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Affichage des articles du janvier, 2023

Le business du harcèlement.

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  Ces mots que l’on se jette à la figure pour blesser, ou tuer peut-être. Les mots peuvent faire mal, un enfant de treize ans s’est pendu pour les avoir pris à la lettre. Comme le carreau d’arbalète, la flèche empoisonnée, la lame virtuelle qui peut tuer quand même. Des gamins de treize ans qui en martyrisent un autre, et pourquoi ? A trop jouer à la guerre, on en oublie les êtres de chair et d’os, qui doutent, qui ne sont pas encore aguerris. N’oublions pas que c’est un business, et comme tout business, les dommages collatéraux passent par pertes et profits. Les Policiers qui viennent dans les classes de collège sont aussi démunis que les profs, malgré les kits pondus par les hauts fonctionnaires, qui doivent bien s’occuper un peu. Marre de toutes ces marches blanches, des bougies et des peluches. L’ennemi véritable c’est la banalisation de la violence. Les grands font pareil quand ils vendent des armes et s’indignent des « entorses » au Droit de l’Homme ou aux Conventions de Genève.

Ben, c'est sûr que c'est plus comme avant.

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  Lancelot du Lac a été remplacé par Raymond de la piscine. Gaudevain le vilain (Ange) par Étienne le sac à vin. La Belle au Bois Dormant par Germaine du côté de Pigalle. Les évangiles par les romans d’un certain Houellebecq. La fée Carabosse par Theresa May. L’Empire de Victoria par le Brexit. Et on pourrait continuer à l’infini. Est-ce que les gens naissent moins intelligents, est-ce que le niveau baisse (pour parodier vous savez qui). Le palmarès des écoliers les plus nuls revient aux petits Français, qui n’y peuvent rien, inversement proportionnel au budget, sans doute le plus généreux. Sont-ce les profs qui sont mauvais ? Dieu merci, on a rayé de la carte l’époque de Meirieu, une sale époque, si vous voulez mon avis, et même si vous ne le voulez pas, c’est qui qui tient la barre hein ? Je ne veux pas que l’on me croit méprisant (quoi que) mais mettre Hamon ou Belkacem à l’Éducation Nationale … Je préfère ne pas aborder la Culture. Ils s’échangent les postes comme on joue aux carte

Tes gosses sont ringards.

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  - Pour Noël je veux un gros camion de pompiers. - Et moi une panoplie d’infirmière. - Putain, tes gosses sont d’un ringard. - Mes gosses, tu veux dire que c’est moi qui ai perpétué ces conneries ? - Perpé … quoi ? - C’est ça, fais l’imbécile. Tes soirées foot à la con avec tes potes, tes idées sulfureuses, enfin limite fachos, sur le grand remplacement, la place des femmes, et tu veux que je continue ? - T’as l’intention d’me faire chier ce soir ? - Tes gosses hélas seront à ton image, la haine est plus forte que l’amour dans ton univers de mâle dominant. - Bon, c’est tes réunions à la con qui te mettent dans cet état ? C’est quoi d’abord cette association de mes deux ? - T’es vulgaire, et je fais ce que je veux du temps libre que tu veux bien me laisser. Je te rappelle que je ne suis pas mère au foyer. Comme nous toutes, je cumule deux activités. - N’importe quoi ! - Et si je disais à tes potes que je gagne une fois et demie ton salaire ? Et qu’en plus tu ne fous rien à la maison. -

Recyclons nos défunts.

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  Partout cette odeur de décomposition. Jusqu’ici nous étions épargnés. Mais la désindustrialisation a fait son œuvre. On ne sait plus où mettre nos cadavres. Les concessions sont rachetées à prix d’or. Troquer nos chers disparus contre quelques biftons. On est plus à ça près. Peines enterrées depuis des lustres qui peuvent rapporter gros. Les rois du business ont flairé le filon. Le comité des tiques a dit non au recyclage. Alors faisons semblant de faire avec. Toutes ces fourmis crevées, Qui ont peut-être brillé un peu, un temps. Monsieur le maire, cette odeur pestilentielle … Je sais, je sais … On a planté des hectares de lavande, Mais rien n’y a fait. Des start up, ces trucs qui mangent à tous les râteliers, Sur une idée qui rapporte, Proposent des kits multi médias sur nos chers défunts,  Pour convaincre les proches Qu’il est temps de tourner la page pour le bien commun. Enfin celui des vivants. On a bricolé des textes de loi à la va-vite, les oppositions, le mouchoir sur le nez,

Mes petits commentaires (pour le numéro, j'en appelle à ceux qui me suivent encore).

