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Affichage des articles du février, 2023

L' ego c'est con.

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  La taille de l’ego est inversement proportionnel au bienfait qu’il prodigue. Je ne parle pas de sexe, n’y voyez aucune allusion salace. Quoique sur ce point, je parie que beaucoup de femmes n’en pensent pas moins. Je ne prétends point ici pénétrer les voies de la gente féminine, et j’ai du mal à penser qu’un homme, équipé ou non, soit en mesure de le faire. Équipé intellectuellement ou disons par le cœur, qu’il n’y ait aucun malentendu. J’ai conscience de m’enfoncer dans ce début laborieux. Mon propos Mesdames, que j’aimerais tant connaître, je parle de vous toutes évidemment, pas de mon propos qui n’a ni queue ni tête, enfin mon propos est que l’égo sied au masculin. Peut-être me rejoindrez-vous sur ce point. Pour qui conjugue beauté et charme, à quoi donc peur bien servir un égo surdimensionné, enfin selon les dires du spécimen susdit. L’égo ne peut être que masculin, on peut bien parader lourdement ou en finesse, parfois même se battre en duel, de nos jours métaphoriquement, car o

P. P.

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  Il a joué son plus mauvais et son dernier spectacle. Il n’est pas mort sur scène, il n’est pas mort du tout. Un happening funeste et de mauvais goût, un fait divers comme il y en a tous les jours. Et que de succès pourtant dans les médias, officiels, crasses ou complotistes. Et que de circonstances aggravantes vérifiées ou gonflées par la rumeur. Homicide involontaire ou prémédité ? Celui qui nous faisait rire est devenu un monstre, et les photos sont bien choisies, c’est un métier. Moins le coupable, pardon innocent sauf contre-ordre, est connu, plus on parle des victimes. Et inversement, bien évidemment. La cocaïne ou autres saloperies, plus ou moins « légalisables », qui en parle avec les jeunes ? Et de plus en plus jeunes, comme pour la violence hélas. Je n’ai pas vu de campagne de prévention contre la drogue ou la violence. On organise des exercices de confinements dans les sanctuaires, devenues passoires et sources de tous les maux, de l’Éducation Nationale. Tout en croisant le

Le bon sens paysan.

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  Le bon sens paysan. On sait ce que sont devenus les paysans qui restent, les rescapés. Quant au bon sens, chacun se fera une idée. Vivre au gré des saisons, une page de l’almanach par jour, une recette culinaire ou de sagesse, quelques conseils techniques empiriques, de ceux qui s’y connaissent pour avoir longtemps tâtonné,  une petite blague sans conséquence et sans offense, volontiers grivoise, des histoires de Marquises perdues dans les buissons, ou de jeunes couples de la campagne qui s’épuisent dans la paille pour un petit bonheur coupable. Comme dans les chansons de Brassens, butiner le corsage d’une ingénue sous la chaleur de l’été. Qu’ont-ils fait de nos campagnes ? Autrefois les villageois ou les gosses allaient aider aux moissons, aux vendanges ou aux pommes, on ne réclamait pas de salaire, c’était l’assurance d’une fête ou de plusieurs par jour. Le petit repas de 10 heures pour reprendre des forces, c’était l’orgie, cochonnailles et vin à volonté. Bon, après c’était approx

Eurêka!

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  Nos petits génies ont trouvé le secret du bonheur perpétuel, mieux et plus utile que le mouvement perpétuel qui n’existe que depuis la Révolution Industrielle. Notre Institut privé peut se vanter de ne demander aucune subvention aux contribuables. La chose est simple, comme toute idée géniale, un psychotrope sans effet indésirable, efficace à cent pour cent et instantané. Les gosses, enfin les surdoués, se sont tous portés volontaire pour l’expérience. Précisons ici que les responsables légaux ont signé le formulaire. Notre Institut sévit depuis des millénaires et jamais n’a failli, sauf avis contraire de quelque jaloux illégitimes. Ceux-là n’y ont gagné aucun procès, il est parfois bon de rappeler les choses.  Le Bonheur donc ne peut s’épanouir qu’en éradiquant toute chose qui l’entrave. Je comprends aisément que vous ne compreniez point. Mais reconnaissez que la logique est implacable. Certes, si chacun pouvait se débarrasser de ce qui l’ embarrasse, on vivrait mieux. Je vois l’ass

On n'est comme on naît.

