Christophe Hulé. Art et écrits.

  Le Paradis, ils n’ont que ce mot à la bouche et cette fausse bonne idée en tête. Comme des gueux léchant les vitrines, et le Veau d’Or, on peut en avoir un morceau ? Le buisson ardent c’est pas très conseillé en ces temps d’incendies exponentiels. Aujourd’hui, les Dix Commandements c’est ringard, on répand la bonne parole éco-responsable. Cecil B. DeMille devrait joncher le sol de déchets plastiques entre les deux vagues en carton pâte, s’il devait refaire son film aujourd’hui, avec Sandrine Rousseau à la production. Charlton Helston ne serait plus crédible de nos jours, atteint de la maladie d'Alzheimer sur ces vieux jours, on lui a retiré sa Winchester, les amerloques agissent quand la maison brûle. Mais le « mieux vaut tard que jamais » a pris du plomb dans l’aile, les espèces disparues ne sont plus là pour témoigner. Soyons rassurés, le Zoo de Beauval a renvoyé Yuan Meng en Chine, pour une fois qu’on exporte des trucs. Aux dernières nouvelles, le Panda aurait été contaminé pa

  Les Étrusques en Toscane se payaient du bon temps, les femmes participaient à tout, il faudra attendre les années 60 de notre ère pour atteindre un semblant d’émancipation des femmes. Et en ce XXIème siècle, rien n’est vraiment réglé dans ce domaine, c’est même encore pire, sans aller jusqu’aux Talibans, on remet en question le droit à l’IVG, entre autres, dans ces pays qui se disent démocratiques. Onze siècles avant notre ère, on faisait des banquets, dans la vaisselle d’argent sur des nappes brodés. Le vin coulait à flot, les Étrusques connaissaient la vigne et, dit-on, auraient donné quelques leçons aux Gaulois dans ce domaine. Si je compte bien, Rabelais, 27 siècles plus tard, ou Le Roi Soleil, encore plus de cent ans après, n’étaient que petits joueurs. Art, musique, spectacle, à comparer avec Jack Lang, NTM et les tags. Bon OK, l’anachronisme est une facilité, mais au moins c’est marrant. Ils ont aussi inventé l’arc en plein cintre et les pilastres, repris par les Romains. Dans

  L’homo Sapiens a décroché la timbale ou la queue du Mickey. Que serait devenu le monde si l’Australopithèque ou le Néanderthal, pour ne citer que ceux là, avaient pris le dessus. Nous ne serions pas dans ce monde apaisé et harmonieux, bon, il y a bien quelques petites imperfections à la marge, mais ça permet d’occuper les ronchons, déprimés de naissance. Car un homme, un vrai, a compris que faire étalage de son bonheur, devant qui veut bien le croire, est un signe extérieur de réussite. Mettre la misère sous le tapis et reprendre du gigot d ‘agneau. Ces joyeux bisounours, n’allez pas leur dire qu’ils en sont, il vous feront tout un fromage sur la volonté, l’effort, le contrôle, et de continuer la liste me donnerait la nausée. Vous êtes malheureux, les autres n’y sont pour rien, bientôt on va promouvoir l’euthanasie pour tous ces corbeaux qui gâchent les soirées et alourdissent la dette de la sécu. Car, comme pour tout le reste, c’est qui qui paie tout ça ? Le contribuable ! Sur la fe

  L’homme des cavernes a laissé des tags partout, des empreintes de main et des bestiaux. Pour changer, il a construit des cabanes avec des branchages, comme celles qu’on a faites étant gosses, mais sans la ficelle. Après il a inventé le camping, ni sardine ni maquereau, mais des peaux de bêtes, pour le camping-car il faudra attendre, Trigano n’existait pas encore. Puis vinrent les demeures circulaires, un peu comme des termitières, et des maisons en brique, enfin il y aura encore mieux après. Des pièces séparées, il fallait y penser, chambres à coucher, salles à manger, et surtout lieux de stockage, fini les repas à manger sur place, mammouth, lion des cavernes, bison, et ours préhistorique, ou les desserts à picorer, pommes, noisettes, fraises, champignons ou autres. La « sédentarisation », ou la chute de l’homme bon, chacun chez soi et le début des artisans plus ou moins honnêtes et compétents. Des maçons, tailleurs de pierre, bûcherons, d’autres continuaient à chasser et cueillir,

