valait pas la peine. Pourtant de la peine il y en a, on se retrouve sans passions, sans talents, désœuvré(e)s, un être parmi tant d’autres qui n’a plus qu’à assurer sa subsistance et payer son loyer. Pourquoi Bon Dieu l’amour ne dure-t’il pas ? Est-ce un autre putain de châtiment pour un soi-disant péché originel qui reste un mystère ? Où est-il ce quelqu’un qui saurait nous sortir de ce bourbier ? « Je t’aime, moi non

Jeu ultime.

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  Il vous reste 2 minutes et 34 secondes, pour faire exact, comme dans les polars. Ni joker, ni ami à contacter, votre sort dépendra de votre réponse. Notre émission s’intitule « le jeu ultime », les clauses vous ont été expliquées, pas de pouce levé, c’est l’audimat suprême qui tranche. En partenariat avec la chaîne Histoire, votre châtiment sera celui des temps sombres, il faut bien que nos abonnés s’y retrouvent. Ils ne paient pas pour la chaîne Disney. Le compte à rebours est déjà bien entamé. Alors, quelle est votre réponse ? Le Défenseur des Droits a sonné l’alarme, des exécutions barbares, aux heures de grande écoute, menacent de détrôner la messe du 20 heures. Les pédopsychiatres s’insurgent, était-il vraiment besoin d’en rajouter ? Au plus haut sommet, c’est à dire pas très haut, on feint de s’indigner. La gauche de la gauche, et la droite de la droite, sont restées muettes à ce sujet. Le centre (droit ou gauche) a bien poussé quelques cris d'orfraie. Les réseaux sociaux s

Sain-in-teu nuit.

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  Mes doux agneaux, voici enfin venu la messe de minuit, qui advient de plus en plus tôt. Il faut bien s’adapter aux rites païens, aux ripailles sans fin, des amuses-gueules à la bûche. Et puis, c’est bien après minuit qu’on réveille les petits anges, une fois les tables enlevées, ces murailles de cadeaux high tech ou traditionnels. On a quand même pas oublié le Petit Jésus sur son fétu de paille, réchauffé par l’âne et le bœuf, le summum de l’humilité qui est le véritable esprit de Noël. Même s’il reste des souvenirs merveilleux dans la tête des adultes conditionnés que nous sommes devenus, la magie de Noël a rejoint le rêve américain, « sois prospère ou crève ». Oui Madame, je vous vois grimacer, je sais que l’Église est pleine de ces petits anges qui ont dû à contrecœur éteindre leur foutu portable. Non Monsieur, je n’ai pas abusé du vin de messe, vous venez ce soir célébrer une tradition familiale, un passage obligé pour beaucoup d’entre vous. Mais le festin à venir se mérite, pour

Les gens se meurent.

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  Les « gens » dit-on, les « gens » c‘est qui? Vous et moi ? Pardon Monseigneur de vous inclure, vous qui êtes de l’entregent, que les gueux se contentent du caniveau et d’être encore en vie. Vous êtes à la fois la somme et le tout. Le tout étant supérieur à la somme des parties. Où veux-je en venir Monseigneur, quel honneur d’avoir pris la peine de poser la question.  Les gens se meurent, pour faire court, votre volonté fait loi certes, mais aucun de vos sujets ne vous suit. Vous pouvez aisément m’empaler sur le champ, cela ne vous grandira en rien. Vos conseillers ne seront pas de cet avis, vous ne le savez que trop. C’est en honnête homme que je me présente devant vous, bien conscient de la peine que vous prononcerez peut-être. Je suis l’agneau prêt au sacrifice, pour vous rappeler qu’un temps vous étiez le berger. Vous avez pactisé avec ces marchands de haine, oui, j’ose le dire, n’ayant plus rien à perdre. Monseigneur, dites-moi ce que vous seriez sans votre peuple . Vos gens crèv

Françaises, Français.