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  Et Dieu sait si mes fallawarzes sont nombreux, j’ai monté une start up pour répondre au courrier de mes fans. Il a fallu envoyer des observateurs chez le Père Noël. Une bien jolie vue et que de sensations exacerbées, un bien joli texte, bravo! (avec Émilie Gaillard, que je découvre avec plaisir et non sans une jalousie qui m’étreint!!!). Énigmatique, cela ressemble à des pensées heureuses enrobées de tristesse et de désillusions. Très fort! (Émilie toujours, et ça m’énerve de plus en plus!). Une belle métaphore, un voyage mouvementé et sous le signe de l'espoir. Peu se soucient aujourd'hui des cendres des aïeux, autrefois on les vénérait comme le trésor qu'elle représentent, nos valeurs, nos racines. Très beau texte! (Devinez qui ? Là c’est trop, je me mets au bricolage!). De la poésie pure et douce, une belle leçon de bonheur que l'on se donne la peine de raviver, un cœur qui bat bon gré mal gré. J'adore vos textes. (Bon OK, c’est pas mal, avec le recul je me dis

Dieu est au balcon.

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  « Trop de tracas qu’il me fait ce mec-là ». Ouais, ça date, Princesse je n’sais plus qui, des tubes qui se mélangent pour une toile infernale. De Cloclo aux jupettes, de Juvet à Poutine. Là-haut au Paradis, une place à l’Espagnol, avec une petite fontaine, avec des bancs partout, où les petits anges, trop tôt partis, courent un peu partout. Dieu n’a pas besoin d’hologramme, il est au balcon de toutes les mairies de cet infini. Les mégères en font des tonnes, comme toujours, que l’on soit en haut ou ici-bas. Dieu s’ennuie un peu, ne voyant pas trop la différence. Peut-être qu’il y a plus d’ambiance chez les damnés ? Enfin on ne choisit pas sa place de concierge. Un CDI, contrat infini, ça ne se refuse pas. D’ailleurs qui est le patron de Dieu, on susurre ici et là, qu’il n’en aurait jamais eu, c’est prodige quand même. La mère de son fils, putatif, ça reste à voir, doit bien lui remonter les bretelles divines de temps en temps. «  T’avais qu’à assouplir les droits d’entrée, c’est à ca

En fait, je m'ennuie.

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  Un p’tit bout d’chagrin dans ma s’melle, un caillou pointu dans ma chaussure, une crampe au saut du lit, enfin « saut du lit » c’est une image, si vous saviez, au bout d’à peu près une heure et demie, je commence à peine à relever les paupières, pour voir enfin combien la vie est précieuse. La salle de bains est comme une chambre froide, si j’allume les radiateurs électriques, c’est une autre douche qui m’attend à la fin du mois. La plupart du temps je m’emmerde, n’ayant à m’occuper que de moi, j’en ai vite fait le tour. Chacun s’occupe, dit-on, à de petites choses, pour moi, ces « petites choses » sont des corvées. La télé ou le net, ben c’est pas ça, heureusement qu’il y a toujours la musique, que des trucs que j’aime, j’ai mis des années à enregistrer ma bibliothèque La lecture c’est par période, comme le dessin, la peinture, la guitare, le piano. L’aventure, les voyages, les sorties, le sport, les amis, la famille, le sexe, bon j’ai fait une croix sur tout c’la. Tout le monde ne

Poutine ou Pouchkine?