  Prenons un gentil, comme moi, qui n’a jamais péché, ou n’a jamais fait de mal à une mouche. Certains diraient que ce sont des faux-culs les gentils, parce qu’ils ont peur des coups. Bon, c’est pas faux. Mais enfin, j’ose croire qu’il y a autre chose. Voyons, laissez-moi réfléchir … Je crois que le gentil ne ressent pas de haine, bien souvent il se sent coupable quand on l’agresse. Ô Dieu, qu’ai-je donc fait pour mériter ce courroux ? Quand tout petit on avait sa carte d’abonnement à confesse, il fallait bien inventer quelques péchés, car le curé, invité le dimanche, pouvait bien cafter aux parents. - J’ai tiré les cheveux de ma sœur. - Allons petit, mentir par omission ne t’apportera rien de bon. - Bon, le serial killer qui sévit dans le village c’est moi. - Ben j’en aurai des choses à dire à tes parents dimanche si tu te paies ma tête. - Et le secret de la confession ? - Qu’est-ce que t’y connais dans c’domaine p’tit merdeux ? - Ben voilà, on est à égalité : tu balances, je balance.

  - Pas de doute, c’est la fin ! - La fin de quoi ? - Ben de tout !! - Oh la la la la, comme dirait le clown blanc, va falloir étayer. - Va falloir quoi ? - Ah ouais OK, excuse, bon enfin donne des exemples, la fin de quoi et pourquoi donc ? - La fin de tout ! - Et tu comptes faire peur à qui, les prophètes de Fin du Monde se sont tous plantés, peut-être qu’au troisième millénaire on verra quelque chose venir, enfin si on arrive jusque là, ni toi ni moi ne seront témoins. - Toi qui m’a toujours prise pour une conne, je tiens enfin le moyen de me venger. - Aïe ! - Oui aïe, t’as pas du tout compris où je voulais en venir. - Je tremble et ne demande qu’à être instruit. - Oui, euh, enfin voilà, Sébastien m’a quitté. - Oh la vache, c’est l’Apocalypse, je suppose qu’il doit rôtir en Enfer. - Tu es sans cœur ! - Et sans reproches, qu’est-ce que j’y peux moi ? - Tu m’fais chier ! - J’en suis navré. - C’est ça, fous-toi d’ma gueule. - Bon écoute Brigitte, c’est pas la fin du monde, comme tu dis

  Le lapin sur son perchoir observait les poules apeurées, ce qu’elles ont toujours l’air d’être. Dans ce poulailler XXL, les coqs s’étaient réconciliés, mais juste le temps d’impressionner l’intrus. Le lapin ne cachait pas son dédain mais restait nonchalant, se sachant haut perché. Les coqs faisaient quand même peine à voir, à hurler comme des loups qu’ils savaient ne pas être. Le lapin n’en revenait pas du pouvoir qu’il semblait avoir. Pourtant il ne ressemblait en rien à un renard. Il est tellement facile de déclencher l’hystérie générale et la peur. Mauvais élément, au mauvais endroit, au mauvais moment. Le moindre changement est un grain de sable dans cette horloge, le moindre petit grain de sable, venu par hasard ou posé à dessein. Et pourtant le lapin n’avait rien d’exceptionnel, un lapin quelconque. Il avait creusé un passage secret depuis sa cage jusqu’au sommet du poulailler. Le couple besogneux qui tenait, enfin au mieux, la ferme, les récoltes ratées de plus en plus, mildio

  La Corée du Sud est une vitrine supra virtuelle, peuplés d’êtres désincarnés, et un peu débiles, attention à l’ogre du Nord, appréciez votre bonheur. Les conditions de travail n’ont rien à envier à celles de la Révolution industrielle, on prévoit un passage à la semaine de 69 heures. Dans ce pays, tout ce qui est prévu en haut advient. Les vieux licenciés se ramassent à la pelle, un effet d’aubaine, des petits boulots mal payés qui serviront de base à une retraite de misère pour des cages sans fenêtres, à peine plus grandes qu’une tombe, et sans le confort, faut pas rêver non plus. Vu le taux de suicide des 80 ans ou plus, pas de problème démographique, quand les politiques veulent se donner les moyens … Les leaders syndicaux sont comptables, au sens littéral, des déficits de grèves, toutes forcément abusives et donc interdites. Attention, les manifs ne sont tolérées qu’en deçà d’une pollution sonore inférieure à 95 décibels, en gros le bruit d’un sèche-cheveux. Les amerloquains sont