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  Françaises, Français, je pourrais vous promettre bombance et ripailles à volonté, mais les bourses sont plates. J’ai conscience que certains, voire beaucoup d’entre vous, n’ont pu rejoindre leur famille en cette période de fêtes. Que l’on vous rembourse deux fois le prix du billet ne vous consolera pas vraiment. Pour ne rien arranger, la coupe est en Argentine, à ce sujet on peut bien accepter de ne pas gagner à chaque fois, mais la pilule est amère. Sachez que je serai infaillible dans ma mission, nous voterons la réforme des retraites avant la galette des rois, peu auront la fève, mais si les forces en présence ne permettent pas le vote, ce dont je doute, nous dégainerons le 49.3, d’autres l’ont fait avant nous, certains en ont même abusé. Mais je ne laisserai pas les sirènes de la démagogie me faire changer de cap. J’ai été élu pour sauver la France du naufrage, contrairement à d’autres nations, nous avons cette chance d’être encore au large. Autre impératif, ne gâchons pas l’éner

Le bâton d'Aaron.

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  Que le bâton d’Aaron engloutisse à jamais tous les serpents de ce monde. Que celui de Moïse fasse jaillir une source éternelle. Pharaon est légion, il change de nom mais se réincarne à jamais. Les eaux teintées de rouge, les grenouilles, les moustiques et les poux,  et autre vermine. Des contes pour effrayer les enfants, ou ceux qui le sont restés ? De la forge de Vulcain aux fours crématoires, du Golem à Poutine, et tous ses illustres prédécesseurs.  La loi du plus fort est tellement plus facile à appliquer. Qu’il y ait magie ou non, le mal aura toujours le dernier mot. Les temps de paix ne sont qu’illusions, même s’ils durent longtemps, mais pour certains seulement. On serait tenté de dire : toujours les mêmes. On démêle les fils des guirlandes électriques, comme tous les ans, c’est pas un exercice facile, mais on le fait volontiers, ça fait partie des corvées que, pour rien au monde, on ne déléguerait. Les petits ukrainiens déballent les cadeaux, on a délocalisé les santons de Pro

Mes petits commentaires 2.

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  Le petit salaud aux Antilles. (avec yl5). C'est le tueur d'étoiles. (avec yl5). Un joli flot de souvenirs qui fait qu'on se sent moins seul. (avec aile 68). Très beau et tellement vrai, parfois quelques secondes valent une éternité. (avec Bruno Ferron). C'est pas toujours vrai, je cite une de mes brèves: - Que celui qui a soufflé ce vent mauvais ouvre la fenêtre. - Verlaine, tu nous fais chier! (avec HL). C'est à cause du cercueil en sapin? Ça fout les boules quand même. (avec Vivi). Pour les femmes, utiliser un rouleau compresseur, ça fait des posters. (avec HL). Mémé prend la poussière, il faudrait l'emballer. (avec Vivi). Il s'est fait implanté 2 terras de capacité, au bout de 10 ans, il y a 2GO de données, c'est bien du fric foutu en l'air! On a connecté W et Trump, résultat: 300MO. (avec HL). Haley ou Halley sur la comète sans s'faire de Bill. (avec yl5). Joli et gothique à souhait, il devint gai, mais hélas oublia ses lunettes de soleil,

LR 982.

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  Invitée sur ce plateau, notre Reine en savates et tablier fait exploser l’audimat. Depuis la dernière coupe du monde ratée, il n’y a plus de concurrents. Ce soir elle a prévu de nous faire découvrir des saveurs inconnues, notre Shéhérazade de la gastronomie. Le Qatar a déjà fait monter les enchères, mais notre Reine déplore les clauses, même si le cachet lui permettrait de prendre sa retraite à 24 ans. Ni voile ni col roulé, c’est pas pour rien que le public, surtout masculin, s’est épris du phénomène. Tout le monde se fout bien de la surprise du Chef ou des lentilles glacées, farcies au caviar, pour la paix des familles, autant acheter ce plat chez Fauchon, pour éviter tout gâchis ou crise de nerfs. Après la cuisine chimique, le microscope ménager. Et puis de voir toutes ces petites saletés qui grouillent, ça coupe l’appétit. Mais revenons à notre déesse du siècle, même pour la recette de l’œuf à la coque, pour rien au monde on ne raterait le feuilleton. Notre grand poète, auto-proc

L'hiver enfin!

