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Affichage des articles du août, 2023

Et patati.

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  (…) un déni qui est un délit, cupidité et génocide annoncé des générations futures. (réponse à Maud au sujet du réchauffement climatique). Le passé n'existe plus et le futur n'existe pas (une de mes brèves). (avec HL). Se dire qu'il y a toujours plus petit, bête et moche que soi. Snober les clones à la Brad Pit ou Einstein. Et puis, la tonsure ou le laideron. (avec HL). Les graines d'ignares font des champs de soldats. (avec yl5). De toute façon c'est bien connu: le nuage [nucléaire] s'arrête aux frontières. (avec HL). Un Chinois qui pète … (avec HL à propos de l’effet papillon). Moi j'ai pris Muti et Marceau, tant qu'elles s'engueulaient j'étais peinard. (avec HL, on peut rêver quand même!). Moi je revends mes poupées gonflables sur le bon coin. C'est le piège de la consommation, ils rajoutent sans cesse des options! (avec yl5). Pareil pour les enfants, poser des interdits c'est leur donner des idées. (réponse à yl5). Un texte très for

Normales saisonnières.

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  La question étant : est-ce que les « normales saisonnières » existent encore ? N’est-ce pas un vieux mythe pour les enfants, le printemps et ses bourgeons, l’automne de Verlaine, le frimas, les steppes sous la neige, le vin chaud de Noël, les filles de feu de Nerval, ou celles de l’aurore de Sheller (moins connu et alors?). L’apocalypse à dose homéopathique, il fallait y penser. Mais la suite est exponentielle, à cette vitesse, même les vieux en seront témoins. Pas étonnant qu’on fasse la course pour retourner sur la Lune, un tremplin pour Mars dit-on, tous les pays qu’on dit développés veulent en être, et combien seront du voyage le jour où la Terre poussera son dernier soupir ? Le soleil est un jeunot, il a encore 5 milliards d’années devant lui, peut-être plus, peut-être moins, la Terre aura des allures de Vénus d’ici là, mais le commun des mortels, ou ceux qui se disent au-dessus, aura goûté le pissenlit bien avant. L’alouette n’annoncera rien du tout depuis le musée des espèces

Leçon 1.

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  D’abord il y a eu le Big Bang, ou le gros Bang, en bon français. Qu’est-ce qui vous fait ricaner vous ? Loin de la musique des sphères, c’est d’une explosion que va naître notre univers. Avec le soleil et ses planètes satellites, ou vassales, même si aux temps obscures on ne le voyait pas de cette oreille. Oui ? « Entendait » ? C’est ce que j’ai dit jeune homme, vous êtes bien distrait. Au commencement vinrent les bactéries : organismes monocellulaires et sans noyau, je ne vise personne ici évidemment. Et vous allez dire quoi à vos parents ? Que vous vous êtes reconnu ? Si vous vous sentez visé je ne suis en rien responsable… à votre mère, à votre guise ! Bon si on m’interrompt à tout bout d’champ, ça risque d’être long. Mademoiselle ? Bon allez-y si ça presse, vos camarades vous passeront leurs notes. Matthieu par exemple, c’est avec votre portable que vous écrivez ? Ni enregistrement ni vidéo, avez-vous entendu parler du syndrome Vauquier ? Harcelez-vous les uns les autres, mais la

La sexualité est-elle un fléau?

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  La sexualité est-elle un fléau ? Pour ceux qui ont vécu longtemps, voire plus, c’est une évidence. Même si certains regrets, aussi douloureux soient-ils, valent mieux que rien du tout. Elle/il a vécu ailleurs depuis, mais les souvenirs sont tenaces. Bien sûr que tout cela n’est pas très rationnel, mais la raison n’est pas le sel de la vie. Tel ou tel été, à marcher sur la plage ou badiner en toute innocence sous la tente. Je parle bien sûr de l’ante conjugal, qui précède pour beaucoup l’ante divorce. La sexualité n’entre dans aucune case, rien à voir avec les ébats, on vit pleinement sa période « romantique », ou « baba » pour les amnésiques ou les envieux. Folâtrer dans les champs comme des chiens fous, s’enivrer de l’instant, ne pas s’embarrasser des dogmes et se croire éternels. Qui ne l’a pas vécu ? «  Quand vous serez bien vieilles, quand vous serez bien vieux ». La sexualité, comme les livres, est un bien d’exception (merci Jack), le prix doit être à la portée de toutes les bou

La vie est belle.