  Finalement les toiles grand format permettent de voir plus grand. La miniature c’est minutieux et honorable, comme un travail de broderie, à petits coups de pinceaux, patience et loupe de rigueur. Vaut-il mieux suivre les normes académiques, un peu comme les pays européens, ou se laisser aller ? Une hachure au couteau par ci, une pointe de pinceau couleur pyrrole par là. Comme pour un texte, on ne sait pas trop où l’on va. Fouiller dans les vieilles malles du grenier ou surfer, avec humour et faux détachement, sur l’actualité tragique. Ou écrire n’importe quoi, une option qui me séduit. Ceux qu’on nomme « les gens », c’est nous bordel ! Chacun a le droit de créer ce qu’il veut pour échapper à la misère. Et je ne parle pas que de la misère matérielle, tout le monde l’aura compris. Ce que je crée c’est moi, ce que je crée est à moi. Les dividendes valent bien le CAC 40 de mes deux. Ce que je crée est le plus beau trésor car il me rend fier et important. Et rien à foutre des « gens », e

  Marre des écolos fachos, rendez-vous place de la république, rendez-nous nos piscines, nos pesticides, nos SUV, nos croisières barres d’immeubles au cœur de Venise, non au ghetto et au vaporetto, on est pas des pouilleux, et vive Trump, Bolsonaro et consorts. Pout Pout est un malin, et Zizipine ne dit rien ni n’encourage, il (Zizi j’entends) attend de voir, d’ici 2049 et des poussières il sait pouvoir faire mieux que les amerloquains pour la puissance militaire, Taïwan  comme le Graal. Cent ans après la victoire du grand timonier, quel juste retour des choses ! La forêt amazonienne est en danger, multiplier 1,4 milliard d’habitants, bon OK, on enlève les bébés et les cochons qui mangent avec les doigts, par 2 ou trois baguettes de bois par jour, non recyclées, et de penser qu’on oblige les MacDos à utiliser des récipients réutilisables. Pour MacDo, ou toute autre usine à merde, un boycott salutaire ferait l’affaire, en France on est pas  sous-armés dans ce domaine Didiou. Après le «

  Vouloir faire paraître ce que l’on est pas. Les plumes du paon sont en papier crépon. Les ergots bien plantés et le bec à la verticale, La crête ridicule, coco rit coco, nous ne sommes pas des poules. Et il aurait fallu faire ceci, et il manque l’essentiel, n’est-ce pas. Petits vermisseaux qui prétendent savoir tenir la plume, écoutez mes conseils. Mes paroles sont des rubis, prenez-en de la graine. Dans votre misérable plaidoyer, on a envie de plaindre qui ne sait pas vivre et ne l’a jamais su. Peut-être devriez-vous envisager une occupation, comment dire, à votre portée. Voici le ratisseur de service, le rat poudré, qui ne peut comprendre le talent d’un(e) autre. Car seul son talent à lui doit être reconnu, et il le fait savoir. Quelques bons mots sortis du chapeau, et sans doute souvent, pour faire illusion. Peu lui importe les doutes ou les souffrances que certains décrivent sans artifices. Il a réponse à tout. Que n’avez-vous fait ceci, j’ai bien peur que vous n’ayez rien compri

  Peut-on trouver matière à écrire ou à peindre quand on s’ennuie ? L’ennui peut paraître un luxe à certains, enfin ceux qui vivent à cent à l’heure, ceux qui ne pourraient se passer de leur agenda. Un rendez-vous par ci, une réunion par là. Mince, faut trouver un créneau pour les vacances, le mari ou l’épouse, et surtout les enfants. Les enfants, c’est chronophage, et puis ça coûte cher. Si les grands-parents des deux côtés ne sont pas, comment dire, emballés, c’est encore plus compliqué. Difficile de planifier les sentiments, enfin de contenter tout l’monde. On peut bien maîtriser les plages horaires, quand il en reste, la famille, les « amis », qui sont ce qu’ils sont, les proches, les collègues, les passages obligés. Tout ce cortège de contraintes griffonné dans les cases qui seront toujours trop petites. Le temps doit être rentable. Oui, l’ennui est un luxe, n’avoir envie de rien, n’être bien que chez soi, même s’il ne se passe rien. Se forcer à créer ne mène à rien, l’inspiration

