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Affichage des articles du novembre, 2023

Guerre X.

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  Les temps ne sont pas à la fête, c’est peu dire. Mais enfin nos grands parents, ou nos parents, pour les plus ou moins de 60 ans, ont connu bien pire. L’Ukraine pourrait être 14-18 s’il n’y avait les drones. Que l’on envoie les drones « intelligents » face aux robots « intelligents » pour faire la guerre par procuration, comme le font l’Iran et l’Arabie Saoudite avec de vrais gens, de chair et de sang. Prise d’otages de robots dernier cri et échange de ferraille et de fils, avec les micro processeurs de valeur égale. Un bébé robot de 1 ou 6 mois, contre trois anciens vétérans un peu rouillés. L’enjeu étant de satisfaire les actionnaires qui souhaitent récupérer la mise et faire des bénéfices en plus. Gaza ou Israël, ou inversement, étant de parfaits terrains de jeux, les populations au chaud dans des tunnels high tech et les abruties de machines à a surface. Pour permettre à chacun de prendre un peu l’air, il convient de prévoir des trêves quotidiennes, privés de consoles en somme. L

Dominique nique nique ..

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  Être altruiste c'est donner de la confiture aux cochons. (avec yl5). Chat GPT (prononcer djipiti, ça vaut mieux) est un perroquet. Pour lui clouer le bec, lui rappeler qu'il n'a ni passé ni expérience, ni famille etc. On va pas se laisser emmerder par des machines. (avec HL). Se faire la tête au resto et commander une tête de veau, ou un pâté de tête. (avec HL). Ce que l'on pense est-il toujours bon à dire? (réponse à yl5). Le temps passé est un temps mort. (réponse à HL). Ça, la troisième sera bien la der des der! (avec François Ville). Le vol à l'arraché ça coûte un bras. (avec yl5). Choisit-on nos rêves? (réponse à yl5). Ce site est comme le budget des ménages, il faut rogner sur tout car les caisses sont vides. Images ou flux, faut pas rêver, on nous permet au moins de déverser la prose ou le poème comme le bon lait et le miel. Le budget est aussi serré que les casses de l’État, euh, pardon, caisses. C’est pas 2008 ici ! Il faut dire aussi que les WLW citoyens

La méditation.

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  Les « merveilleux nuages » de Brel. La méditation c’est pour ceux qui ont ce pouvoir de déléguer, ou encore ceux qui n’ont plus autre chose à faire. Certains médisent, d’autres méditent, beaucoup ont fait les deux dans la vie. Méditer ne fait aucun mal à autrui. Même si autrui parfois ne mérite pas d’être épargné. Mais la sagesse est d’accepter que nul ne peut en être juge. Certains méditent sur la médiocrité ambiante pour ne pas penser à la leur. On trouve toujours plus « autrui » que soi. Les formes que l’on donne aux nuages sont celles qu’on veut bien leur donner. Nos ancêtres n’en pensaient pas moins, tout en faisant les mêmes conneries. Comme passent les nuages pourrait-on dire. Une fois « nos » politiques dégagés, on étudie le cas de « nos » philosophes. Que reste-t’il en fin de compte ? Les nuages sur l’Ukraine ont migré sur Israël ou Gaza (selon les affinités). Et les mêmes de se frotter les mains ou d’en rire. Comme celles, ou ceux qui ont cherché d’autres conflits en « amou

Vous avez l'heure?

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  - Vous avez l’heure ? - Non, pas vraiment. - C’est une drôle de réponse. - Vous vous en contenterez. D’ailleurs l’important n’est pas de connaître l’heure, mais de savoir ce que l’on fait du temps qui passe. - Oh là là, vous êtes de ces tordus qui ne savez parler droit. Permettez-moi de passer mon chemin car j’ai mieux à faire. - Et on pourrait savoir quoi par exemple ? - Cela ne vous regarde pas et serait trop complexe à expliquer à un dilettante illuminé comme vous. - Et moi je me demande pourquoi la personne que vous prétendez être n’a pas de montre. - C’est, comment dirais-je, un expédient thérapeutique. Étant obnubilé par le temps et les affaires, je préfère ne pas devenir dingue. - Comme qui tape une cigarette pour ne pas en acheter. - Ma foi, c’est un peu vrai. - Et vous vous accordez parfois le temps de prendre un café. - Ça dépend. - Votre réaction ne m’étonne pas. - Développez je vous prie. - Si je veux, je ne suis pas votre élève et je ne vois pas encore en quelle matière

Nouvelle naissance.

