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Affichage des articles du octobre, 2022

My generation.

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  « Pour le plaisir .. » « C’est quoi ces conneries tonton ? « Que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » « Putain, c’est naze ! » « Et t’as mieux à proposer gamin ? » « Ben ouais, attends, j’te fais écouter. » «  Putain, ils sont en train de répéter là ? » «  Ben non, c’est leur meilleur morceau ! »  « La vache ! »  « Ça veut dire quoi, t’aimes pas Tonton ? » «  Ben, j’veux pas t’faire d’la peine, mais .. » «  Moi non plus j’voudrais pas t’faire de la peine … «  Te fatigue pas mon grand, et ils le vendent cette daube ? » «  Ben t’as pas idée du business que ça r’présente ! » « Putain ! » «  Tu l’as déjà dit papi ! » «  En la circonstance petit, c’est le seul mot qui me vient à l’esprit. » «  J’me suis un peu renseigné, ton style c’est Luis Mariano ou Gloria Lasso !! » «  Si tu l’vois comme ça, je peux pas te contredire, même si je respecte ces deux artistes, tu apprendras très vite, enfin j’espère, que tout est plus compliqué dans la vie, et je ne te parle pas que des goûts

L' Hydre de notre enfance.

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  L’hydre caché dans la mémoire, quelque part dans nos souvenirs d’enfance, revient parfois. L’hydre, ou le loup, ou autres créatures, et toutes ces ombres derrière les fenêtres. Enfin nos peurs enfouies au plus profond, adulte, on ne peut dormir dans la position du fœtus, image volée d’un film, d’un enfant traumatisé qui a vu son père dans cette position. L’hydre a sept têtes, ou cent, ou mille, enfin, autant que notre imagination peut dénombrer. On a beau bâtir des murailles, que l’on appelle rationalité, enfin vous me suivez, n’est-il pas, comme disent les Anglais. L’hydre a bon dos parfois, pour ne pas nommer ce que l’on pourrait vaincre, avec un rien de courage ou de ténacité. La conscience a ses limites, qu’on le veuille ou non, c’est le grain à moudre des psychanalystes de tout acabit. Les recettes de grand-mère, ou le bon sens parfois, ne peuvent rien y faire. Quand on va mal, on va mal ! Certains croient berner leurs semblables à coup de bravades. Tout le monde le sait, même l

Les chants de Noël.

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  - «  Les anges dans nos campagnes ... ». - Et Fernand, on la connaît par cœur celle-là ! - « Il est né ... ». - Putain ! - Tu m’fais chier, les chants de Noël c’est pas le Top 40, enfin c’est les chants de Noël quoi ! « De bon matin ... ». - Bon la Germaine, tu nous en r’mets un p’tit avant que l’Fernand se prenne pour le Père Noël. - T’y connais rien mon pauvre, le Fernand il a tout compris, et je parie que tu le sais. - Évidemment, c’est pour pas chialer que je le charrie, je suis déçu Germaine que tu m’aies jugé si mal. - Mon Pierrot, c’est pas c’que voulais dire, et c’est comme toi, j’ai fait de l’humour pour pas chialer non plus. - Un demi ! - Oui mais de quoi ? - J’en sais rien, de la bière quoi ! - De la bière de Noël ? - Et qu’est-ce que j’en ai à foutre Du Gland, tu me cherches ? - Pas du tout Monsieur, c’était juste pour vous proposer … - OK, désolé, je retire, va pour la bière de Noël - Et vous ne serez pas déçu Monsieur ! - Laisse tomber le Monsieur, c’est la fête après t

Y a qu'ça qui m'intéresse!

