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Affichage des articles du mars, 2024

Expier.

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  Expier mes fautes, lesquelles ?  Et pourquoi pas celles d’autrui tant qu’on y est ? D’ailleurs autrui est peut-être un brave type comme moi. La justice est là pour veiller au grain, même si, comme nos agriculteurs, elle manque de moyens. Il en est de même à tous les étages, autant crier au loup pour calmer les agneaux. Les caisses sont vides, voilà le fin mot de l’histoire ! Autrefois, on craignait les foudres du Seigneur, les nantis d’alors achetaient leur place au paradis, enfin personne n’allait manifester. Mais on massacrait les minorités, comme aujourd’hui, avec ou sans la sécu, ne tombons pas dans les « détails ». Aucun gouvernement ne convient ou ne conviendra, qu’on se le dise. Donc il faut bien inventer des trucs. Un tel n’a rien, cet autre n’a pas plus, bon on fait quoi Monsieur ? Chacun veut une part du gâteau, mais il n’y a jamais eu de de gâteau. On peut bien négocier les miettes. Tout le monde sait, ou croit savoir, que le gâteau est sur la table d’une élite cagoulée, f

Le ravi de la crèche.

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Pour aimer la vie , il faut être bien naïf. OK, le ravi de la crèche ne sévit qu’à Noël et en Provence. Jésus peut bien être né partout, de même qu’il parle toutes les langues. Les « start-up » auront tôt fait de s’emparer du concept, en matière de business tout est bon à prendre. Sandrine Rousseau a eu une révélation, ne vous moquez pas vous au fond, la Vierge est apparue pour redonner espoir aux activistes. J’invite ici quiconque à revisiter les chansons de Thiéfaine, qui, fort heureusement, n’est pas encore mort, étant encore trop jeune, contrairement à Giscard, qui rejoint un peu les élucubrations au sujet d’Elvis. Ici le correcteur s’emballe et me propose « pelvis », bon, no comment. Les gars les filles, faudrait ici qu’on s’emballe à notre tour, la vie c’est comme une batterie en somme. Mais pas de SAV ! L’IA bientôt nous fera passer pour des abrutis, bon, à part quelques génies ici et là, on s’y attendait un peu. Proust et Flaubert détrônés par des robots, on n’arrête pas le pro

Les loups.

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  Rien ne vous oblige à être mon obligé, enfin je ne vous ai rien demandé du tout. Si vous courbez l’échine pour avoir quelque récompense misérable, des miettes d’estime, un sourire contraint, vous n’obtiendrez jamais la confiance nécessaire pour voler de vos propres ailes et vous imposer en ce monde. A tous les échelons, les faibles sont les idiots utiles pour nourrir les loups. Nul besoin de vous torturer en comparaisons stériles, leurs crocs sont affûtés depuis des siècles. Dites-vous bien que leur faiblesse inavouée est de savoir que des êtres comme vous existent. Vous avez pour vous la jeunesse, la beauté, et surtout la bonté. Ceux-là ne vous chercheront pas querelle, ils vous tueront sur le champ. La force brute ne supporte aucun argument. Votre vie sera, en apparence, jonchée d’obstacles qui vous paraîtront insurmontables. Mais la conscience est la clé, plus de peur que de mal si la conscience reste tranquille. Ne vous épuisez pas à essayer de vaincre quelques loups, car il en v

Les patrons et les autres.

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  - Pas d’avis sur la question ? Alors on passe au vote et au sujet suivant. - Moi si ! - OK Lambert. - En qualité de délégué syndical … - Oui, oui, veillez abréger je vous prie, l’ordre du jour est long. - Et alors, les travailleuses et les travailleurs attendent des réponses concrètes, même si on doit y passer la nuit. - Allez-y, vous allez dérouler le même chapelet … - Vous devez respecter la voix du peuple, sinon qu’en est-il de l’abolition des privilèges. - Dites-moi Lambert, savez-vous en quelle année nous sommes ? - Vos sarcasmes ne vous épargneront pas le courroux légitime de la masse laborieuse. - Bon, je propose une pause cigarette et buffet. - Et que les bourgeois se repaissent, se moquant du peuple à genoux. - Bon, champagne les gars. - Voilà donc l’opium et le veau d’or, qui croyez-vous berner ? - Bon Lambert, t’arrêtes de nous faire chier, viens boire un coup, on a prévu du rouge pour ne pas oublier les prolos nostalgiques. - J’en appelle à Saint Blum, Jaures, Mendes Fran

L'heure de pointe des oreilles.

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  La COP 21 est partie en quenouille, tout en gardant l’esprit et la rime, nous préférons rester poli à cette heure de grande écoute. C’est l’heure de pointe des oreilles en somme, pointées ou rabattues, plus ou moins aguerries (voir l’œuvre de Pierre Perret pour une gamme lexicale plus large). Le philosophe, qui sévit sur ce site, a tout résumé : le point de non retour est atteint quand on a plus assez de carburant pour refaire « le chemin à l’envers », citation d’un autre philosophe. Le fond du lac est boueux certes, mais il l’a toujours été, que Jacques, non pas celui-là, l’autre, ait promis de boire un jour l’eau de la Seine, en dit beaucoup sur nos hommes que l’on dit « de pouvoir ». Le dernier en date pourra bien faire table rase des archives de l’INA, ou autres médias mis au placard : « Je n’ai jamais dit que j’allais faire ça, et puis ce que je n’ai pas pu faire, ou ce que j’ai mal fait, ne dépendait pas de moi. Après Jupiter, voici Marc-Aurèle. Le bon peuple n’en a que faire,

D'ac.