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  J’ai mis du temps à comprendre que le soi-disant « cocon familial » est en fait un carcan. Plus on fait durer l’illusion, relayée par ce qu’on appelle les amis d’enfance, moins on s’approche de l’essentiel : l’estime de soi que de parfaits étrangers, de passage ou en milieu professionnel, vous font ressentir enfin, comme une nouvelle naissance et non sans étonnement. Ah bon, je suis capable de tout ça, ah bon, j’ai ces qualités, etc., etc. … Moi qui me pensais un moins que rien, je me retrouve adulé comme un E.T. . - Tu viens d’une autre planète, franchement j’ai rarement vu un spécimen comme toi. Et de s’étonner de recevoir des cadeaux, hors cadre, style départ en retraite, l’antichambre de l’étape ultime. Me serais-je trompé ?  Avec le temps je me dis que ça n’a rien d’étonnant. Longtemps j’ai milité contre ces relations épisodiques, tu me sers à quelque chose, je te sers à quelque chose. Finalement pourquoi pas ? A chaque âge de la vie ses béquilles. L’erreur étant de croire se pr

Ce putain de "vivre ensemble".

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  Le « vivre ensemble » des bisounours de service, à savoir nos « élites », qui méritent de moins en moins ce label, le « vivre ensemble » donc a pris du plomb dans l’aile. Aujourd’hui, pour faire court, chacun est victime de quelque chose, son voisin de palier, ce « sale blanc mal dégrossi », ce noir patibulaire, cet arabe qui refuse l’harmonie de la symphonie républicaine, ce métèque qu’a une sale gueule (hommage à qui vous savez), enfin cet étranger qui n’est pas vous. Quand on est seul, c’est déjà bien difficile de se supporter soi-même. Parfois je me dis que de n’être pas en guerre permanente tient du miracle. Les chevaliers des uns sont les terroristes des autres. Putain de monde. Il semble peu exagéré de dire que la cocotte est prête à exploser en ce XXIème déjà bien entamé, eh oui, presque 25 ans, c’est presqu’un quart de siècle (prenez-en de la graine bande d’ignares ou de pochtrons, ou les deux). Bref c’est l’ère du couteau ou de la kalachnikov, faut bien innover et que jeune

Soyons sereins par défaut.

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  Pour vivre sereinement il faut parfois, enfin souvent, savoir enterrer la hache de guerre. Parmi toutes les causes perdues, et Dieu sait s’il y en a (en supposant qu’il y ait un Dieu qui sache quoi que ce soit), si un collègue, ou un proche, a décidé que vous étiez un neuneu, même s’il (elle) est limite analphabête (remarquez la faute d’orthographe géniale), rien ne saurait l’en dissuader. Je ne sais pas si ça vous parle, si vous avez déjà vécu la chose. J’ai quelques repères, car je lis beaucoup, et bien rien n’y fait, la bête en question vous répétera des consignes de bon sens que vous avez suivies. Vous aurez beau montrer que vous êtes « honnête homme », expression que j’aime bien, qui signifie que vous faites au mieux pour éviter la paresse intellectuelle, donner des faits, des dates, des arguments, rien n’y fait bordel ! La bêtise peut désarçonner n’importe qui. Les forts sont ceux qui s’en foutent, pas d’ironie ou d’amertume dans mon propos. La bêtise, comme la violence d’aille

Le rouge te va si bien.

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  Le rouge te va si bien, comme le sang de tes victimes, je suis de ceux-là. Tu m’as fait croire qu’être quelqu’un est de se donner corps et âme, à l’autre. Enfin à toi. Jusqu’à oublier qui je suis, ce à quoi je croyais, tous ces trésors de l’enfance et de l’après. Tout le monde n’est pas égal, sur l’enfance et l’après, n’en déplaise aux Constitutions gravées dans le marbre et dans le sang. La passion ne vaut que si elle vous élève à jamais. Les passions ne tiennent jamais ces promesses, elles vous épuisent, prennent fin bien malgré vous et vous laissent exsangue. Toi, tu continues à être ce que tu as toujours été, tu n’as pas d’états d’âme, et penser le contraire ne sert à rien. A quoi bon se rebeller ? Ce n’est pas une cause juste, il n’y a pas de cause. Il faut se taire et poursuivre, ancré dans le réel, et ne plus succomber aux chimères. Il faut bien continuer à vivre, enfin à faire semblant. L’avantage des grandes désillusions est de s’habituer à tout. De défaites en défaites, on

Rêve conscient.

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  Tu nages vers moi en accéléré, un point à l’horizon et voici ton regard et tes cheveux mouillés. La mer n’a qu’à bien se tenir, un second rôle. Elle a beau s’agiter, je ne vois que tes yeux. C’est un rêve bien sûr, mais j’en suis conscient. Un truc pareil a un nom savant, mais je ne me rappelle plus lequel. Tu minaude évidemment, tu l’as toujours fait. Nous voilà échoués sur la plage couverts d’embruns. Tu ne dis rien, c’est ton atout maître. Je tire la langue comme un chien qui a soif. Tu as toujours su faire, et j’en ai toujours souffert (admirez le jeu de mot, ou quelque terme approchant). Ton regard aguichant et insupportable enfonce le coin. Tu minaude, tu minaude, et je patauge. Le phare au loin semble se foutre de ma gueule. Je lui réglerai son compte, chaque chose en son temps. Et tu t’épanche, au sens propre ou sale, pour le fun, à mes dépens. Je fais comme si tout cela ne me touchais pas vraiment. D’ailleurs c’est bien un rêve conscient, comme pour un jeu virtuel je tiens l

L'amour qui passe.