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  Mes yeux ne voient plus que ce qu’il ne faut voir. Je suis damné ce jour par quelque mystère que chacun a su évacuer. Bon , c’est tombé sur moi, pas étonnant car je suis très distrait. D’autant plus que j’ai du mal à concevoir le mal. C’est pas faute d’avoir été prévenu, enfin on n’est comme on naît. Des voix me disent qu’il faut tuer un tel ou un tel. J’ai même droit aux détails, sur l’utilisation des armes, sur les moyens de fuir. Désolé mais je ne suis pas preneur. Ma mère a tout fait pour que je m’en sorte. Privé de console , jusqu’à nouvel ordre. Évidement ce serait trop facile. Les voix sont toujours là. Aujourd’hui comme hier, et comme demain, il faut bien que je retourne à l’école. Cette rage qui m’habite n’a pas disparu hélas. Je cache dans mon cartable l’objet qui m’accompagne dans ma démence. J’ai ce pouvoir de choisir ma cible. C’était une super prof, et les élèves l’appréciaient. Bref, le meurtrier aurait dû viser une salope ou un salopard.  Qui sait s’il n’aurait pas bé

Les feux éteints de la Saint Jean.

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 - Mes gens semblent bien maussades, c’est pourtant la saison des moissons, ils devraient faire bombance et danser dans les champs. C’est pitié de voir les coutumes s’éteindre. La fête de la Saint Jean n’a pas non plus été mémorable, enfin je suis inquiet. - Mon père je vous aime, car je vous sais préoccupé par le sort de ceux que vous appelez vos gens. Si vous aviez tous les pouvoirs, ils seraient heureux sans aucun doute. Mais vous n’êtes pas le Roi, sans vouloir vous froisser, vos gens paient le tribut des guerres ou des fastes de la Cour. - Ma fille, ces propos séditieux pourraient vous coûter cher. - Si vous les dévoilez, je perdrai ma tête. - Ma fille, jamais … - Le Roi n’a le pouvoir que vous autres barons avaient bien voulu lui donner, sans vous il n’est rien. - Je, enfin ma fille, rendez-vous compte ? Vos propos m’effraient, si feu votre mère .. - Ma mère, que je pleure à chaque instant, n’aurait pas dit autrement. Et pourquoi n’avez-vous point cherché une autre épouse ? - Ma

Docteur Machin ou Docteur Truc.

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  Je me souviens de la trousse d’antan, et du cartable. Dans une famille nombreuse, à cette époque le recyclage allait de soi. On portait des shorts ou des godasses, sans marque, que les grands frères avaient usés. Et c’était pareil pour mes frangines. De même que j’ai porté le poids du deuxième du nom, une tête brûlée, mais les profs ont eu tôt fait de séparer le bon grain de l’ivraie. Bien sûr, ça fait prétentieux, mais même aujourd’hui je persiste et signe. J’ai dû prendre au pied de la lettre le message des curés, les éducateurs de l’époque. J’en ai bavé après, pas besoin de vous faire un dessin. Le frérot a quitté le lycée pour attitude non avenue, et a prospéré dans la Marine. J’ai continué à jouer l’enfant sage, fébrile et penaud au moindre froncement de sourcils de ma mère. Et je te fais confiance, et ne me déçois pas. J’ose le dire maintenant, deux poids, deux mesures, pour qui se plie aux préceptes, par faiblesse, la vie sera plus dure, car on aura toujours en tête ce sentime

Les ancêtres encore vivants.