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   Parlez- moi de vous. - Parlez-moi d’moi, y a qu’ ça qui … - Bon merci je connais, la question étant : que puis-je faire pour vous ? - C’est délicat. - Je n’en doute pas. - Vous ne pourriez pas comprendre. - Sans doute, mais c’est là le cœur de mon métier, essayer de comprendre l’indicible. - N’essayez pas de m’embrouiller avec vos grands mots. - Pas du tout, l’indicible est ce qu’on ne peut exprimer. - Pardonnez-moi Docteure ! - Je ne suis pas Docteure, et vous pouvez m’appeler Mathilde, c’est mon prénom. - J’avais compris, je suis perturbée mais pas conne à ce point. - Décidément je ne fais que des gaffes ! - Allez, ne faites pas semblant pour me ménager. - Bon, c’est souvent ? - Tous les jours, et plusieurs fois par jour. - Et vous avez déjà porté plainte ou contacté des associations ? - Je tiens à la vie, vous comprenez, même si elle ne vaut pas grand chose, enfin me concernant. - Enfin, en attendant, dites-vous que vous êtes une belle personne et surtout pas coupable ! - Mais il

Confettis 7.

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  C'est la vraie tragédie, croire que ce que l'on vit de plus beau n'est rien si l'être aimé s'en fiche. (avec aile 68). L’univers s’en fout bien, comme les USA, l’ONU, l’UE, et j’en passe et d’autant plus inutiles,  je demande à Hervé de revenir nous faire rire ! Le COVID nous a appris à nous méfier du prochain, c’est un progrès si on y pense. Quand on est seul depuis trop longtemps, pour singer la chanson bien connue, on apprend à s’aimer soi-même. Qu’on se le dise, l’univers, ou les univers multipliés  à l’infini, est peuplé de cons qui le revendiquent, s’ignorent ou sont en devenir, ne restent que les trous noirs pour y échapper. Mon petit doigt m’a dit ce que personne n’aurait osé dire, et c’est pas joli joli ! Le Carnaval, ou autre nuit des fous, permet à chacun de régler ses comptes. Dommage qu’il faille attendre la douzième nuit une fois par an ! - Mon fils tu seras fort pour deux. Quitte à te décevoir, ton père est loin d’être un astre. - Je le sais bien pa

Confettis 6.

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  L’innocence c’est comme la virginité, il n’y a pas de seconde chance. - Bien, il semble que vous ayez quelques griefs sur le fonctionnement de l’Entreprise. - Si vous avez une bonne semaine à me consacrer Patron … - Connaissez-vous au moins le service compta ? - Je n’ai pas eu ce plaisir. - 3ème étage, je leur fais un topo et ils vous expliqueront tout. - Merci Patron ! - De rien, bonne chance ! La caserne est infectée de cafards et de bruits de couloirs. Sur les paliers, on caquette et on se plaint. Les femmes de gendarmes ont fondé leur syndic de propriété, comme ça, pour emmerder le monde. Les chefs n’en mènent pas large, c’est le syndrome du « marché de Brive la Gaillarde ». C‘est la routine du Gendarme, la peur au ventre au boulot, et les emmerdes au dîner. - ON-ENLEVE- SA- CASQUETTE !!!! - Et pourquoi donc Madame, c’est pas un signe ostan à toire. - Allez, chez le Principal, tout de suite ! - C’est quoi le principal Madame, vous êtes payée pour être claire ! - Bon, t’arrêtes de

La morale, et le moral, du fonctionnaire.

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  - Vous me semblez, comment dire, plus intelligent que ce que votre statut impose. - Merci Monsieur, mon statut me convient. - Avez-vous été reclassé ? - Peut-être. - Vous ne m’en direz pas plus ? - Suis-je obligé de le faire ? - Bien sûr que non ! - Alors permettez-moi de me retirer, les tâches ne manquent pas. - Pourquoi ne pas envisager une promotion ? - C’est une question que je ne pose plus. - Et pourquoi donc ? - Mon salaire de reclassé me suffit largement. C’est l’avantage d’être fonctionnaire. - Et vous n’aspirez pas à viser plus haut ? - Pas du tout Monsieur, qu’ai-je à faire des médailles inventées pour les technocrates ? - Vos propos sont un peu séditieux. - Je le reconnais et le revendique. - Êtes-vous contre le système ? - Désolé, mais votre question rappelle des temps obscurs, et sachez que je ne suis en rien impressionné. - Bon, je dois en référer … - Et à qui donc Ducon ? Au moins je peux me sentir utile dans mon travail. Si les chefs te suivent, alors je déclarerai fo

Chasse à courre.