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  L’amour, la passion et le temps qui passe, hélas. Je t’ai connue un peu bohème, mystérieuse et désabusée. Tu m’as connu un peu trop sérieux, et trop précautionneux aussi. Tu m’en a fait des serments, à remplir des armoires. Je reconnais que j’en ai fait autant. Nous pensions, comme tous les autres, marcher main dans la main sur un chemin tracé ensemble. Et puis, et puis … Ton travail, tes ami(e)s, tes soucis, et tous ces trucs de la vie. Dans ce foutu labyrinthe, tu m’a lâché la main, ou c’était peut-être moi. On en a passé des nuits blanches pour savoir ce qui n’allait pas. J’ai fait ma liste, tu as fait la tienne. Et ça n’a pas servi à grand chose. Tu as « refait ta vie », comme on dit, mais que ne dit-on pas ? Pas moi évidemment, car je suis trop faible ou trop idéaliste, sur ce point je n’ai pas encore d’avis. J’en ai connu quelques « autres », pas beaucoup, le fardeau est trop lourd. Pas mieux je dois l’avouer. Il ne reste que des souvenirs que l’on veut soit garder soit chasser

Un bétail des bétaux.

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  (réponse à un commentaire de HL : Un monde où tout irait bien. On se ferait chier. ) T'as raison, là on a de quoi s'occuper, et on est surpris tous les jours! Huit gosses ça fait huit p'tits boulots rentables ou un stock non négligeable au congèl. (avec HL). La chasse, la cueillette, et les siestes coquines. Le Paradis quoi! (avec HL sur le bon temps des chasseurs cueilleurs). Les glandeurs sont admis au Paradis car il y a un vide juridique tout en haut les concernant. Dans certains pays, c'est Covid tous les jours pour les femmes assignées à résidence. (réponse à HL). Et pour la mise en bière, pas de décapsuleur. (avec HL). Moi les "femmes de ma vie" sont toutes parties, c'est pas rentable c't'affaire! (avec HL). En période de Covid, le masque était obligatoire pour le speed dating, beaucoup ont déchanté! (avec HL). C'est comme Camilla, reine consort, mais est-elle sortable? (avec yl5). Ce qui nous distingue des fourmis, c'est le caddie!

Le malheur des uns fut le nôtre.

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  Toute chose qui finit bien n’intéresse personne, s’il n’y a pas de drame, de sang, ou peut-être une pincée de sexe, c’est une perte de temps. Les romans à l’eau de rose c’est pour ceux ou celles qui ne peuvent plus aborder les choses sérieuses, certes on a plus mal aux dents, et pour cause, mais il faut bien faire avec les inconvénients. Le malheur des uns fut le nôtre, autant mettre au grenier les bonheurs perdus, la cryogénie ne sert à rien pour les souvenirs, à quoi bon décongeler ce qui n’a plus de saveur ? Toute chose égale par ailleurs, ne dit-on pas, ne saurait renaître, le cycle n’opère que sur le vivant. Nul besoin d’être mort pour être mort, si on me comprend. Les réseaux de pompes funèbres sous franchise ne peuvent pas tout. « Il aura bien vécu ». Et qu’est-ce qu’ils en savent ? Je revendique le droit de m’être trompé sur tous les tableaux, les éloges funèbres ne valent pas mieux que les promesses de « nos » politiques. Ceux-là peuvent bien promettre le bonheur dans l’au-d

Sons contraires.

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  Pour faire taire les émetteurs de sons contraires, on a choisi de bannir tous les sons. Même le « bas bruit » des journaleux ne voulait plus rien dire. Et « plus rien dire », je rebondis sur l’affaire, était devenu le lot de tous. Foin des discours mensongers de nos politiques, mais les grands groupes en vidéos avec les sous-titres, c’est quand même pas pareil : essayer de se souvenir de la voix de Mick Jagger par exemple, malheur à ceux qui ne l’ont jamais entendue avant Le Grand Silence, mais enfin, c’est bien fait, c’est que des jeunes. Plus de rustres avec leur portable qui nous infligent leurs conversations insupportables au supermarché ou dans le RER. Plus de nuits blanches à attendre que le couple du palier s’épuise à force de s’engueuler. Évidemment tout ce qui était doux à l’oreille a disparu aussi. Les masses ont dû apprendre la langue des signes et faire avec les 4 sens que le régime totalitaire a bien voulu leur laisser. Au moins on entend plus leurs mensonges vociférés d