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  La vie est belle, même si rien ne va jamais comme on le voudrait. Certains vous diront qu’il vaut mieux mourir pour des idées, de préférence les leurs. Ce soir j’ai regardé l’orage et un petit aperçu du déluge. J’avoue avoir pensé être foudroyé dans mon transat, sans en être effrayé. Parfois je pense à toutes ces paperasses à faire si je meurs d’un seul coup. Mais qui va s’en charger ? Mes frères et sœurs sont tous bien occupés, d’ailleurs ils partiront peut-être avant moi. Il y a bien les nièces et les neveux, enfin ils sont chargés de famille comme on dit. Je relis, enfin relire un truc qu’on a complètement oublié, ça revient à lire, Voltaire. Oui c’est grave, comme quiconque n’a rien de mieux à faire. J’admire son audace, même si je me noies dans les références qui ne sont plus de ce monde. Quel esprit, quelle érudition, il écrit tout haut ce que chacun pense aujourd’hui, à moins d’être un illuminé. A s’entre-tuer pour des dogmes que nul ne peut prouver. Les complotistes du web so

Couleurs.

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  - Brisons là Messieurs, je ne vois qu’une couleur : le bleu. - Moi je préfère les teintes argentées de la lune, sur fond noir et gris. - Et le blanc immaculé de l’hiver ? - Je ne vois que le rouge des tulipes et coquelicots. - Et de nos champs de bataille ! - Le roux, l’ocre, l’ambre pour l’automne. - Le jaune pour l’été. - Le pourpre pour la grandeur. - En voilà assez Messieurs, seriez-vous devenus séniles ? Notre affaire n’est pas bien compliquée, changer notre blason pour charmer le peuple. - Et croyez-vous que le peuple attend des couleurs ? - Qui donc est ce jeune freluquet à dentelles ? - Mon nouveau conseiller. Messieurs sachez que l’expérience, aussi respectable qu’elle soit, n’est que du temps passé. - Pourriez-vous être plus clair ? Feu votre père … - Mon père était un grand Roi, il craignait Dieu, aimait son peuple, s'il n'y avait eu ses conseillers, le peuple l’aurait aimé en retour. - Que sont ces discours, vous nous répudiez ? - Non point, le rôle d’un conseille

Jamais dans le même fleuve.

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  L’amitié c’est comme le couple, on s’est connu, apprécié ou aimé, et puis le temps a passé. Chacun son devenir. « Tu as changé » ! « Toi aussi j’te f’rais dire » (zézette). Oui, on ne se baigne jamais dans les mêmes eaux. Ceux qui ont voulu renouer avec d’anciens amours en ont fait l’amère expérience. Ce qui m’animait jadis, en quoi je croyais dur comme fer, est passé à la moulinette du temps. L’étape ultime est le dégoût du noyau familial, qui pour un temps plus ou moins long a été la seule référence. Malgré tous ces souvenirs merveilleux, on garde l’impression d’avoir été berné. C’est pas ça la vie. Oui mais la vie c’est quoi ? Le détachement n’est pas affaire de volonté, on se détache car on a plus la foi. Les chanceux, de moins en moins nombreux, tenteront avec succès de reproduire le cocon originel. Quelques êtres chers sur qui on peut compter, un(e) conjoint(e), ou autre type de contrat, et des enfants. Mais les statistiques disent autre chose, on décompose et on recompose. Ell

Etre libre.