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  Courir en zigzags comme le font les lapins, pour échapper à la meute de chiens, incluant ceux qui portent des casquettes. Nul ne peut se réfugier au nom de quelque probité ou bonne foi. La chasse à courre n’a plus bonne presse dit-on, mais c’est aussi vrai que les leurres pour attirer les oies, les canards ou autres poissons. Les chasseurs-cueilleurs ne sont pas morts, qu’on se le dise. Toi t’es pas du coin, je le sens ! Les notables du coin, et leur cheptel aviné, sont trop heureux d’en découdre. C’est quoi ce « lapin » ? Quel est son pedigree, et il a une drôle de couleur, vous trouvez pas ? Les battues s’organisent au gré des fêtes et des saisons. On est encore loin des fêtes des moissons, mais rien n’empêche de s’amuser encore en attendant. Vous avez des papiers ? Et qui vous êtes pour me les demander ? T’as vu Fernand comment qu’y m’cause, à mon avis son compte est bon. T’as raison, et c’est l’heure de l’apéro, on lui fait son compte et basta ! Maquis, prairies, petits villages,

Je ne t'aime plus.

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  Encore quelques mots qui seront jetés aux oubliettes, ou finiront, ma belle, au pied du donjon par les latrines. Les serments ne valent pas grand-chose, c’est connu, mais la suite est cruelle Non, je ne t’aime plus. Pourquoi ? Je ne sais pas, c’est ainsi. Et le plus ou moins preux de se lancer à corps perdu dans des aventures qui, sauf quelques miraculés, mènent tout droit au trépas. Autant se jeter du haut des falaises des serments perdus. D’autres en deviennent plus durs et cruels, malins et perfides, jamais ne deviendront de la chair à canons. L’amour produit le meilleur et le pire. Qui donc pourrait me contredire sur ce point ? Heureux celui ou celle, ou l’inverse, qui peut accepter de maîtriser le feu, pour le bien des enfants peut-être, ou que sais-je encore. Est-il besoin de détailler la chronologie ? Que les braves méritent les plus belles, encore un précepte qui n’a pas fait preuve. Les belles feront bien ce qu’elles voudront, même les néandertaliens, ont dû connaître les mê

Lettre aux plus grands.

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  Pour info, je vous emmerde, et ce de façon définitive et non négociable. Vous avez sans doute l’habitude des formules ampoulées, qui flattent votre ego, encombré de palmes académiques, ou autres distinctions subtiles. Je parie que vous avez jeté à la corbeille cette missive misérable, c’est là votre rôle, et c’est là notre lot. Les sursauts de l’histoire n’y ont rien fait. Il faut bien que les petits le restent pour faire sens. Mon logis est sans doute plus confortable que les descriptions à la Dickens ou Zola, ou encore le sort de Jacquou le Croquant, et je pourrais multiplier les misères. Je n’ai pas d’arme, chantait Vian, que vous ne devez pas porter dans votre cœur. Vous êtes l’illustre successeur d’illustres précédents, qui n’ont rien fait de mieux hélas. La misère est relative sans doute, mais la misère est toujours là. Ne croyez pas que je mendie quelque piécettes pour mon compte. J’ai l’orgueil de m’exprimer au nom de cette population dont tout le monde se fout bien. Pour vou

La sérénité, c'est toujours ça!

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  Contrairement au « bonheur », de petites étincelles sans lendemain, qui nous grillent à petit feu, la sérénité c’est toujours ça, et puis on a un peu la main. Même si cela n’empêche pas de ressentir un vide, la douleur en moins. Choisir entre l’ennui ou l’angoisse. Réprimer toute velléité de révolte, qui ne peut que nous frustrer davantage, avec pour retour de flamme une oppression plus grande. Calculer ses chances de gagner la partie, se faire aux compromis sans compromissions, se taire pour son bien mais sans hypocrisie ou non assistance à autrui en danger, dans la mesure de ses pouvoirs. Se révolter pour un rien, c’est comme « Pierre et le loup », il faut savoir trier les priorités ou accepter ce que l’on ne pourra changer hélas ! Une monotonie certaine, comme cette horloge infernale que chantait si bien le grand Jacques. Le silence n’est-il pas une forme de chaos ? L’horloge nous rappelle ad nauseum la seule certitude qui vaille : le temps passe inexorablement. Que le sablier soi

Le progrès.