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  Il avait grandi dans la foi et les certitudes de son clan. Les ancêtres veillaient au grain, tout mort qu’ils étaient. A chacun sa définition des êtres chers d’outre tombe. Pour lui cela ne faisait aucun doute, il étaient bien là. Il ne lui restait plus qu’à être farouchement le digne héritier. Après son père, et le père de son père, et jusqu’au sommet de l’arbre. Enfin le sommet se perd dans l’infini, l’horizon n’est qu’un mirage. Sa mère l’avait pourtant mis en garde. « Mon fils tu es grand et fort, mais tu n’est pas un Dieu ». De même que l’on trouve toujours plus petit que soi. Pour se rassurer un peu sans doute. On évite de concevoir un être, ou une divinité supérieure. Sinon à quoi bon combattre. « Mon frère, tu n’es pas de taille, et n’y vois aucune offense » . Flanqué de milliers de soldats, le fils partit conquérir ce qui devait l’être. Et des milliers de tentes et de brasiers sur la place. Demain, oui demain, par mes ancêtres, nous vaincrons ! Le lendemain fut terrible évid

Et autres commentaires.

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  Terrible, que l'on soit seul ou deux. Être piégé par ces produits de l'enfer parce que l’existence devient insupportable. Savoir que se détruire n'empêchera nullement le soleil de briller, car le soleil n'a aucune conscience. Se détruire c'est accepter que les autres ont gagné. Et c'est bien leur accorder l'importance qu'ils n'ont pas. Ces saloperies ne sont que des saloperies. Et les autres d'en jouir. Quoi de plus jouissif pour l'ego que de voir l'autre se noyer. (avec F.A.). Tout est dit, et cela fait partie de mes colères récurrentes. Que la FIAC et toutes ces merdes sponsorisées aillent au Diable. Je conseillerais à ces pseudo artistes, qui ne savent même pas clouer droit, comme mon grand père savait le faire, de faire un long voyage en Italie. (avec aile 68). Avec le collège unique, que j'appelle inique, des pré-ados se font chier 4 ans, on en arrive à cette aberration de dire au parents que leur rejeton mérite le redoublement

Quelques sols Monseigneur.

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  - Quelques sols Monseigneur pour soulager votre conscience. - Et qui te dit manant qu’elle a besoin de l’être, tu ne vaux même pas une poignée de deniers. D’ailleurs je m’en veux de perdre mon temps à te parler. - Allons Votre Seigneurie, je prends peu de risques à dévoiler, sans dévoiler, ce qui pèse à chacun. - Et tu penses prendre sur toi la part d’ombre qui nous étreint tous. Le dire n’est pas prodige, vois cette lame, elle peut à tout moment te libérer de tes propres démons. - Et vous pensez ainsi vous libérer des vôtres, tuer les mouches ne vous épargne pas de la Peste. - Tu as cette chance de me trouver dans une humeur favorable, et ton aplomb me distrait. - C’est un honneur Sire, cela vaut bien quelques sols. - C’est trop tôt pour le dire, jusqu’ici tu ne t’en est pas mal sorti, mais j’attends plus. - Monseigneur, à vos yeux je ne suis qu’un pouilleux, mais je suis bien renseigné, comme la mouche que je suis justement. - Et tu prétends m’instruire ? - Je ne prétends vous forc

Excusez du peu.

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  Je ne ressens aucune gratitude dans ces propos qu’on m’agresse, pardon adresse. J’ai fait tout comme il faut, une enfance sans histoires, beaucoup de questions sans réponses. Tout petit, j’ai marché sur les rochers au pied des falaises. J’ai péché la crevette ou le bouquet avec la bichette, le couteau avec le sel, la coque avec le trident. Je n’ai connu que le Plat Gousset à Granville, excusez du peu, avec quelques centimes en poche pour le cornet de glace. Et la piscine pleine à marée basse, et ce plongeoir à marée haute que seuls mes grands frères osaient affronter. On avait ces Noëls merveilleux, qu’on préparait des mois à l’avance, et auxquels on pensait toute l’année. Et le Carnaval qui durait trois jours, chaque année, on trouvait un thème pour se déguiser. Et tous les entre-deux, kermesses ou autres, fête des Rois, chandeleur, Pâques, et tous ces rites qui nous faisaient patienter à table des heures entières, communions, baptêmes, mariages … Aujourd’hui je ne sais plus dans qu

Commentaires à hue et à dia.