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  Je ne connais pas le quart de la moitié. Expression à la con, comme si les mystères de la vie se résumaient à une tarte. Qui aura la fève, les plus braves ou les plus rusés ? Plus les guerres se font rares, plus la réponse est claire. Mais quand la guerre revient, car elle revient toujours, les jeux ne sont plus faits du tout. J’ai fait un calcul précis, avec la calculette informatique, pratique, plus besoin de poser les additions, ou autres, comme autrefois.  78 ans de dissuasion nucléaire et la fin des guerres en Europe. Mais c’était sans compter sur le club des cinq revisité, et c’est pas la bibliothèque verte. Excusez du peu, Russes, Chinois, Iraniens, Coréens du Nord et Turques, passons sur les « pays satellites », vu qu’il n’en reste qu’un. Si les Chinois attaquent Taïwan, le japon et le Grand Satan déclarent la guerre totale aussitôt. Et en avant pour le grand feu d’artifice qu’on aura à peine le temps de voir, comme la caravane du Tour de France. Franchement, on attendait le

Les cousins, les cousines.

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  Vous per-me-ttez Monsieur. Autre temps autres mœurs, aujourd’hui c’est la fille en question qui donne la permission et c’est très bien ainsi. La fin du patriarcat et des mariages arrangés pour quelques sous (Léo). Ce qui m’étonne, c’est que la cloche continue à sonner le samedi, enfin surtout au printemps. Les journaleux à la con diraient que les divorces se font « à bas bruit ». Enfin, ça arrange les cousins, les cousines, (venus du Nord, Ange), l’important n’est-il pas de faire la fête ? Les cuisses de canard et celles de la mariée valent bien quelques heures de voiture, le prix du péage et du carburant, et c’est de plus en plus cher, mais tout le monde sait ça ! A l’heure de la soupe à l’oignon, la plupart sont partis, au sens propre ou figuré. Les gosses et les grands parents sont couchés. La « danse des canards » ou le « Douanier Rousseau » font chier ceux qui ont vécu. Je préfère les chansons de Lama ! Ces deux là iront un temps main dans la main, ni les vieux ni les moins jeun

C'est beau l'amour qui dure.

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  Le cyclone Germaine a frappé l’île de … - Putain ils sont ringards les métérologues, pourquoi pas Gertrude ou Cunégonde, et puis pourquoi qu’c’est au féminin ? - Bon tu peux t’taire, j’entends rien des infos. - Ben c’est pas plus mal, des coups à choper un ulcère, enfin dans ton cas, je sais bien c’qui t’f’ra crever plus vite. - Et alors, c’est mon droit, si t’écoutes les toubibs, tu vivras longtemps, et encore, c’est à voir, et tu t’f’ras chier longtemps. Et puis c’qui m’f’ra crever plus vite, moi j’ai bien une idée. - Mon pauv’ Gaston, dire que c’est toi qu’j’ai choisi ! - J’pourrais en dire autant ! - Bon, tu fais la vaisselle, j’veux pas rater « un si grand soleil ». - Putain, fais chier ton feuilleton, c’est pour ça qu’on mange si tard, pour t’épargner les corvées. - Tu veux qu’on fasse deux colonnes ? - Bon OK, regarde ta daube. - Et tu fais pas semblant de frotter, que j’ai pas la moitié à r’faire. - Putain ! - Comment ? - Non, j’parle tout seul. - Eh ben, ça s’arrange pas ! -

Prédire.

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  Prédire ce que l’on veut, avec les moyens que l’on a, avec ce que l’on est. Prédire pour ou contre soi-même. Prédire la fin du monde ou des ennuis. Prédire comme on tricote ou joue au loto. Prédire que l’autre sera maudit ou heureux, selon le degré de haine ou de naïveté. Je ne suis pas ce que tu es, ou encore, je suis ce que tu n’es pas. Les grands, les petits, bof, ça se discute et ça dépend des jours. Les grands, les vrais, savent que c’est pas toujours dimanche (pour citer l’illustre). Ceux qui comprennent que la peine est partagée ont tout compris. Maudire ne fait du mal qu’à soi-même. Prédire qu’un jour on sera beau fait que la vie sera moche. Nous sommes notre propre richesse, essayer au mieux de l’investir en évitant les plans foireux. Nos parents ont fait au mieux, un peu de nature, un peu d’éducation, beaucoup d’amour et de bienveillance, là il faut bien reconnaître que tous n’ont pas eu cette chance ? Advienne que pourra. C’est vrai que la vie ressemble à la loterie, même

Les mathématiques sont une langue étrangère.

