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Affichage des articles du janvier, 2024

Terminus.

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  - Terminus mon bon Monsieur, enfin « bon » reste à voir, vous me comprenez n’est-ce pas ? - Bien bien, vous pratiquez la mendicité en artiste, 5 euros vous conviendrait-il ? - En attendant le Yuan, qui ne saurait tarder, il vous faut payer en dollar. Sachez cependant que votre sort sera pesé plus tard, quelle que soit la somme. - Bon, mettons que vous m’ayez un peu diverti, je vous offre 10 euros pour votre peine, et nous serons quitte, car votre discours … - Je vois bien que vous ne m’avez toujours pas compris. - Votre discours m’ennuyait mais commence à me faire peur. - A la bonne heure, vous en avez pris du temps ! - Et que me reproche-t’on ? - Rien pour l’instant, mais vous êtes mort, désolé de vous l’apprendre, ce qui implique quelques formalités. - Je n’ai jamais été condamné. - Je vous crois assez intelligent pour savoir que ça ne suffit pas. - Bon Dieu ! - Ne rêvez pas, il délègue ces choses. - Et que faut-il à un mortel pour mériter un juste repos ? - N’avoir point failli. -

Le passé.

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  Quand on y pense, le passé n’est que poussière, ou peut-être moins que cela. « Quelques grains oxydés sur de la paraffine » (Charlélie Couture). Ces petits grains qui nous semblent des trésors, mais on est pas des écureuils. On peut bien remplir des malles ou des milliers de GO. Je ne me rappelle plus du visage de celle-ci. Avait-elle de gros ou petits seins ? A quoi bon, elle est peut-être morte, ou elle me survivra. Qui vivra verra, dans la série des expressions à la con … N’est-il pas mieux de s ‘inventer une vie passée de héros, la veuve et l’orphelin et tout ce fatras livresque ? Mon Dieu j’ai péché par manque d’ambition, décrochez-moi ce curé du portail qui sent l’ail et le mauvais vin (Brel+Higelin). J’avouerais à ma mère si elle ne m’avait castré. A qui donc se fier ? Le passé est imposture. Seule la jeunesse peut laisser quelques marques pures, comme dirait l’autre : tout le reste n’est que littérature. « Si Maman si ... ». On pleure pareil dans son HLM et dans sa maison d’a

Etre sage n'est pas être heureux.

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  Être vieux c’est se résoudre à surfer virtuellement sur la vague des désirs éteints. Ne pas ressasser surtout ce qu’on aurait pu faire, dans bien des domaines, mais  notamment celui de l’amour. Chacun a eu sa chance, même si on est vraiment trop con à 18 ans pour la saisir en connaissance de cause. La connaissance justement, de celle qui aurait pu nous permettre ceci ou cela, de celle qu’on acquiert quand il est trop tard. Être sage n’est pas être heureux, « beau et con à la fois ». En cela on serait en droit de dire que la vie est mal faite, que d’occasions manquées. Qu’il me jette la pierre etc. Trop d’interdits et de désinvolture, qui aurait su nous dire que les filles (ou les gars) n’en savaient pas plus, on prête à l’autre une expérience, et si l’autre était aussi démuni. A ce point précis, faut-il appliquer l’écriture inclusive : « démuni(e) », j’avoue ne plus trop savoir où on en est. L’autre est-il masculin par défaut même si l’on parle d’une femme, après réflexion oui, ça me

Réarmons.

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  Réarmons tous azimuts, au train où vont les choses, réarmons aussi la jeunesse, foin des uniformes et de la Marseillaise, rangeons le « vivre ensemble » dans les archives de la petite histoire, réarmons pour de vrai, comme pour la réforme des retraites : conscription planifiée de trente à dix ans. Que nos con-citoyens se rassurent, ce sera progressif et en fonction de l’année de naissance. Si la France devient l’Ukraine un jour, une probabilité de moins en moins farfelue, nous laisserons une trace dans l’histoire. Macron a cédé aux caprices du temps pour devenir Premier Consul et Empereur. Avec Yop Tahip pour conseiller et Donald évidemment. Fini le Droit de l’Hommisme et la décroissance à la Rousseau (oui, les deux Rousseau Mon Général), il est temps de revenir aux choses sérieuses. Enfin le paradis sur terre pour les investisseurs et la realpolitik, les ambassades servent d’entrées pour les tunnels devenus le « chez soi » des terriens. Enfin un peu d’action dans ce monde ennuyeux,

HL II et fin.