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  Pourquoi s’obstiner à souffrir de ce que la nature, ou les gènes, nous ont légué ? Le progrès a fait beaucoup de mal, tout le monde en convient, et ce depuis des siècles. Parlons plutôt du marché florissant des prothèses en tous genres. Eh oui, le progrès existe, enfin dans certains domaines, ceci pour calmer d’emblée les agitations futiles. Foin des grands débats philosopho-éthiques, quand on a plus de dents, on a plus mal aux dents ! Bon, mais je digresse, en un mot, « l’homme augmenté » n’est presque plus à inventer. Pour ce qui est du cerveau bien sûr, il reste encore des années lumière. Enfin ne soyons pas trop gourmands, chacun est tributaire de sa génération. Dieu nous a donné ce privilège de savoir innover, alors innovons ! Évidemment, toute expérience suppose des dommages collatéraux au début. Souvenez-vous du Covid, dans les années … je ne sais plus, désolé. Le comité d’éthique ? Les entreprises privées de milliardaires s’en tamponnent. D’autres objections ? La mort viendra

Les sages.

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  Les sages ne seront jamais ceux que l’on croit. Qu’ils soient vieux ou jeunes, quelle importance ? Les sages savent l’essentiel, qui peut nous rendre heureux ou nous anéantir. Les sages sont-ils érudits, de ceux qui vous en mettent plein la vue ? Qui font de grandes phrases et des moulinets avec les bras. Les sages parlent tout bas, ne font pas de phrases compliquées. Peu importe leur métier, ceux-là ont tout compris. Ils n’ont pas leur place au cénacle. Ils ne répondent qu’à ceux qui veulent vraiment savoir. Le bon sens, évidemment, mais surtout la générosité de ceux qui ont vécu le pire. Les sages sont humains et répondent aux humains. Ils savent tout des faiblesses que l’on traîne et que l’on cache. Toutes les puissances destructives et vaines n’y feront rien. Les sages prêchent un credo ringard : «Aime et respecte l’autre ». Évidemment, c’est pas vendeur. Un bon commercial ne vous dira pas autre chose. Votre « produit »n’est pas « bankable » . On ne vous paie pas pour faire Hare

Liberté.

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  Il s’obstine à regarder les nuages , Il sait très bien pourtant Ce que la justice des hommes A prévu pour lui. Choisir ses mots pour se protéger, Ne se fier à personne, Son cœur a eu le dernier mot. Ses bourreaux sont ses anciens amis, Des voisins ou de vagues connaissances. Ses bourreaux sont des lâches. La procession s’éternise, Ni insultes, ni crachats, C’est déjà un progrès. Peut-être aura-t’il servi à quelque chose ? Comble du raffinement, On ne lui a pas dit ce que seront  Les instruments de sa mort. Dans ce domaine, les tyrans sont doués. Il ne pense bien sûr qu’à sa chère épouse, Et aux enfants, y compris ceux qui auraient pu naître. La foule se tait, ce n’est pas habituel. Le prêtre de service ne semble pas vraiment zélé. Même les bourreaux qui s’apprêtent,  Semblent distraits, pour dire le moins. « Mes frères, mes sœurs, Voici venir cet enfant que j’ai vu grandir, Et que j’ai baptisé. Nos juges et nos dirigeants l’ont déclaré coupable. Je pense à ses enfants et à son épouse

Confettis 5.