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  Plus de timbres rouges, on vous propose d'écrire votre texte en ligne. La Poste se charge de transformer tout ça en vrai courrier sous enveloppe, ils sont vraiment timbrés! (avec F.A.). Tout le monde a raison, car chacun a ses raisons. La vérité c'est le système D pour ne pas trop boire la tasse dans cette eau boueuse qu'est la vie. La tolérance, la Loi, tout ce qui permet de ne pas se dépecer les uns les autres, ne sont pas vérité mais expédients. On pourrait dire que ces marchands de mort, ces fanatiques, ont leur vérité. Je préfère parler de concepts pour s'aimer ou se détruire. (avec F.A.). Personne ne devrait craindre de se sentir différent, tant qu'on ne fait de mal à personne, on a toujours le droit de penser ce que l'on veut, de vivre comme on l'a choisi. Progresser c'est peut-être aussi se débarrasser des contraintes, tant que faire se peut, et de tous ceux (tout ce), qui vous esquintent. Se représenter un gigantesque doigt d'honneur point

Allô le siège?

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  - Allô, je suis bien au siège ? - Oui Monsieur vous y êtes. - Et pourrais-je parler à celui qui siège ? - Et quel est le motif ? - Je lui dirai. - Monsieur, c’est un peu plus compliqué, il faut nous en dire plus. - Pourquoi vous êtes plusieurs au bout du fil ? - Non, il n’y a que moi, mais je m’exprime au nom du collectif. - Grand bien vous fasse, ça vous permet sans doute de ne prendre aucun risque. - Et peut-on savoir à quel risque vous faites allusion ? - Non. - Alors dans ce cas Monsieur, je vous suggère de nous envoyer un mail, nous pourrons transférer au service ad hoc. - Comme le Capitaine ? - Monsieur vous avez sans conteste le sens de l’humour, mais vous comprendrez que vous bloquez la ligne, je dois répondre ou transmettre sur des points plus urgents. - Nous y voilà, et que faut-il être ou quelques sont les messages pour avoir le privilège de la préséance. - Eh bien nous en revenons au début de cette conversation, disons-le laborieuse, quel est le motif de votre appel ? - I

On nous mentirait?

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  On suppute ici et là que nos dirigeants nous mentiraient. Moi je hais les complotistes, ne serait-ce que parce qu’ils n’ont rien à proposer. Je connais bien le Maire et j’ai rencontré plus d’une fois le Député. Bon, ils ont l’air comme il faut, à l’écoute et souriants. Et puis ils présentent bien, ça nous change de la racaille. Ils sont là pour défendre les valeurs de la République. Le peuple choisit son Président, c’est y pas vrai ? Alors qu’on ne vienne pas se plaindre. Le p’tit jeune il me plaît bien, au moins il traîne aucune casserole. Enfin, pour l’instant. Bon son épouse est un peu … enfin elle est sympa quand même. Et puis elle défend des causes comme la mère Chirac. D’accord c’est pas Diana, mais là y aurait des trucs à dire. N’étant pas mauvaise langue je m’abstiendrai. Enfin faut bien reconnaître qu’Harry tient de sa mère pour ce qui est des médias. Mettons que j’ai rien dit, surtout que je peux pas piffrer la Camilla, mais enfin je sais bien que c’est pas un argument. Le

Insecte tu resteras.

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 La solitude c’est tout ce qui reste quand on a tout essayé pour être intégré un peu. Tout donner, se remettre en question sans cesse, essayer vainement de comprendre pourquoi ça ne marche pas. Ce sentiment d’être de trop, d’être un insecte, de courber l’échine pour ramasser quelques miettes. Un agneau parmi les loups, qui en plus bénit le ciel de n’avoir pas encore été bouffé. Pleins d’idées et d’arguments mais l’incapacité à les mettre en avant. Face à des géants pétris de certitudes. Le plus incompréhensible c’est d’où leur vient cet aplomb. Ils n’ont pourtant rien d’exceptionnel. Leurs propos et leurs manières me laisse froid. Comme un gosse de collège qui a passé la frontière pour se retrouver dans la cour du lycée. Il y a eu quelque part une faille, tout soldat doit être entraîné, je parle au sens métaphorique car je hais la guerre. Pourquoi certains sont-ils persécutés ? Ceux-là n’ont rien de différent, pas de marque, pas d’étoile jaune, et pardon pour ce raccourci dont j’ai hon

Des commentaires, fouillez Mesdames Messieurs!