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  L’hiver est là enfin, n’en déplaise aux marchands de glace, après un mois d’octobre estival, les feuilles se sont enfin décidées pour le grand saut, presque synchros avec la neige. On a ressorti les petits chalets, peuplés de décos made in China, ça sent bon le vin chaud et la cannelle. Le Père Noël a quitté short et tongs, c’est pas l’tout, faut bien retourner bosser. L’équipe de France s’en est retournée au pays des frimas, la queue entre les pattes. On revoit les vendeurs de marrons devant les Grands Magasins. Les vitrines féeriques font toujours rêver les petits, et surtout les grands qui font semblant de faire ça pour les gosses. Une bien douce corvée. Les Miss en maillots ne sont pas à Tahiti, mais à Châteauroux, la faute à « l’effort national », enfin l’important c’est que la fête perdure. On oublie le pouvoir d’achat, entre la bûche et le foie gras, on va quand même pas pleurer sous le sapin. Poutine a mis son petit soulier, tout le monde sait déjà ce qu’il a demandé au Père

Le temps de l'abondance.

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  Fini le temps de l’abondance, enfin pour ceux à qui ça parle, l’heure est venue de fermer les robinets. Moins d’explosions dues au gaz, retrouver le bon vieux temps des bougies et des soirées Monopoly, moins de trottinettes, ou autres gadgets, qu’on ne pourra plus recharger. On s’est bien habitué, surtout nos paysans, aux restrictions d’eau. Une de plus, une de moins. Désormais, sauf impératif diplomatique, la cour et le hall de l’Élysée resteront éteints.  Sûr que ça va calmer le bon peuple, au moins jusqu’au 15 du mois. Faut pas pousser Poutine dans les orties, tout bon citoyen n’est sensé ignorer la cause. Pourquoi tant d’angoisse, reste la roue, le feu et autres innovations qu’on peut remettre au goût du jour. Les gens s’inquiètent pour un rien, les civilisations, plus ou moins reluisantes, comme les Dieux anciens, peuvent mourir aussi. Se dire que sans l’électricité, Cloclo serait encore parmi nous, avec ses claudettes vieillissantes, dans un  ehpad de luxe, le Beverly Hills fra

Le complotiste.

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  Le complotiste se méfie de tout, et surtout des canaux officiels, qui ne sont là que pour endormir les masses ou multiplier les signaux anxiogènes, ça fait partie du jeu, dont les masses ne font pas partie. Le bac à sable du complotiste est peuplé de fake news, en bon français, de celles qui ne respectent pas la doxa, à laquelle tout bon citoyen se doit d’adhérer. Les châteaux qu’ils construisent, aussi vains et éphémères que leur existence, comme celles de nous tous, sont peuplés de chausse-trappes et d’oubliettes, de réunions occultes avec ces décideurs en cagoules, le complotiste se repaît de ces histoires de Templiers, de Francs-Maçons, ou autres sectes bizarroïdes, n’hésitant pas à inclure quelques envahisseurs,venus d’autres planètes, ayant déjà pignon sur rue et, si on peut dire, les pieds sur terre. Sur ce sujet par exemple, « La guerre des Mondes » est leur livre de chevet. Toute contrainte imposée à la majorité doit être combattue. Certes, le Covid est à marquer d’une pierr

Le violon et son maître.

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  Le violon agonise Le Maestro n’est plus Chacun des deux étouffe Dans sa caisse Ils ne gisent pas côte à côte Des histoires d’héritage Enfin de gros sous Les notes pures La caresse de l’archet Ou parfois quelques cordes pincées Le violon se languit Ou pour tout dire Se meurt On le vendra au plus offrant Parfois la richesse Se conjugue au talent Mais parfois seulement On s’étripe pour de faux On échange des noms d’oiseaux Ainsi en est-il Des histoires d’héritage Son maître qui savait La bonne température Il a trop froid ou trop chaud Il en restera quelque chose C’est sûr Les concerts prestigieux encore Ou la main maladroite de quelque gosse De bonne famille Enfermé dans sa caisse Il entend des sons discordants Il régresse déjà Il oublie les accords Un simple objet Élaboré peut-être Précieux sans doute Mais un objet quand même - Je cherche ce qu’il y a de mieux pour mon fils. Il a quelques talents, d’après ce que j’entends, car je n’y entends rien. - J’ai peut-être ce qu’il vous faut, m

Obi et Asto.