  Le petit verger prenait des airs d’Arche de Noé. Même si le propriétaire et maître d’œuvre, ne voulait qu’un spécimen. Les cousins : pommier, poirier, cognassier, Enfin les Rosacées, cerises, abricots, pêches et autres. Mais seulement ce qui pousse sur un arbre. Un jardin des Mille et Une Nuits, dans une banlieue quelconque et triste. Comme toutes les banlieues. Les petits lapins esquintés se penchaient aux fenêtres des barres d’immeubles. On invitait ceux du palier qui n’avaient vue que sur les carcasses brûlées ou la décharge sauvage. Le bienfaiteur, pas si riche toutefois, n’avait mis ni clôture, ni palissade. Une armée d’indigents des temps qu’on dit « modernes » y avait installé des chaises ou des transats. Il pousserait une dizaine de nouvelles espèces par an. Les vieux insistaient pour donner un coup de main. Les jeunes insistaient pour garder cet air blasé et un brin frondeur. Mais le local poubelle avait été déserté depuis bien longtemps. Aux beaux jours, on sortait les barb

  - Vous avez pas trois sous ? - Aujourd’hui on dit euros, mon bon. - Je sais, c’est pour le folklore. - Avez-vous quelque talent ? - Je suis un vrai bonimenteur. - Et bien devenez VRP, mais je vous conseille quand même de vous refaire les dents. - Je n’ai pas de mutuelle. - Et la CMU ? - Bon, en attendant, mes trois euros, ou plus ? - Quand vous serez VRP, je serai votre premier client. Si le produit me plaît et si vous savez le vendre. - Enculé d’ta mère, va chier ! - Je m’attendais un peu à cet épilogue, moi aussi je vous souhaite bien le bonjour.

  Rien ne va plus, surtout si les paroissiens ne croient plus en rien. Pour la pluie 2 solutions, un sorcier vaudou ou Hollande. (avec yl5). Les grands génies ont souvent fait tous les métiers. Les acquis de l'expérience qu'ils disent les psys de désorientation, Landru a été mal orienté par exemple, il aurait fait un bon artisan boucher. Il paraîtrait que la mère Denis a fait du tapin, elle a dû fermer boutique et devenir influenceuse, "si c'est ben vrai ça". Pour se venger, les trois bigoudaines plagiées par Tipiak se sont mises à faire du couscous breton. (avec HL). Et faire marcher les turbines avec les feux follets. (réponse à HL). Dans l'infiniment grand, tout est grain de poussière. (avec HL). Mettre des post it: PASSER LE CHIEN A LA MACHINE ET LE CHAT AU MICRO-ONDES NOURRIR LA VOISINE DEUX FOIS PAR JOUR MA FEMME EST MORTE, DÉBOUCHER UN GRAND CRU etc. (avec HL). Malheureusement, pour un con qui dort, 10 de réveillés. (avec yl5). La liberté c'est n

  C’est ma théorie de la relativité. Dans l’infini, tout ne se vaut-il pas ? L’infini, le monstre de tous nos cauchemars. A quoi bon dénoncer toutes les injustices,  A quoi bon aimer ou haïr ? On peut toujours prêter aux étoiles des vertus. Des milliers de planètes ? On est loin du compte. C’est le principe de l’infini. Le compte n’y est pas, Car de compte il n’y a pas. La Terre n’était qu’un prototype, Chacun s’en doutait un peu. Ni pire, ni meilleure que les planètes précédentes, Ou que ce que l’Infini contient. Sachant que l’infini ne peut rien contenir,  Par définition. Il y aura toujours quelque chose Derrière un mur. L’indicible est ce que l’on ne peut concevoir. L’existence est-elle concevable ? Fourmis rebelles ou embrigadées,  Dans cet infini foutoir.