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  Les mathématiques sont une langue étrangère. Comme la musique ou les femmes. Esprits étroits ou bourrés de certitudes s’abstenir. Si et seulement si tu consentais à ne pas me quitter. Peu importe les bémols, ou quelques fausses notes ici ou là. Ce sont les petites choses de la vie, bonnes ou mauvaises, qui contredisent les sacro-saints théorèmes ou principes. Si l’amour était logique, le monde se porterait mieux. Les chevaux de Swift, mathématiciens et musiciens, ne sont que fiction, pour notre plus grand plaisir. Hélas nous sommes sourds et aveugles, ou l’inverse, tout le monde ne s’appelle pas Beethoven ou Ray Charles. Abélard est resté riche, avec ou sans ses bijoux. La connaissance est comme l’alchimie, on peut thésauriser à l’infini, comme Picsou, et se retrouver malgré tout sans un sou de jugeote. Les sages ont amusé un temps leurs contemporains, chacun son gagne-pain. Soyons honnêtes, certains restent célèbres, même gavés de pissenlits depuis des siècles. C’est qu’ils n’ont pa

Couples célèbres.

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  Tristan et Iseut, Abelard et Héloïse, Lancelot et Guenièvre, Dante et Béatrice, Roméo et Juliette, Bonnie et Clyde, Apollon et Daphné, Edith et Marcel, Alice et le lapin, Yves et Simone, ou Jean Paul et Simone (pas la même), Sylvie et Johnny,  Chantal et Jean Jacques, Lady D et … , ah non merde, le bottin des amours impossibles ou qui ont duré, des photos de légende ou déchirées, des peintures immortelles, Hamlet et Ophélie, et tous ces couples qui ont bercé nos lectures, dans la poésie, le sang, la trahison, le bonheur factice ou réel, classique ou populaire, jamais démodé, les couples célèbres ou non se défont, mais on ne veut rien savoir. Ils font partie de la petite ou de la grande histoire, des mythes et légendes ou ayant existé, avec tout ce fatras livresque ou des fantasmes à la petite semaine des magazines « people ». Et alors ? Comme les romans roses au parfum suranné, c’est du rêve au rabais, peut-être, mais du rêve qui fait du bien à certains sans faire de mal. Je ne suis

Parlons de la Terre.

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  - Aujourd’hui les enfants nous parlerons de la Terre. - Bof ! - Attends un peu avant de juger j’ai même pas commencé. - Mon père dit que la terre ne vaut plus rien parce qu’il n’y a plus de saisons. - Et ton père a raison, moi je parlais de la Terre, avec une majuscule. - C’est quoi Madame une mazuscule ? - Bon je sens que la journée va être longue, tu as oublié les cours d’écriture ? - Ben non Madame, c’était pour vous charrier et mettre un peu d’ambiance. - Apparemment c’est raté jeune fille ! Bon, revenons à nos moutons. - Des moutons, alors là je comprends rien. - Non Jordan, c’est une expression. - Madame c’est quand qu’il commence le cours, j’va l’dire à mes parents ! - Mais il a déjà commencé. Pas la peine de monter sur tes grands chevaux. Tu veux que je parle encore à tes parents ? - Euh, j’aimerais pas trop, et pis on a pas d’chevaux, mes parents sont pas assez riches. - Maîtresse, c’est quoi au juste qu’on est en train de faire ? - Bravo Mathilde, une question fondamentale,

Bilan tranquille.

