La petite ou la Grande Histoire?

 


On entend souvent dire « pour la petite histoire », mais c’est un peu comme les « petits bonheurs ».

Au moins c’est du concret que toutes et tous ont vécu, j’inclus ici les disparus, sans me sentir obligé de mettre « chers » devant. Disparaître c’est donné à tout le monde, hélas, mais depuis la nuit des temps, et sans doute bien avant ou ailleurs, les salopards ont toujours existé, y compris parmi les extraterrestres, dont il vaut mieux peut-être ne jamais entendre parler, on a bien assez de problèmes comme ça.

Bon, c’est quoi la « Grande Histoire » ? Les champs de bataille au petit jour, tous ces pauv’gens éventrés, éviscérés, je passe sur les détails morbides qui, semble-t’il, n’intéressent personne.

Quel est le point commun entre la Terreur et Staline, je ne suis spécialiste en rien, mais tout le monde peut voir qu’il n’y en a aucune.

La Grande Histoire s’est écrite dans le sang, le Grand Bonheur est une utopie, qui cachent les mêmes atrocités. Les deux faces d’une même médaille.

Pour faire simple, toutes et tous ont vécu avec leur époque, il y a quand même eu du progrès entre la peste et le Covid, mais enfin …

Je me méfie des charlatans qui promettent le bonheur, ou « l’estime de soi », qui n’est qu’une question de travail sur soi-même, évidemment.

Autrui est innocent, et les systèmes en place ne sont que ce que l’on mérite, bien sûr.

« J’y étais les enfants, mais je parle, le cœur gros, comme le pauvre type que je suis, au nom de ces millions de pauvres types qui y sont restés » .

C’est pas écrit dans les manuels.

On apprend de ses erreurs dit-on, alors voyons ce qu’il en est, de siècles en siècles.

La petite histoire et les petits bonheurs, tout ce qui nous reste quand on a (enfin) tout compris.

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