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  Je te(? puis-je) l'ai déjà dit ailleurs, les angoissés se remettent en question et se sentent nuls et inadaptés, c'est ainsi que je me suis senti toute ma vie. Les autres sont comme les prédateurs, ils sentent la peur et se disent qu'ils peuvent attaquer. (avec F. A.). A chacun ses petits bonheurs, l'important n'est-il pas d'y trouver son compte sans faire de mal à quiconque. (avec Vivi sur Facebook). La Terre souffre à cause de l'humain. Pas besoin d'être historien pour voir que la chaîne de l'amour n'a jamais été et ne sera jamais la priorité. Les Droits de l'Homme permettent surtout de faire du business car le marché ne supporte pas l'incertitude. Pour les pays où ça foire, on ne doit pas négliger les profits, en premier lieu les ventes d'armes. On serre un peu de petits poings cruels, on pousse de petits cris d'orfraie pour la forme, ensuite on signe des contrats à milliards en se léchant les babines. Comme disait Coluche: &

Déracinés.

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  Tous ses papiers, il les avaient pliés tant et tant, des timbres poste qu’il sortait de sa poche, et toujours avec ce sourire. Il ne parlait pas Français, quelques bribes d’Anglais. Pour inscrire ses deux enfants au collège. Hébergés dans quelque hôtel, il aura fallu paramétrer les PC portables, offerts par le Département, car pour qui n’est pas chez soi tout devient compliqué évidemment. Ni les parents, ni les deux mômes, ne parlent français. Le père, toujours souriant, n’y connaît rien à l’informatique, alors on fait avec le réceptionniste. Ces quatre là viennent d’Afghanistan et attendent au Purgatoire, après l’Enfer me direz-vous, c’est un grand pas. Ces deux ados, timides et respectueux, en imposent par leur regard. Loin de nos petites névroses, de nos révoltes confortables. Pour qui a côtoyé l’indicible, plus besoin de se fabriquer une armure. Une famille en banlieue parisienne, comme il en existe tant et tant ailleurs. Des enfants, comme tous les enfants, qui n’ont pas connu l

C'était quoi l' sujet?

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  Tiens je m’en va dire ici ce qui m’chiffonne, enfin ce qui va pas bien. Étant moyennement bourré et capable de repérer les touches du clavier, j’va essayer. Je ne promets nullement d’être clair et concis, y aurait tellement à dire que parfois on ne sait plus quel est le sujet ou ce que promettait le début. Bon fait chier, la dissertation ça a jamais été mon truc. Mais le lecteur, enfin s’il y en a au moins un, saura trouver le joint (Bill Deraime). Prenons le « pouvoir d’achat », quelle expression à la con. Faut bien bouffer et nourrir ses gosses. Que vient faire le pouvoir dans tout ça ? Si ton caddy est super plein, t’es un super héros ! Ils nous font bien tous chier avec le sentiment de ceci ou le ressenti de cela. Ça caille, mais le ressenti nous dit tout le contraire, avoir l’impression de crécher dans le congélateur, pas trop le choix pour qui pense à la fin du mois, ou plutôt au 15 du mois. Ça craint, le pied de l’immeuble c’est pas le parvis de l’église, on se dépêche de rent

Vive la retraite!

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  Et oui, ce soir je suis en vacances, n’en déplaise à ceux ou celles qui trouvent que je la ramène trop souvent. Peut-être faut-il rappeler ici que chacun est libre de lire ce qu’il veut. Il faut quand même que je fasses le plein avant le 7 mars, car on prévoit le blocage total de la France. Y en a qui rigolent, mais c’est déjà arrivé ! Je me permets ici de donner mon opinion, c’est quoi ce putain d’âge pivot ? Tu as fait tes 43 ans de bagne (bon de bonheur disent les « pas normaux » !. Alors tu peux prétendre au repos du guerrier ! Ça me paraît tomber sous le sens. Et pourquoi qu’c’est-y qu’l’ouvrier ferait plus de 43 ans ? Je suis sans conteste très con, mais je n’ai pas compris le sens de cette réforme. A ce compte là , le victime de boulot pénible aurait dû faire un stage de plusieurs années, payé par Pôle Emploi, je sais pas, de poterie peut-être ? On compte sur l’humanité des patrons du privé, c’est pour dire qu’ils sont cons là haut ! Embaucher des « seniors » qui le seront à t

Alice n'en finit pas de tomber.