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  - Par Zeus ou Jupiter, où sont les femmes ? - 0bélix, t’as pris tes médocs, c’est quoi ces Dieux ? - Pardon Asto, et c’est quoi nos Dieux alors ? - Ben, j’avoue que je n’y connais rien. - Et toi Idéfix, t’en penses quoi ? - Obi, t’as pas un peu abusé des champignons ? - Bô ! - C’est bien c’que j’pensais ! - Ce soir les gars, on fait la fête, comme tous les soirs en fait. - Et c’est quoi donc qu’on fête ? - T’en as encore beaucoup des questions à la con ? - Ben là non, je sèche. - Bon le barde, on t’attache ou tu le fais tout seul ? - Comme d’hab. , j’préfère le faire moi-même. Laissez-moi quand même vous dire … pfff pfff … - Le voilà muet, la soirée commence ! - Ce soir nous accueillons Devinix, une sommité dans son domaine. - Une quoi ? - Oui, enfin, il est bon quoi ! - Et il est bon a quoi ? - Je vois… je vois … - Et alors, il voit quoi ? - Patience et silence je vous prie ! - Votre village irréductible se détruira de l’intérieur. - Qu’est-ce qu’il nous dit là ? - Pas besoin d’être

La petite ou la Grande Histoire?

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  On entend souvent dire « pour la petite histoire », mais c’est un peu comme les « petits bonheurs ». Au moins c’est du concret que toutes et tous ont vécu, j’inclus ici les disparus, sans me sentir obligé de mettre « chers » devant. Disparaître c’est donné à tout le monde, hélas, mais depuis la nuit des temps, et sans doute bien avant ou ailleurs, les salopards ont toujours existé, y compris parmi les extraterrestres, dont il vaut mieux peut-être ne jamais entendre parler, on a bien assez de problèmes comme ça. Bon, c’est quoi la « Grande Histoire » ? Les champs de bataille au petit jour, tous ces pauv’gens éventrés, éviscérés, je passe sur les détails morbides qui, semble-t’il, n’intéressent personne. Quel est le point commun entre la Terreur et Staline, je ne suis spécialiste en rien, mais tout le monde peut voir qu’il n’y en a aucune. La Grande Histoire s’est écrite dans le sang, le Grand Bonheur est une utopie, qui cachent les mêmes atrocités. Les deux faces d’une même médaille.

Les saltimbanques.

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  Les saltimbanques me font parfois de la peine, entre bouts de ficelle, carton, crépon et autres matériaux de colonie de vacances. Intermittents du spectacle, et de la vie, des tréteaux sur les trottoirs comme les bateleurs d’antan. A trop exagérer, il font parfois peur aux enfants, et divertissent un peu les badauds, avec leur maquillage au couteau, la gouaille qui ne vaut pas celle des marchés, les pirouettes convenues et surannées, comme si la comedia del arte de pacotille pouvait encore captiver. Ils se réchauffent comme ils peuvent, leurs costumes, pourtant pouilleux, cachent un peu la misère. Certains ne voient plus la famille, à force d’entendre : « bon, maintenant faut te trouver un vrai métier ». Il en est de même pour tous les artistes qui ne veulent vivre que de leur passion, l’exemple de Van Gogh est pourtant connu de tous. L‘art, ou le divertissement, trop souvent confondus, ne paient pas le loyer, sauf pour les Dieux de l’Olympe, des mauvaises langues, comme moi, diraien

Alice.

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  Luc Sinclair Ferry et Danny Wilde Cohn-Bendit, j’aime bien ce feuilleton. Des joutes qui rappellent le temps où on ne sortait pas les injures ou quelque arme blanche ou noire,      pour un mot malencontreux ou un regard.  Se parler comme des êtres civilisés que nous devrions être, depuis le temps. Débattre avec intelligence sans verser le sang, même par procuration. C’est comme apprendre les méfaits du harcèlement aux enfants de bourgeois. L’auto-censure est la règle, on peut comprendre que chacun tient à sa tête. Comme la Reine dans Alice (Graeme Allwright), mais pour de vrai. Beaucoup trop profitent de ces machins créés au nom des Droits de l’Homme, le ventre mou. Allez  donc dire à un voyou qu’il  enfreint les règles. Dit comme ça, c’est peut-être pas charitable ou « tendance », mais le père de famille sur le carreau, avec enfants et crédits, que l’on jette à la rue pour le confort des actionnaires, ne va pas zigouiller des pauvres gens. Ni racisme ni angélisme, pourquoi tous ces

L' éphémère.

