Alice n'en finit pas de tomber.
Alice n’en finit pas de tomber, et le lapin blanc de courir en regardant sa montre.
La fée Carabosse édentée de se pencher sur le berceau, le vilain petit canard de rester vilain.
Et l’ogre de manger ses sept filles, et je vous laisse continuer la liste.
N’a-t’on pas retenu de tous ces contes que ces moments suspendus, peut importe la fin ou la morale.
Perdu(e) dans la forêt, enfermé(e) dans la cage de la sorcière.
Deux questions, parmi tant d’autres sans doute, pourquoi a-t’on, de tout temps, fait peur aux enfants ? Pourquoi les enfants en ont toujours réclamés, parfois de plus sanglants, parfois à la limite de l’insoutenable pour les adultes que nous sommes supposé(e)s être devenu(e)s.
Les fables ne font pas exception : « Le loup l’emporte et puis le mange / Sans autre forme de procès ».
Et le Petit Chaperon Rouge, un modèle du genre !
Retour à l’état de nature, mangé(e) et être mangé(e).
C’est sans doute pourquoi on trouve la morale hors sujet, enfin la plupart du temps.
Je l’ai déjà dit ailleurs, aurait-ce été mieux si l’ogre avait bouffé les sept garçons ?
Avec les Droits de l’Enfant, on s’étonne que ce genre de littérature ait pu échapper à l’autodafé.
Il en est de même pour ces images d’Épinal de la Chevalerie, que les féministes ne se soient pas emparé de la chose m’étonne un peu.
Offrir son foulard au plus macho, et soupirer en brodant jusqu’au retour du guerrier.
Il y a la veuve et l’orphelin et les abominations des Croisades.
Eh oui, le Roi Arthur était cocu, qu’il ait existé ou non ne change rien à l’affaire (Brassens).
On peut se demander où mènent tous ces contes, toutes ces légendes, et, comme pour les mômes, pourquoi ils font toujours recette.
Je ne m’épancherai pas sur les religions, pour les raisons que vous savez, aujourd’hui mieux vaut fermer sa gueule, et dire qu’on est au XXIème siècle !
A une époque, on craignait les saloperies de la « Sainte » Inquisition aujourd’hui on peut bien se moquer des curés ou du Pape.
Puisqu’on me dit souvent, à raison sans doute, que je mélange tout, que de tortures dans la mythologie!
On accuse les jeux vidéos violents de métamorphoser les gosses en tueurs.
Et toutes ces images dans la tête, de génération en génération.
Je n’ai pas de remède, d’autant moins que je ne comprends pas les causes premières.
Beaucoup s’en laveront les mains, car l’histoire du Christ n’est pas faite pour contredire ce tourment que je ne m’explique toujours pas.
Commentaires
Enregistrer un commentaire