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  Alice n’en finit pas de tomber, et le lapin blanc de courir en regardant sa montre. La fée Carabosse édentée de se pencher sur le berceau, le vilain petit canard de rester vilain. Et l’ogre de manger ses sept filles, et je vous laisse continuer la liste. N’a-t’on pas retenu de tous ces contes que ces moments suspendus, peut importe la fin ou la morale. Perdu(e)  dans la forêt, enfermé(e) dans la cage de la sorcière. Deux questions, parmi tant d’autres sans doute, pourquoi a-t’on, de tout temps, fait peur aux enfants ? Pourquoi les enfants en ont toujours réclamés, parfois de plus sanglants, parfois à la limite de l’insoutenable pour les adultes que nous sommes supposé(e)s être devenu(e)s.  Les fables ne font pas exception : « Le loup l’emporte et puis le mange / Sans autre forme de procès ». Et le Petit Chaperon Rouge, un modèle du genre ! Retour à l’état de nature, mangé(e) et être mangé(e). C’est sans doute pourquoi on trouve la morale hors sujet, enfin la plupart du temps. Je l’ai

Dézinguer.

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  Dézinguer les gens, les animaux, les saloperies de fleurs ou d’oiseaux, enfin tout ce qui vit sur cette planète ou toutes celles qui existent peut-être dans l’infiniment débile. Maman, t’arrêtes de me faire chier, je dézingue ce que je veux avec ma console, j’ai fait mes devoirs et je serai à l’heure pour le dîner. En attendant tu dégages de mon espace virtuel. Papa ? J’vois pas l’rapport, t’assumes pas vraiment quand faut causer sérieux, il y connaît que dalle. Le respecter ? Tu peux me m’donner une raison, une seule, et j’f’rai p’t’être un effort. Quoi mes profs ? Ils sont nuls ! Maman, là j’suis occupé, t’as pas d’la cuisine ou du ménage à faire ? Ben quoi, je n’fais qu’imiter papa, c’est pas ce qu’il te dit tous les jours ? Maman, je sais bien que je provoque, mais t’as qu’à te défendre toute seule, chacun ses problèmes. Un « enfoiré », d’accord à cent pour cent, mais c’est à toi de lui dire, moi et ma sœur on est que des victimes. Si vous divorcez, d’ailleurs ce s’rait pas trop

Vous êtes d'ici?

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  - Pardon Monsieur, vous êtes d’ici ? - Et qu’entendez-vous par là ? - Enfin vous êtes du coin quoi ? - De quel « coin » parle-t’on ? - Putain un intello, me voilà mal barré, un coupeur de ch’veux en quatre. - Est-ce de moi dont vous parlez ainsi ? - Ben non, j’parle tout seul, j’ai pas toute ma tête, vous comprenez. - Bien, je vous souhaite une bonne soirée ! - Attendez, je n’en ai pas fini avec vous, qu’est-ce que ça peut bien vous faire que ma soirée soit bonne ou pas ? - Bon, euh, je ne vois pas trop où tout cela nous mène, vous comprendrez sans doute que j’ai quelque occupation. - A cette heure-ci, je ne vois que l’apéro et le dîner. - Vous êtes bien méprisant à mon égard, après une journée de travail, fastidieuse comme ce que la plupart d’entre nous subissent, j’ai hâte de retrouver mon épouse et mes enfants. - Et cela vous suffit ? - Drôle de question, comme toute cette conversation d’ailleurs, a-t’on le choix ? - Vous m’êtes bien sympathique finalement. - J’en suis heureux pou

Encore mes petits commentaires.

