Normales saisonnières.


 

La question étant : est-ce que les « normales saisonnières » existent encore ?

N’est-ce pas un vieux mythe pour les enfants, le printemps et ses bourgeons, l’automne de Verlaine,

le frimas, les steppes sous la neige, le vin chaud de Noël, les filles de feu de Nerval, ou celles de l’aurore de Sheller (moins connu et alors?).

L’apocalypse à dose homéopathique, il fallait y penser.

Mais la suite est exponentielle, à cette vitesse, même les vieux en seront témoins.

Pas étonnant qu’on fasse la course pour retourner sur la Lune, un tremplin pour Mars dit-on, tous les pays qu’on dit développés veulent en être, et combien seront du voyage le jour où la Terre poussera son dernier soupir ?

Le soleil est un jeunot, il a encore 5 milliards d’années devant lui, peut-être plus, peut-être moins, la Terre aura des allures de Vénus d’ici là, mais le commun des mortels, ou ceux qui se disent au-dessus, aura goûté le pissenlit bien avant.

L’alouette n’annoncera rien du tout depuis le musée des espèces disparues, tellement gigantesque qu’il faudra créer des succursales dans le monde entier, enfin les territoires épargnés par les vagues submersion ou le désert.

Pendant ce temps, on continue les guerres comme si de rien était.

Et les affaires évidemment.

Le Dieu miséricordieux aura raté le train, il aura oublié le retour du Messie dans son agenda, enfin même les patrons sont faillibles, c’est bien connu, c’est la faute des secrétaires.


- Bon patron, on fait quoi ?

- On fait tout pour que l’affaire ne s’ébruite pas, et je veux tout le personnel sur le coup !


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