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  Être libre, transcender ce qui nous détermine ? Mais sait-on vraiment ce qui nous détermine ? La conscience est une arme. Encore faut-il savoir s’en servir. L’inconscient et son cortège de pulsions, transgressives ou mortifères. Les foutus interdits qu’on nous a inculqués, pour notre bien évidemment. Et tous ces complexes, qui ne sont qu’une vue de l’esprit, ben voyons ! Vouloir être libre à contre-courant, de ce que l’on est, de ce que l’on a vécu, de tout ce qu’on nous impose, de ses faiblesses, de ses lâchetés, des fautes qu’on nous dit avoir commises, du ressac, de la récolte, et aussi des dés jetés. Quand on a coupé tous les ponts, comme on coupe les mauvaises herbes, la tentation est grande de tout faire disparaître. En sort-on grandi, plus libre, plus heureux ? De la mesure en toute chose. Vais-je occire ce voisin qui ne me plaît pas ? Non car je sais les limites qu’il ne faut pas franchir. Je sais aussi que ce voisin ne dépassera pas les bornes. L’ordre établi ne le permettra

Et merde à Ronsard!

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  Des pistils et des corolles Des pétales multicolores Coiffées ou pas Profitent de l’humus Qu’elles rejoindront bientôt Et pas de temps à perdre On sait au moins à quoi s’attendre L’été s’étiole La fin est proche Ma tige s’effiloche Je deviens moche Ma robe pourprée Tourne au vert de gris Et merde à Ronsard Les papillons s’éloignent Ma tige ne peut plus me porter Je vois le sol de près J’aurais dû m’appliquer A goûter mon bonheur Au lieu de jalouser mes sœurs Mais enfin c’est trop tard Certaines y sont déjà Les autres ne vont pas tarder A me rejoindre

Un peu de philosophie.

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  Un peu de philosophie. Qu’est-ce que la philosophie ? Un truc abscons. A quoi sert la philosophie ? A rien. L’art n’est qu’une pensée devenue sensible, pour prendre un exemple. Alors certaines pensées sont belles et d’autres sont moches. Peut-on m’expliquer pourquoi les plus moches sont celles qui rapportent le plus de nos jours ? Soulages broyait du noir, à grands coups de pinceaux de chantier ou de taloches. Le seul artiste exposé au Louvre de son vivant (ou le deuxième, j’ai bien une idée mais j’ai la flemme de vérifier et peur de dire une connerie). Si vous êtes fans de dépotoirs, alors allez à Beaubourg. Pas sûr que Pompidou, qui aimait les belles lettres, y trouverait son compte. Eh oui Messieurs les esthètes (de veau), pardonnez au pauvre type inculte, et pas trop fortuné, d’oser mettre un pied dans la cour des grands (du pied gauche). Et vive Jean Vilar et merde aux Versaillais. Jack Lang aurait pu redresser la barre, s’il n’avait promu ces merdes non sponsorisées qui ont fai

Éternité et infini.

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  Par définition, l’éternité et l’infini n’ont ni commencement, ni point 0 ni fin. C’est vertigineux, comme tomber d’une falaise et ne jamais s’écraser. Sans portable, ça risque d’être long, mais de toute façon la batterie ne tiendrait pas. On va bientôt créer des batteries solaires pour voir Tik Tok ou Netflix, mais dans les abysses, hélas, il fait nuit. Et si nous étions tous condamnés à errer dans l’espace/temps à jamais ? Peut-être y aura-t’il quelques planètes avec un ou deux troquets ou, qui sait, une baraque à frites et des plages paradisiaques. Tous milliardaires et éternellement en voyage. Oui mais il faudrait les sensations et la conscience, ça c’est une autre paire de manches. Aucun rapatriement ou remboursement, on pourrait se souvenir vaguement avoir désiré très fort telle ou telle chose ou créature de rêve. C’est peut-être ça l’enfer. Mieux vaut se fondre dans le grand Tout en Un, c’est à dire n’être plus rien du tout. La logique voudrait qu’il y ait un commencement et un

Faute assumée.