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  Par les fils de Mandrin Le cimetière des Arlequins Au-delà du délire Gaudevin le vilain Un groupe mythique, et c'est le seul qui a su prospérer dans ce style de musique. Heureux que ce groupe te plaise. (avec Vivi, à propos du groupe Ange). Certains parfois se mentent à eux-mêmes croyant ainsi plaire aux autres. (avec F. A.). La sagesse est de ne plus se mortifier, c'est le système D. (avec F. A.). Je fais, par parenthèse, un petit coup de gueule. J'ai donné sans compter à la famille et à mes (aujourd'hui) vieux parents. Non seulement je n'ai eu aucun retour, ce que je n'attendais pas, mais j'ai été trahi par tous. Une auteure que j'encensais sur ce site, m'a dit: il faut peut-être savoir à qui donner. Je ne la lirai plus, cette remarque n'est que mépris pour qui a vécu comme moi. Parfois je suis las. (avec F. A.). Parfois il faut bien Lâcher ce vent mauvais Mais dans un ascenseur C'est pas très indiqué (réponse à HL). J'ai pris le part

Cocos, peanuts.

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  Mon propos est que chacun, est-ce un bien, est-ce un mal, pense détenir sa vérité. L'important n'est-il pas de se supporter soi-même et de rester indemne dans ce Grand Merdier qu'on appelle la vie. (avec F. A.). C'est une forme de sublimation salutaire que beaucoup pratiquent, mieux vaut un punching ball qu'un être qui ne nous a rien fait. Les saloperies en tout genre nous poursuivent, quelque soit notre âge, ou notre rage. Se faire larguer, le harcèlement des petits chefs au boulot, les trahisons de ceux qu'on croyait proches, y compris et surtout de la famille, les humiliations au quotidien, etc. Aimez-vous les uns les autres!!! (avec F. A.). Ah, j'allais oublier un détail, comme dit ma femme, ce sont les petits détails qui font les grands bonheurs. (avec HL, au sujet de Colombo). L'objectivité est plutôt clinique, être au contraire subjectif pour se faire du bien. Ceux qui voudraient nous en dissuader ne font que montrer leurs cartes. Ce sont les ra

Parlons des cons.

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  Parlons des cons, vaste sujet, « je » en est un autre, et bien malin qui prétend ne pas en être. Dire qu’un tel est con, pardon, je la refais au féminin, que telle ou telle est conne, permets d’éviter des débats interminables et de garder l’esprit à la fête. - Oui mon ami, il dit que je suis con, et vous pensez m’émouvoir ou en gagner quelque galon ? Sachez que j’en ai autant pour lui, et je sais bien que vous en avez autant pour moi. Que ceci vous serve de leçon, et ne venez plus m’importunez avec ces fadaises, c’est sans doute pour ça que je suis Chef, au dessus des con-tingences. - Désolé Chef, le con que je suis a compris la leçon. - A vous entendre, je dirais que vous n ‘êtes pas le plus atteint, et si je vous ai un peu bousculé, c’est pour vous redonnez un peu de confiance en vous. Continuez à faire ce que vous devez, voilà des décennies que vous le faites, ne croyez pas que vos chefs se laissent berner par tous ces ragots. Je m’enorgueillis cependant de faire partie des except

Cocos à la framboise ou à l'orange amère.

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  Si ces deux-là s'aiment, ils sèmeront peut-être. (avec Vivi, sur Facebook). Tu n’en feras qu’à ta tête Ton manège à toi j’le vois Tu s'ras toujours à la fête Si t'en aimes une autre que moi (avec HL, même si j’ai rajouté les deux premiers « vers »). C'est le propre du banquier, s'il fallait trucider tous ceux qui refusent un prêt, on reviendrait au bon vieux système du troc. (avec yl5). Tout cela parle des interactions, puisque tu me hais et me fais souffrir, pourquoi ne pas te rendre la pareille. C'est vrai depuis que le monde est monde, et à tous les échelons. Se retrouver enfin seul avec soi-même, se dire qu'en fait on est loin d'avoir tout raté. Se réconcilier avec soi-même, sans complaisance mais sans flagellation. Cultiver ses forces plutôt que de pleurer ses faiblesses. (avec F. A. qui décidément m’inspire). Moi ma caisse est tellement pourrie qu'on me demande toujours si c'est une façade. (avec HL). "Chez ces gens là, on n'pens

Prenez de la peine.