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  Je veux finir ma vie en beauté, chacun aura relevé le paradoxe. Quand toutes les épreuves obligées sont derrière soi, c’est le repos du guerrier, valeureux ou pas. Le « jardin d’hiver » de qui vous savez me paraît bien triste. La mélancolie colle aux basques et m’emmerde royalement. Passés les devoirs, même si je suis encore dedans pour au moins cinq ans, on aspire à autre chose. Je prétends ne pas avoir attendu d’être vieux pour en profiter. Et je ne me plains pas, j’ai toujours eu des bonheurs dans la tête, même si la plupart de mes textes sont tristes, tout est différent de ce que l’on croit. Je ne suis pas en train de crâner en lançant une pseudo énigme. Qui parle des malheurs de ce monde n’est pas forcément un triste Sire. Ceux qui voient du soleil partout sont peut-être plus à plaindre. Être vivant, c’est aussi reconnaître que tout ne tourne pas rond (Le Forestier). Je préfère les Prophètes de malheur aux autruches. Ceux qui voient du bonheur partout vous planteront le couteau

L'écologie moderne.

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  Les loups ont mal aux côtes à force de se marrer. Les écolos ont prévu de compenser les bergers pour les « prélèvements ». Non seulement on les laisse festoyer, sans trop de risques, mais en plus, il n’y a pas d’addition. Ils sont sympas quand même ces écolos modernes avec leur coiffure en balais d’chiottes. Pour toucher les subventions, les bergers attachent les chiens et regardent la meute avec une calculette. Une affaire qui marche, comme autrefois les quotas laitiers. Avec un tel système, on a même réintroduit les ours en quantité industrielle. Ça coince un peu pour les randonneurs mort aux champs d’honneur. Bon, le risque zéro n’existe pas, petits dommages collatéraux, mais c’est le business qui l’emporte. D’ailleurs, marcher c’est con, enfin perso ça me fait chier, je préfère un bon match à la télé bières-pizzas-potes. Comme disait Coluche : « sportif va ! ». Les chasseurs râlent évidemment, on a rien prévu pour eux, toutes ces cartouches perdues c’est un budget quand même. Ils

Quand c'est flou...

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  - Vous écrivez « lu et approuvé » et vous signez. - Oh la la, mais je n’approuve rien, du charabia, des clauses trop confuses pour être honnêtes, des centaines d’alinéas barbares et indigestes, des renvois à vomir en bas de pages, quand c’est flou disait la mère Aubry … - Donc vous renoncez au contrat ? - Pas forcément, vous me refaites un texte de deux, ou trois pages s’il le faut, en bon Français intelligible. - Vous êtes dur en affaires ! - Vous voulez dire sans doute pas facile à berner. - Comme vous y allez, nos métiers supposent un protocole, disons, un peu complexe pour les profanes. - Les nigauds vous voulez dire. - Vous êtes trop négatif, notre entreprise est on ne peut plus respectable. - C’est vous qui l’dites, aujourd’hui, une petite recherche sur le net peut être salutaire, c’est comme pour la télé, séparer le bon grain de l’ivraie, à condition de disposer du bon tamis. C’est à ça que devrait servir l’Éducation Nationale, un budget pharaonesque pour accoucher de niaiseri

Libéralisme mon amour.

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  Les blagues à deux sous ou à dix, vu qu’aujourd’hui c’est l’euro, qui vaut ce qu’il vaut. Les Allemands veillent au grain, enfin depuis la crise générée par les amerloquains et celle des chinetoques, plus de balais dans l’cul, faut bien cracher au bassinet, le recrutement des culs terreux de l’Est a montré ses limites. Les culs terreux en question, comme partout ailleurs, et c’est tant mieux, ont enterré ce système à la con, même en Chine, et c’est pour dire, on ne veut plus se faire avoir. Pour le bonheur de tous, mon cul ! Allez dire ça aux Africains La Main Invisible au panier des ménagères du monde entier. La propagande s’essouffle un peu, même les gros salopards, qui s’engraissent de dividendes, commencent à douter, et c’est pas rien. Le FMI s’affole, il était temps me direz-vous, que la Bourse dévisse, alors tout le monde s’en fout, comme avec Pierre et le loup. Les petits boursicoteurs ont morflé, mais c’est une lapalissade, quand on veut jouer dans la cour des grands, on devr

J'aime.

