Prédire.
Prédire ce que l’on veut, avec les moyens que l’on a, avec ce que l’on est.
Prédire pour ou contre soi-même.
Prédire la fin du monde ou des ennuis.
Prédire comme on tricote ou joue au loto.
Prédire que l’autre sera maudit ou heureux, selon le degré de haine ou de naïveté.
Je ne suis pas ce que tu es, ou encore, je suis ce que tu n’es pas.
Les grands, les petits, bof, ça se discute et ça dépend des jours.
Les grands, les vrais, savent que c’est pas toujours dimanche (pour citer l’illustre).
Ceux qui comprennent que la peine est partagée ont tout compris.
Maudire ne fait du mal qu’à soi-même.
Prédire qu’un jour on sera beau fait que la vie sera moche.
Nous sommes notre propre richesse, essayer au mieux de l’investir en évitant les plans foireux.
Nos parents ont fait au mieux, un peu de nature, un peu d’éducation, beaucoup d’amour et de bienveillance, là il faut bien reconnaître que tous n’ont pas eu cette chance ?
Advienne que pourra.
C’est vrai que la vie ressemble à la loterie, même si on a rien compris à l’école quant aux probabilités en maths, avec le recul, je n’ai plus de complexe, un truc abstrait mais passionnant, passionnant mais abstrait quand même.
Tu seras grand mon fils, ma fille tu seras grande, ou inversement pour respecter les canons de ce siècle.
Iel a grandi(e), putain j’m’y perd, je n’suis même pas sûr de l’orthographe, dans le meilleur des cas en taille et en mesures.
Chacun prédit pour sa progéniture les plus hauts sommets, plus dure est la chute pour qui a trop rêvé.
C’est oublier que les petits ne sont pas responsables, ou que, chacun à son niveau, a connu des échecs.
Pour conclure sagement, mieux vaut ne pas prédire, faire au mieux ce que l’on sait faire et se laisser porter par le vent.
Commentaires
Enregistrer un commentaire