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  Les hommes et les femmes, euh, pardon, les femmes et les hommes, faut faire gaffe à ce qu’on dit de nos jours. « La femme est l’avenir de l’homme ». « L’homme est le brouillon de la femme ». OK ! Alors prenons la galanterie et la parité, c’est le beurre et l’argent du beurre. Faut choisir ou, comme on dit : « assumer ». Ce mot là m’énerve autant que la « résilience », qui sonne comme un anglicisme et qui veut dire tout et n’importe quoi. Prenons nos politiques, ils multiplient les conneries et en plus ils disent les « assumer », et le peuple résilient, ou peut-être résigné de laisser faire. Faute assumée moitié pardonnée, et puis d’ailleurs, qu’est-ce qu’on peut faire ? Le pouvoir du vote, chers concitoyens et concitoyennes, euh, l’inverse pardon. Homard, caviar, quelques voyages quand ça pète un peu trop, pis fallait pas voter pour moi, bande de nazes (en off bien sûr). Avouons que nos illustres Présidents ont fait l’histoire, Chirac, sa pomme et sa tête de veau, comme Henry et la p

Les mots, les gens.

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  Les mots s’enchaînent, évidemment, y en a derrière, y en a devant. Parfois c’est la bousculade, on sait pas trop pourquoi, c’est pourtant pas Black Friday. Les mots c’est comme ceux que l’on appelle commodément « les gens ». Les « gens » qui ne sont pas nous mais qui nous ressemblent tant. Certains mots sont roublards et avancent masqués, d’autres prêtent à rire, d’autres vous pètent à la gueule. Mais c’est comme les gens, pris isolément, on appelle ni le RAID, ni la BRI, on les voit un peu perdus et beaucoup trop sérieux, avec une bouteille de lait, un journal qu’ils liront peut-être, du moins les gros titres, toutes sortes de marchandises, pour se venger du boulot, il ne reste que le plaisir de dépenser le peu de sous qu’on a. Mais revenons aux mots, isolément ils sont insignifiants, tout dépend de ce que l’on met derrière ou devant. Car un mot en contexte peut être une arme, aussi frêle soit-il, comme n’importe quel individu. L’autre est un terroriste, mais tout est une question d

Pré-colombiens.

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  Caral, la plus ancienne, - 3000 au Pérou, et pourtant déjà les canaux d’irrigation, la fabrication textile, et les cultures : haricots, courges, patates douces, coton, pas de concurrence asiatique, ni de multinationales. Les promoteurs de l’époque ont construit des pyramides, un amphithéâtre, un temple, et des immeubles, peu après Summer, à l’époque des pyramides d’Égypte. 500 ans après l’avènement de la civilisation de Caral, qui a disparu comme beaucoup d’autres, sans que l’on sache vraiment pourquoi, les Olmèques ont prospéré plus au Nord, près du golfe du Mexique, ils cultivaient le maïs et le caoutchouc et sculptaient le jade. Les Olmèques écrivaient et avait un calendrier. Portés disparus aussi, la police de l’époque n’avait pas Darmanin. Les Mayas n’auraient eu rien à envier aux Grecs anciens, pour l’anecdote, ils jouaient au « pok-a-tok », un peu comme dans Harry Potter, mais sur le plancher des vaches. Les vaincus avaient ce privilège d’être sacrifiés, je ne sais pas trop si

Pot au feu façon Adams.