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  J’aime la mer, le sable, les rochers, les vagues, les filets qui sèchent, là où il reste encore des pécheurs. J’aime les falaises, les embruns, les phares, et leurs gardiens, s’il en reste encore. J’aime les bateaux, petits ou gros, la couleur des voiles et des coques, tous ceux qui partent où je n’oserais aller. Les coquillages agrippés aux rochers ou sur la grève, enfin ceux-là sont morts. Je n’aime pas les cimetières marins, ni les cimetières en général. Les bars du port sont pleins à craquer d’anciens marins qui s’ennuient, de veuves d’anciens marins, de jeunes fiers-à-bras, qui rêvent de baleines blanches, là où il n’y a plus grand-chose à pécher, surtout depuis la trahison des Anglais. Les multinationales, dans ce domaine comme dans tant d’autres, ont tué les petits pécheurs, ou les artisans, ou les entreprises familiales, ou, ou … Jusqu’à ce que tous les petits ports, qu’on dit pittoresques, en Irlande ou un peu partout, deviennent des pièces de musée pour touristes désabusés,

Des nouvelles du monde II.

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  Pas de surprise, Poutine, sur ces vieux jours, s’est exilé en Chine. Avec son pote Gérard, ils ont construit une datcha d’inspiration asiatique. On les laisse pécher des Ouïghours, même s’il en reste peu. L’Ukraine a bombardé les terres de la Russie profonde de propagande surannée, le bon vieux temps des Tsars ou des Tsarines, des Moujiks, des icônes, des Russes Blancs, à grand renfort d’extraits d’un dénommé Tchekhov, d’un Pouchkine, d’un Tolstoï, ou autres. Les vieux ont essuyé des larmes, les jeunes ont retrouvé les Mac-Dos, et ont rejoint les revendications des jeunots iraniens sur les réseaux sociaux. Le Vatican a trouvé la solution idéale : un mandat de cinq ans, renouvelable une fois seulement, en installant des EPHADS sanctuarisés pour les élus, hors les murs évidemment. Trump, Tahip Yop et Bolsonaro, coulent des jours paisibles dans un asile pour d’ex illustres salauds, ils jouent aux jeux de pouvoir, avec la vodka, le thé ou le Coca Cola. Manu a pris une année sympathique a

Mes cocos, mes commentaires.

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  Les majorettes, c'est un truc de pervers, il faut demander aux femens de manifester à leur côté!(avec yl5). L'éloignement génère imagination et fantasmes, on en oublie parfois les proches qui appartiennent à notre quotidien. Sauf quand ils partent loin. (avec aile68). Ce matin, un lapin, m'a couru après. C'était un lapin qui avait un gros zizi. (avec Vivi). Chimène la vie que ch'veux!(avec HL). La geôlière a été remisée dans le placard à balais. (avec yl5, à propos de la mère supérieure des Miss). On devrait garantir une ambiance agréable et supprimer tous ces petits chefs de m ... permettre aux corps et aux esprits de ne pas s'abîmer, on devrait redevenir humains. Si les gens n'en peuvent plus du travail, ce n'est pas un hasard! (avec René Kalfon). L'eau est polluée c'est sûr, mais faut bien faire un sacrifice pour le pastis. (avec François Ville). Il y a aussi le black Friday, font chier ces Anglo-Saxons, nous c'est les gilets jaunes made

Les militants et les autres.

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  - Alors jeudi tu fais grève ? - Pourquoi, c’est obligé ? - Pas du tout, libre à toi de te faire bouffer. - Oui alors moi les grèves « fourre-tout » je dis que ça sert à rien, sauf à gagner un retrait sur salaire. - Tu n’as pas l’âme d’un militant, c’est sûr. - Je n’ai jamais prétendu le contraire, à chacun ses talents. - Mais ouvre les yeux, ça pète dans tous les sens, le climat, le pouvoir d’achat, les entreprises qui ferment, après nos paysans la « mode des suicides », comme disait l’autre abruti, va gagner les petits commerçants, rien que de penser à tout ça, ça m’épuise. - Ménage-toi mon vieux, c’est bien ce que je disais, une grève fourre-tout. - Tu ne penses qu’à toi ! - Ben évidemment, si je devais lister ceux qui pensent à moi, ça prendrait pas des plombes. - Tu es cynique et méchant. - Eh ben, pour un militant je te trouve bien naïf, t’aurais dû te faire moine ou curé. - Nos camarades … - Oh la la, en plus tu t’es trompé de siècle. - T’es qu’un couillon ! - Je suis sensible

Respect.