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  HL a vraiment disparu, comme une île engloutie, sa plume est restée dans un fossé, quelque part. J’adorais voir sa gueule de rocker qui me rappelait J.J. Cale. Peut-être qu’il fait des riffs là-haut, s’il est au paradis, pas de voisins mauvais coucheurs, comme dans la chanson de Bill Deraime : « Plus la peine de frimer ». HL tu vas nous manquer, je sais que ça fait chier certains, tu as choisi WLW pour exprimer ou crier ta nique à la maladie, et tu le faisais bien. Jamais tu ne t’es épanché sur toutes ces saloperies qui guettent tout à chacun, entre deux riffs et trois bières tu n’avais d’autre choix que de fermer les yeux. HL tu ne m’entends plus, car, comme moi, enfin s’il fallait croire ce que tu disais, tu penches pour la thèse des pissenlits. Le Grand Mystère dit-on, celui qui nous hante. HL j’attendais tes commentaires politiquement incorrects comme du pain béni, et la plupart me faisaient marrer, mais ça tu le sais/savais. J’en appelle à tous les « usagers » de ce site vieilli

Pesons le vide.

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  Pesons le vide. Comment ça c’est pas possible ? « Nos » politiques prétendent pourtant peser le pour et le contre. Moi je prétends que dans les deux cas, c’est le vide sidéral. Le peuple ne demande pas le « trop plein », n’étant pas habitué de la chose, mais, au minimum, un petit plus que rien du tout. Certes le peuple n’y connaît rien, et ne pas le museler, ou l’amuser, reviendrait à lâcher la bête. Chers compatriotes, cette nouvelle année fera voir les bienfaits des réformes mises en place. « Aie confiansssssssssssse ». Pour faire djeune et bloquer un autre djeune, on a écumé les maternelles à la recherche de la nouvelle élite. Fabius a pris un sacré coup d’vieux, mais le propre des records est d’être battus. On en vient à reprocher à la Nouvelle ministre de l’Education Nationale d’avoir mis ses gosses à l’abri. Le vrai scandale, c’est de lui faire porter le chapeau, mais enfin, c’est une femme, ne l’oublions pas non plus, ça élargit forcément le faisceau d’indices. Pour resserrer

En trompe-l’œil.

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  Plus d’images c’est vrai, un monde en noir et blanc peuplé de mots, plus ou moins bien achalandés. Mais les clients sont rares, pas sûr que les affiches tape-à-l’œil y changeront quoi que ce soit. Comme dans la « vie réelle », même si le concept fait de plus en plus débat, on s’accroche à quelques atomes, plus ou moins longtemps, qu’on a plaisir à lire. J’en connais un qui est parti dans le vide sidéral, on ne peut pas toujours avoir l’opportunité de dire au revoir, Lui ne s’embarrassait pas d’images, ses textes, en apparence mal foutus, nous faisaient rire aux éclats ou nous plongeaient dans un absurde que des flots de sang ne suffisaient pas à nous choquer vraiment. Les vrais aristocrates ne commentent personne, ils ne sont pas navrés néanmoins d’avoir peu de visites, sauf de leurs pairs. La mort de Short Edition n’est qu’une bataille perdue. Comment concevoir que l’infini internet soit à ce point décevant ? Des mises à mort j’en ai vues, j’ai failli y passer aussi, mais je préfère

Le pire peut cacher le meilleur.

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  Il y a toujours meilleur que soi, l’accepter avec philosophie c’est connaître ses limites et sa place, d’autres se motivent à se dépasser, les idolâtres  passent à côté de leur vie, les fainéants de la vie jettent l’éponge, les vrais petits en crèvent de jalousie. Cultiver ses qualités, car il faut déjà se persuader qu’on en a, vaut mieux que d’essayer vainement d’éradiquer ses défauts.  D’ailleurs chaque défaut a son revers qui est vertu. Le pingre jamais ne sera endetté, s’il pouvait ici et là relâcher les cordons de la bourse pour ceux qui l’aiment. L’angoissé chronique est souvent un employé exemplaire, s’il pouvait néanmoins accepter que ses collègues ne sont pas des juges. Les psycho-rigides font parfois de bons chefs, même s’ils devraient parfois faire un geste pour ceux qui lui pardonnent, voire l’admirent. Le « commun des mortels » n’existe pas, qui, en son for intérieur, souhaiterait être relégué ainsi. Chacun pourrait puiser sa force si le système ne lui avait collé une ét