  - Allô, les urgences ? - Ben oui. - OK, je suis dans une position … - Soyez bref car nous avons beaucoup d’appels. - Une position assise. - Vous êtes assis quoi. - Voilà ! - Bon écoutez Monsieur … - J’ai une barre de transat qui m’a traversé la cuisse et le menton. - Ah, je m’disais bien que vous aviez un problème de diction, et comment c’est possible un truc pareil ? - Ça vous fait rire ? - Non, c’est ma collègue qui vient de faire une blague, désolé Monsieur. Et vous vous sentez comment ? - D’après vous … - OK, alors surtout vous ne bougez pas, donnez-moi vos coordonnées. - 6 allée des Roses, le code est 3712, appt 24, 2ème étage. Mais je ne pourrai pas ouvrir le sas, ni ma porte. - Et pourquoi donc ? - Vu ma position. - Et on fait comment alors ? - Ben … - Ça risque d’être long et compliqué s’il faut faire sauter 2 portes. - Pour le sas, il suffit de sonner chez n’importe qui. - Oui, c’est vrai. - Là ça saigne beaucoup et je vais bientôt tomber dans les pommes. - OK, nos équipes v

  Les pieds dans l’azur Le nez au vent  Un doigt sur la couture De l’horizon Rafraîchi par les embruns Adossé aux falaises Il souffle gentiment Sur les bateaux minuscules Pour chahuter les plaisanciers Homard à la mer Champagne renversé Les plaisanciers se plaignent A chacun ses soucis Les donzelles allongées Se plaignent aussi N’ayant plus de soleil Et les châteaux de sable Sont pulvérisés Au moindre soupir ou éternuement Monsieur le maire Le préfet Le Président L’installer dans les terres Serait pire encore Que va-t’on en faire S’il brise nos ennemis Du plat de la main Ou d’une pichenette Ce sera la faillite De nos usines d’armement Le Grand Horloger A perdu les pédales Bonne mesure en tout Et l’épilogue Aussi triste soit-il Vous est familier hélas Les trop grands Ne seront jamais Assez grands pour plaire Les petits veulent rester entre eux Car on les a créés ainsi Que les Dieux rappellent Leurs créations humiliantes Et nous foutent la paix

  Dire ses pensées est un exploit, car il y aura toujours un abruti pour vous dire que vous voulez avoir l'air intelligent. Évidemment, l'abruti en question ne s'y risquera pas! (avec aile 68). Nous avons tous été cette « triste silhouette », ou nous le deviendrons un jour, mais comme dans tes textes, on reviendra dans la lumière, plus ou moins laminés, mais heureux. (avec aile 68). (…) le temps des confitures et, aujourd'hui, de la déconfiture. (avec aile 68). C'est plutôt le monde qui est déphasé, que tu te sentes inadaptée est bon signe au contraire. (avec deep_immaturity). L'important n'est pas d'avoir l'air intelligent mais de l'être. (avec aile 68). Le pastis sec c'est un peu raide, mais il faudra composer avec le réchauffement. (avec HL). Nous avons cette chance de ne pas avoir été pollué par les réseaux, Tik Tok et autres inepties. C'est pourquoi tu es capable de faire resurgir toutes ces belles images. (avec aile 68).

  Au commencement était … Il faut bien reconnaître que la suite dépend de beaucoup de choses, selon que l’on soit mystique ou scientifique. Le Big Bang ou le Créateur ? Nous n’en serions qu’au commencement avec nos petits millénaires plus ou moins recommandables. Pourtant on susurre déjà que de descendance il n’y aura point vu le Grand État des Lieux. Faut dire que nous ne sommes que des squatters écervelés. Après le faste du marbre, le bois et le torchis, de la cité aux villages, comme des cycles incessants, pardon pour le pléonasme, entre New York, enfin plutôt Dubaï, et la Creuse. La postérité est comme un virus, même si quelques entreprises ont peut-être fait avancer les choses ici et là. Et quelques « Saints » aussi, canonisés ou au Panthéon, ou autres temples illustres sur notre planète agonisante. Les espèces disparues, ou en voie de l’être, apprécieront. Bon, on est pas responsable de tout … On s’enorgueillit des quelques engins à la Jules Verne qui pompent le plastique des océ