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  Pour mémoire,Chateaubriand n’est pas mort à Sainte Hélène jeune  homme. Ah bon, c’est votre père qui vous l’a dit, alors je respecte sa parole , même s’il a un peu confondu. Non, je n’ai rien dit de mal sur votre père, j’ai dit qu’il a dû confondre. Oui, j’accepterai volontiers de le rencontrer. Il est costaud ? Grand bien lui fasse, mas je ne vois pas le rapport. - Vous avez, semble-t’il, tenu des propos humiliants sur un responsable légal devant une de vos classes. - Pas du tout Monsieur le Principal. - Inutile de nier, il y a autant de témoins que d’élèves dans la classe en question. J’ai demandé à votre Inspecteur de venir vous inspecter. - Mais j’ai déjà été inspecté l’an dernier. - Et alors ? Certaines circonstances imposent des garde-fous, vous appartenez à la grande famille de l’Éducation Nationale, à ce titre, vous devez être exemplaire. Service public, service public ! - Je vais me plaindre auprès de mon syndicat. - J’étais prêt à vous couvrir et à vous épauler, mais là vou

Des nouvelles du monde

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  En Afrique on détourne le fric, les auto entrepreneuses s’échinent pour que dalle. En Amérique le rêve ne fait plus recette, il était temps me direz-vous. En Argentine, le messie est revenu, mais la dette et la misère restent abyssales. Les Talibans prospèrent, après les Russes et les Ricains, qu’ont-ils à craindre ? Bolsonaro a copié sur le grand frère, pour un putsch d’un autre âge, ou pas adapté, on se demande bien lequel des deux est le plus débile. Aux Philippines on zigouille les dealers et la clientèle, il fallait y penser. François devra chercher un appartement, trop peur de gêner ! L’hiver s’ra chaud en Ukraine, on attend le gel pour faire passer les chars. Macron se prend pour Poutine, il a sorti le 49,3 pour un troisième mandat. Le bordel redouté a fait pshitt, pour citer Tok Tok, en 2030, si les petits aléas climatiques le permettent, on prévoit de repousser l’âge légal à 80 ans. Nos vieux n’ont pas de travail en attendant ? Qu’ils se bougent le cul, pratiquement tous les

Commentaires bienveillants mais sincères.

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  Moi c'est l'inverse, je n'ai jamais eu de portable, et j'ai profité de la nouvelle box orange pour ne pas rebrancher mon fixe. Contrairement à mes textes lugubres, pas tous, il n' y a que de belles et joyeuses images dans les tiens. Être bien et heureux dans sa tête, n'est-ce pas la garantie d'un Noël toute l'année. C’est pour ça que je commente tous tes textes, j'essaie de percer ton secret. (avec aile68). Excellent! Il a dû lire "alcools", Bukovski, Hemingway, Rabelais, et tant d'autres. Se saouler de mots, et pourquoi pas? (avec François Ville). Génial, rites d'initiation scatologiques, j'ai adoré. On aimerait que ce soit le début d'un roman du grand HL! Enfin "on", moi en tous cas. S'il y avait la nourrice, on aurait un passage freudien croustillant, avec ton humour qui ne l'est pas moins. (avec HL évidemment!). Peu importe l'âge, combien de morts vivants, dont certains sortent à peine de l'ad

Accrochés là-haut ou pendus.