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  Soyez pauvres, Dieu vous le rendra au centuple. Le serpent que tu nourris te mordra un jour. Les lutins n’existent que pour ceux qui savent encore s’émerveiller. Les légendes ne servent à rien dit-on, et pourtant … Pourquoi me rebattre ( et non rabattre) les oreilles de vos plaintes maintes fois répétées. L’idiot a cet avantage de se savoir idiot. Pourriez-vous m’indiquer le chemin le plus court pour atteindre le Paradis ? - Je ne suis qu’un employé Monsieur, mais je crois que vous avez les cartes en main. Les femmes désirables le font savoir, à bon entendeur … Si la majorité pouvait parler, ce serait un beau bordel ! La Gare du Nord c’est où ? - Ben, au Nord. Ne quittez pas Monsieur, je préviens le responsable, ah… il n’est pas dans son bureau, pourriez-vous rappeler l’année prochaine ? Les rustres annoncent la couleur, c’est là leur moindre défaut. - Soyez bref, nos services sont surbookés. - Sont quoi ? - Désolé Monsieur, je dois répondre à un autre appel, merci de rappeler plus t

Mon fils.

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  Je te crois sur parole, Nul besoin de la Bible ou de la tête de ta mère. Tu as dû péché sans doute, Comme nous tous. Et méfies-toi de qui te dit le contraire. Mon fils, tu le sais, Les juges ne seront pas de cet avis. Ta mère ne peut rien  Contre ce qu’ils nomment justice. Sois humble et franc,  En espérant que le bon sens l’emporte. Ils ne te connaissent pas Comme je te connais. Mais ce n’est pas suffisant, Tu t’en doutes. Comme contre le cancer, Tu dois te jeter à corps perdu Dans la bataille. Car tu es innocent mon fils,  Et surtout ne me dis pas le contraire. Tu n’es pas seul au monde, Ta mère restera à tes côtés,  Aussi longtemps que Dieu le voudra. Je n’ai pas engendré un assassin, Dis-moi que non mon trésor. Mais tu ne dis rien, Et tu pleures. Je comprends que cette épreuve Te bouleverse plus que moi. Mon fils, tu ne me réponds pas. Quand tu sortiras de cet enfer, Je te préparerai un couscous, Comme au bon vieux temps. Tu ne dis toujours rien,  Je suis ta mère, Tu peux te conf

Retour d’ascenseur.

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  Les cœurs sont las, et bien là pourtant. Que nul ne s’y trompe, derrière la pauvreté de l’homonyme se cache une vraie souffrance. Le corps vieillit évidemment, assis parterre, on a de plus en plus de mal à se remettre debout, au sens propre ou au figuré. Perdre la mémoire et la capacité de se mouvoir, et continuer de croire en Dieu. Mais n’en déplaise à l’Être que l’on nomme au hasard, au gré des évangiles ou des textes AOC de nos philosophes, le cœur a ses raisons que le temps ignore. J’ai passé l’âge dit-on, une ânerie de plus ou de moins … Les anges migrent au gré des saisons. Bien sûr, les contingences imposent leur loi, elles sont faites pour ça. Mais on peut bien choisir de ne pas entendre, c’est humain, n’est-ce pas ? Les passions flamboyantes ont durées un temps, on peut bien en être fâché, mais c’est ainsi. Ce n’est qu’une étincelle ou un pétard mouillé dans l’infini, que ce concept nous plaise ou pas. Là est toute l’essence de nos inspirations à être. Que sommes-nous ? La r

Des astres et des couillons.

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  L’élite n’est pas légion et se croit indispensable, le bon peuple se rassure comme il peut mais sait très bien qui goûte le caviar ou le homard, parfois même aux frais du bon peuple susdit. Les astres ont l’importance qu’on veut bien leur donner, mais les dés sont pipés, et cela dure depuis des millénaires, c’est une affaire de promotion interne. Mythes, légendes, religions, j’en passe et des pires, on en revient toujours au sérail. Les fenêtres sont trop hautes, on ne peut même pas profiter de la vue. Cette obsession des hommes à trouver un cap, les philosophes prétendent vous guider de siècle en siècle, pour accepter ce qui, soi-disant, ne dépend pas de nous. Sachez composer avec la servitude et les souffrances qui vont avec. Les religions ne disent rien d’autre. Les ogres repus se marrent dans leur tour d’ivoire, ils ne regardent pas les fourmis en bas, tout occupés à jouir. En attendant l’Enfer promis, faisons main basse sur les foules endormies ou conditionnées. Les progrès tech