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  L’éphémère peut durer un certain temps, pour se référer à Fernand Raynaud, il parlait du fût du canon. Mais tous les sujets se valent bien.  Toutes ces lucioles d’un soir, ou de plusieurs, et même de celles avec qui on a bâtit des projets. Quelques soirs, quelques mois, quelques années, certains d’entre nous ont même eu droit à quelques décennies. Je passe sur les miraculés, qui sont allés jusqu’au dernier soupir, même si ceux-là sont l’exception aujourd’hui. Hier ne compte pas, car il y avait les maisons closes.. « Papillons du soir, espoir », pour citer le grand Louis Chédid. Du ver au papillon, du papillon aux vers. Les nouvelles lucioles passent. Le regard est à sens unique quand on a fait son temps. La sagesse veut qu’on accepte ce fait. Sur la plage habillé(e), fauteuil et parasol. On se revoit petit, parcours cycliste ou château de sable. Plus grand, près de cette déesse. On ne peut que se revoir. Les jeux sont faits, rien ne va plus, roulette ou roue de la fortune. On se cons

Le jeu.

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  Les planètes son épinglées au hasard Ici de la vie Civilisation en souffrance ou en voie d’extinction Jouissance du jeu et des paris sur le devenir Parfois le jeu n’en vaut pas la chandelle Alors on le supprime Trop conforme ou trop rebelle Quelques étoiles s’émeuvent Mais retournent vite dans les rangs Le pouvoir éternel n’est pas donné à tout le monde Nul besoin d’ébruiter la chose  Certaines s’en sortent à peu près On leur accorde un sursis de quelques siècles Des comités d’experts Se réunissent parfois Pour trancher au sens propre Et dans le vif Ça rigole pas là-haut Pour les récalcitrants Il y a les trous noirs Et ça suffit pour régner - Messieurs, nous sommes aujourd’hui réunis pour statuer sur le sort d’une planète nommée Terre. Passons tout de suite au vote, vous avez tous reçu les brochures. - Pas de grand débat alors, ne serait-ce que pour s’amuser un peu ? - Je m’attendais à mieux moi aussi, enfin, faire durer le plaisir … - Messieurs, permettez-moi d’exprimer ici mon désa

Mes petits commentaires.

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  Le stoïcisme en amour, c'est accepter que ce domaine est aussi indomptable que les catastrophes naturelles On a beau s'abîmer dans l'introspection et "essayer" de changer, c'est oublier que l'autre fera bien ce qu'elle/qu'il veut. (avec ttr-telling). La vérité sort (parfois) de la bouche des enfants, c'est le cœur et l'innocence qui parlent, deux choses qu'on a perdues. (avec ttr-telling). Joli poème, tout simple, pour qui voit la beauté et les couleurs dans la grisaille, la vie est belle. (avec arzel). Ça secoue des vieux comme moi, et j'adore ce style spontané, s'attacher à un être qui n'en a rien à foutre, qui n'a pas connu ça. ll paraît qu'on apprend de ses erreurs et de ses échecs, un piège à cons pour nous enfoncer encore plus!!! (avec astra). Et où il y a d'la gêne, y a du collagène! (avec yl5). Une jolie fontaine d'allitérations. Des images qui me renvoient à l'enfance. (avec Mokhtar El Amraoui)

Astérix, 30 ans après.

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  Paul Mac Cartnix se retrouve attaché à l’arbre à chaque veillée, il voit de haut ces goinfres bouffer du sanglier et s’enfiler la cervoise, et la corne n’est jamais vide ! Hollandix a de plus en plus de mal à monter sur le bouclier, à force de faire ripaille et d’enchaîner les conquêtes, je ne parle pas ici des romains, il ressemble de plus en plus aux sénateurs ennemis vautrés dans le spa après s’être gavé. Idéfix a été enterré avec les honneurs, depuis ce temps, Obélix ne ressent plus rien, encore moins les effets de la potion magique, le druide l’encourage à se servir enfin, mais le cœur n’y est plus. Falbala a laissé tomber le bellâtre, un vrai tocard, mais Obélix n’est plus intéressé. Sarkozix a bien tenté de semer la zizanie, mais il s’est vite rendu compte qu’elle s’est installée d’elle-même. Zemmourix a bien tenté la même chose, mais le village a perdu son âme, même pas un troquet. Les services publix sont bien loin. Pourquoi ont-ils tué César ? Les successeurs n’ont pas fait