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  Bouts de cœurs accrochés  Ayant appartenu à des âmes défuntes Les miens seront bientôt là-haut Quelques décennies encore Quelque années peut-être Dans l’infiniment grand Non pas des étoiles éteintes Mais d’infimes traces Nos sourires anciens Fondus dans le magma Comme nos souvenirs Éclatés dans le néant Météorites inoffensifs Condamnés à l’errance Le pire serait de rester conscient Une mère Un père Une enfance Des frères et sœurs  Enfin je ne sais plus Comme dans le désert Mais pas de dunes ou de mirages Encore moins de soleil Effleurer des planètes Que jamais on ne visitera Condamné(e)s vous dis-je Ni tempête Ni même une petite brise Accroché(e)s là haut Qu’on arrache les souvenirs  Que l’on soit fondu(e)s dans le Grand Tout Mieux que ce silence Cette apesanteur stupide Cette nausée éternelle Est-ce là le Paradis promis L’Enfer aurait fait l’affaire Se morfondre et souffrir Oui mais pas tout seul Imaginer un caillou Doté d’une conscience Incapable de se  mouvoir Tout peut se concevo

Les loups inutiles.

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  Un artisan à court de mots c’est pas grave, chacun son métier. Allez dire ça aux dindons qui se croient maîtres de la basse cour. Et pourtant l’érudition tue, comme sur les paquets de tabac. Je vaux rien, pourtant j’ai été écolier, lycéen, étudiant, j’ai un métier que je fais au mieux. Voilà l’erreur, et tralala ! Ce sont des loups inutiles, pour ce qui concerne l’humain, ils plantent leurs crocs dans tout ce qui prétend à quelque velléité, aussi modeste soit-elle. Ils paradent du soir au matin, aucun ne leur résiste, car chacun a ses doutes, et c’est là le talon d’Achille. Beaucoup me diront qu’il y a plus grave. Il y a toujours plus grave. Les braves gens, dont j’espère faire partie, les laissent parler, mine de rien il en reste toujours quelque chose. Grâce à ces abrutis, le peuple se sent humble et se soumet. Et cela dure depuis l’avènement de nous autres. Reconnaître à chacun sa valeur tant que le système, qu’on dit démocratique, ne reconnaîtra que cette engeance, tant que les é

Du temps pour la planète.

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  Du temps encore pour notre planète, ben il en reste encore pour nous, et c’est bien là le problème. Qui pourrait nommer les espèces disparues, à part les spécialistes ou ceux qui s’en préoccupent un peu. L’heure est au prix des matières premières, du carburant, de l’énergie, du caddie des ménages et, accessoirement, des Ukrainiens. Putain, on peut pas être partout ! La réforme des retraites est un pétard mouillé, les 65 ou 67 ans sont déjà dans les faits pour éviter la banque alimentaire. Les jeunes vont casquer sur ces deux plans, sans compter la dette et tout ce que j’ai oublié. Et les générations précédentes ont casqué aussi pour toutes nos décennies de paix et d’insouciance. Qui peut dire que l’Histoire est morale ? Être né(e) au mauvais endroit, au mauvais moment. Mes parents ont prospéré avant les crises pétrolières, mes grands parents ont connu l’occupation et le rationnement, nos enfants connaîtront les crises climatiques, que personne n’a vu venir évidemment. Ouais, vous dev

Notre Dame de rien.

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  Notre Dame des déchets, des exclus, du sous gratin, pour dire le mieux, de la fange, des ectoplasmes qui vivent quand même, des asticots qu’on tolère, tant qu’ils n’envahissent pas les quartiers chics, de la misère, qui fait qu’on ne se sent pas trop mal, chacun en ce monde a son utilité. Notre Dame de rien qui parfois nous oblige. Bon un billet par ici, quelques pièces par là, c’est pas non plus la mer à boire. - « Eh mec, t’as pas cinq euros ? » - « Putain ça augmente ! » - « C’est l’inflation mon gars. » On a plus de repères, dites-moi donc en quelle époque on en a eus ? Les gens se désespèrent, c’est pas nouveau, le tout est de savoir jusqu’à quel point, le « tout est relatif » ne convient qu’à ceux qui s’en sortent pas trop mal. Notre Dame, l’autre, semble renaître de ses cendres, ça prendra plus longtemps que ce qu’avaient promis les politiques de ce bas monde, mais croyants ou athées en ont pris l’habitude. Les pickpockets s’impatientent et sont au chômage technique, on vous d