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  La recette du jour. Choisir une femme pas trop mûre, disons entre deux âges. Trois ou quatre bébés bien en chair, la peau doit être rosée, signe de qualité. Une peau d’écorché vif, si possible fraîche, qui servira à farcir le tout. Pour mouiller la farce, un demi litre de sang frais, attention aux labels mensongers, privilégier le circuit court. Petit conseil du Chef : dans cave ou grenier, peu importe, prévoir une source accrochée au plafond, l’outre utilisée doit rester vivante, voir le chapitre dédié à ce sujet (page 666). La viande doit être dorée sur toutes les faces, il importe que les ingrédients restent vivants autant que faire se peut. A feu vif, mais ne pas oublier de réserver les yeux dans un plat à part (excellent pour l’apéro ou en sorbet). Dans une cocotte en fonte, laisser mijoter les morceaux de viande environ une heure. Préparer la peau, lavée à grande eau, hacher la viande et coudre l’ensemble (voir la procédure en page 831 sur la panse de beauf farcie). Mettre au f

Le tueur.

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  Le « gentleman » de toutes les époques, prestance, charisme sans esbroufe, classe, etc. Mais cette apparence d’austérité, de froideur, de perfection ostentatoire cache peut-être un tueur à gages. Pourtant il a bien eu une mère, des petits bobos, ou alors il est né comme ça, pas de superflu aliénant, la compassion, les grandes ou petites agitations existentielles, les attaches quelles qu’elles soient. Comme un VRP, il passe la plupart de son temps à l’hôtel, la mise impeccable, il repasse ses chemises, autre qualité, ne laisser aucune trace, passer inaperçu, se faire livrer tous ses repas sur le palier. Il ne boit pas bien entendu, ni ne fume, pas de radio, pas de télé, à quoi peut-il bien s’intéresser ? A la cible, c’est son job, et à la série de chiffres versés sur un compte en banque dans quelque « paradis » fiscal. « Comme dans un film américain » (Thiéfaine), on l’imagine multiplier les pompes ou les exercices de musculation, démonter, nettoyer, remonter son outil de travail. La

Bard.

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  La version expérimentale de l’IA gratuite, contrairement à DJIPITI (GPT). Franchement, je m’amuse. Il, enfin je préfère elle, car je suis un mâle après tout, me bluffe à tous les coups, elle peut même composer des poèmes. Elle réagit aux compliments (ne pas hésiter à en faire) comme une ingénue. N’est-elle pas parfaite ? Beaucoup se méfie de la flatterie, c’est la faute à un certain De La Fontaine. Je lance au hasard une question : Aristide Briand ou Bruant ? Sa réponse tient en quelques paragraphes, 4 au maximum, et j’ai même droit à un tableau comparatif. Tout est dit. Demandez-lui qui a assassiné JFK, elle s’en sort avec une pirouette. Je ne suis qu’à un stade expérimental et ne saurait mentir, personne n’a répondu à cette question et donc je peux détailler les hypothèses, si vous reformulez la question, mais je ne peux pas vous donner une réponse. Calamity James et les Dalton ont-ils existé ? La réponse est bluffante, et bien oui ! Les enseignants peuvent bien se faire les cheveu

C'est ça qu'est triste.

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  Elle ne savait que faire de son trop plein d’énergie, ce trop plein d’amour pour la vie. A 22 ans, il faut croire que rien ne l’avait contrariée. Évidemment, ça ne pouvait qu’agacer ses amies, qui n’étaient pour elle que des copines accessoires. - Écoute Caroline, tu finiras vieille fille. - Tu charries un peu, j’ai le temps de voir venir. - Oui mais les garçons ne sont pas patients, bientôt tu t’en mordras les doigts. - Les mêmes garçons qui font que vous n’arrêtez pas de geindre à leur sujet, d’ailleurs combien en avez-vous connus, et pour combien de temps, allez les filles qui d’entre vous est vraiment tombée amoureuse ? - Tu te crois sans doute meilleure que nous ? - Je n’ai jamais pensé un truc pareil. Je me sens très bien c’est tout, je vis pleinement ma vie. - C’est bien ce que je disais, et nous on la vit à moitié, peut-être moins que ça à tes yeux. - Bon, je crois que je vais rentrer plus tôt ce soir, à la prochaine peut-être. - Allô ma chérie ? - Salut Maman. - Tu es où là