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  « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage », disait Boivin, ou un nom approchant. Travaillez, travaillez, vous finirez bien par faire honte à ceux-là, qui ne savent même pas ce que « travailler » veut dire. Monsieur de l’Urinoir ne disait pas autre chose : « Travailler, prenez de la peine ! C’est le fonds qui manque le moins ». Éloge de la paresse ne paie pas le loyer, sauf pour les nantis de père en fils. Même si certains, trop fainéants et incompétents consument l’héritage « que leur ont laissé leurs parents ». A moins de jouer à fond la carte de la décroissance, c’est à dire devenir SDF, ou au mieux, et pour un temps seulement, pique assiette. A toute communauté, aussi farfelue soit-elle, contribution tu devras apporter. Se dire aussi que  « boulot ingrat » reste un euphémisme et un pléonasme dans la plupart des cas. Nos ancêtres, s’ils le pouvaient encore, diraient la même chose, avec pudeur et beaucoup d’amour, car ils ont vécu bien pire. Dans les pays où l’on trouve enco

La loi du Talion.

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  Ce sont de petits temps, de petits mœurs, de petites pensées, de petites gens. Pygmées ou Lilliputiens qui ne deviendront grands que par les couches de vernis ou les extrapolations de l’histoire, avec un petit « h ». Les nobles à la cour du Roi Soleil étaient poudrés et puaient, les paysans se caillaient dans la paille et ne se lavaient pas. Pour l’anecdote, Michel Ange ne retirait jamais ses bottes, lu ou vu à la télé, parfois difficile de s’en souvenir. Dieu merci, aucun chercheur n’a pondu de pavé sur l’hygiène dans l’histoire, je ne suis pas assez calé pour en être sûr. Les champs de bataille sont autant de propos lyriques, or ce n’étaient que des charniers infects, des hommes qui gémissent, du sang partout, et des odeurs, toutes ces choses enfin sur lesquelles les historiens ne sauraient s’appesantir, ce ne serait pas digne de la mémoire d’une Nation. Morts pour la France dit-on, éviscérés, agonisants pendant des heures, morts après l’amputation … Toutes ces belles images dans n

Grève de comptoir.

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  - Bon Dédé tu les jettes ces dés ? - Oh la vache, t’es un grand spécialiste des blagues pourries, mais là tu te surpasses. - Parce que tu vas nous faire croire que tes blagues sont raffinées. - Eh les gars, vous allez pas r’mettre ça, le patron va encore nous foutre dehors. - Ben justement patron, tu nous r’mets ça. - Les gars j’veux pas d’histoires, vous m’avez l’air bien cuits, pourtant il est pas tard. - Putain les gars, vous avez d’jà vu un commerçant qui r’fuse de servir ses clients ? - Dis-donc le Fernand, tu veux que j’te rappelle ton ardoise ? Ma bourgeoise elle t’a pas à la bonne, s’il n’y avait qu’elle, t’aurais plus l’droit de te ramener ici. - Et c’est ta bourgeoise qui porte le pantalon ? - J’en sais rien, mais c’est elle qui s’occupe de la compta. - Tu devrais lui donner des cours de marketing, il faut savoir fidéliser la clientèle. - Faut surtout savoir fidéliser la clientèle qui paie. - Paf dans l’pif ! - Ta gueule Maurice, on t’a rien d’mandé ! - Bon les gars on ferm

Lettre à Lise.

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  Chère Lise, J’ai peine à croire que tu aies de la peine. Je te connais à la fois trop bien et pas du tout. Parfois ton machiavélisme m’effraie. Qu’un si joli minois puisse cacher tant de noirceur. Je sais que tu mens, même quand ce n’est pas nécessaire. Le mensonge est comme une drogue, il suffit d’une fois. Me voilà pour un séjour chez mes parents. Évidemment ils ne comprennent pas que tu ne sois pas venue. Les reproches ne sont même pas déguisés, tu sais y faire ! Alors l’ambiance est ce qu’elle est. Mais tu m’as fait comprendre que tu avais besoin de recul. Combien de fois tu me la faite celle-là. Et pourquoi c’est toujours moi qui doit partir ? Je te rappelle que je paie la moitié du loyer. J’entends d’ici ton argument sur des propos que tu jugerais mesquins. Je te connais par cœur, je me répète, et pourtant, après toutes ces années, je ne sais rien de toi. Combien sont-ils ces amants que tu caches ? J’espère au moins qu’ils sont tout aussi malheureux que moi. Lise, tu sais très