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  "Mieux vaut s'enfoncer dans la nuit qu'un clou dans la fesse droite". La fesse gauche eût été peut-être une alternative plus risquée en ces temps de wokisme. Ne parlons pas cependant, à ce propos, d’un en même temps fâcheux, soit entre les deux fesses. Chacun placera le curseur où il voudra. Un référendum serait peut-être salutaire, mais ne Mélenchon pas tout, la fesse droite pourrait tout aussi bien retrouver sa vigueur, même si beaucoup en doutent. En admettant que l’entre-deux a la cote, il faut bien reconnaître, ou confesser, que les tensions à l’international ne font que vaciller de l’une à l’autre. Un Macron peut bien s’enorgueillir de viser bien au centre. Pendant ce temps, en ces sphères que l’on dit hautes, on gamberge, on se gratte l’une et l’autre, sans trop savoir à quel sein se vouer. Quoi qu’il en soit, la nuit n’a que trop duré, il est temps d’enfoncer le clou là où ça fait mal. Poutine l’a bien compris, la Chine ne s’étant toujours pas réveillé, et l

Un au-delà possible.

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  Bon d’accord on était que deux, mais ça fait déjà un collectif, surtout si on a eu une hallucination partagée. Je ne sais pas si vous avez déjà vécu une ou deux expériences surnaturelles, de celles dont on ne parle à personne mais qui vous hantent un peu quand même. Il faut bien reconnaître que parfois on se dit, ne sachant pas tout expliquer, qu’un au-delà est possible. Mais enfin ! Dans les Alpes, j’étais avec des ados, n’étant qu’un ado avec quelques années de plus, mais la majorité vous donne des ailes, et pourtant, il faut attendre longtemps avoir de savoir vraiment voler.  Bref, une soirée dans un refuge à s’amuser à se faire peur avec des histoires glauques de revenants et autres. Une fille extra canon est apparue, sa copine et elle ont vu des phares devant leur tente. La copine est partie en courant. On a rassuré la donzelle, surtout moi, j’étais plutôt actif à l’époque. Une battue par deux, entre arbustes et petits rochers, les Alpes c’est un peu comme un jardin japonais. L’

Quand on ne peut plus.

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  Attendre tranquillement que la mort me surprenne. Voilà une bonne nouvelle, quand la mort vous surprend, c’est qu’il n’y a pas de souffrance. Si je me fie à la longévité de mon père, il me faudra attendre encore vingt sept ans. Et mon père n’est pas mort. Dans deux ans, c’est décidé, je pars en retraite. Foin du beurre dans les épinards avec une ou deux années de surcote. Quand on en peut plus, on en peut plus. Bien sûr, une fois retirées les primes et les années funestes dans le privé, je perdrai mille euros, c’est pas rien. Un HLM en province et des efforts sur tout, mais ne plus travailler … Ce qui m’est pénible, je sais que je vais en choquer beaucoup, c’est de devoir me lever tôt. Certains matins je hurle en entendant le réveil, et j’appuie quatre ou cinq fois sur ce putain de bouton avant de me décider à sortir du lit comme on va à l’échafaud. Franchement j’ai honte car j’ai un boulot peinard, mais  je suis las des saloperies qui me sont arrivées et celles qui touchent mes coll

Gaffes papales.

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  Le Pape François fait profil bas en ce moment. Tout le monde attend les gaffes papales dans l’avion. Le champion c’était quand même l’Allemand, ouais, celui qu’a déserté. Ah non, on parle de renoncement. J’ai oublié son pseudo. Enfin faut avoir un grain pour abandonner une vie dorée à pondre des bulles. Un super EHPAD quand même. Certains ne connaissent pas leur bonheur. Si Biden était Pape, on le laisserait se perdre dans les jardins du Vatican à loisir. Trump aurait bien postulé, mais les chasseurs de têtes du Très Haut ne sont pas complètement abrutis. Les cardinaux sont nuls en affaires, chacun son job, ou sa croix. Les Illuminati ont bien essayé  d’approcher Poutine, ou Mélenchon, faute de mieux, mais enfin les voies du Seigneur, etc. Nous éviterons ici tout propos salace auxquels le lecteur de cette illustre revue sanctuarisée ne porterait ni attention ni quelconque pensée. Giscard avait dédicacé son roman sur Lady D au Pape (# fake news), depuis les Gardes Suisses veillent au

Pas sûr que ce serait mieux.

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  Déçu par le temps qui passe ou par le temps perdu, par l’orage  à répétition et le trop peu d’éclaircies. Les éclaircies, si on pouvait les mettre dans des bocaux, ou des pipettes selon la longévité. Pas sûr qu’on s’en porterait mieux, mais c’est comme reconditionner les vieux wagons, ce que fait la SNCF en ce moment, faute de mieux. Sauf que ce n’est pas une question de budget, les moments heureux restent congelés dans nos mémoires. La cryogénie sera sans doute possible un jour, vu la vitesse du progrès, mais jamais on ne pourra exhumer ces instants. Faire revivre des vieux atteints de maladies graves, il faudrait d’abord leur demander ce qu’ils en pensent. Je préfère la version « Robocop », même si j’ai trouvé ce film, ou cette série, aussi belle que déprimante. Ajouter des prothèses aux prothèses, maintenir la vie « quoi qu’il en coûte », et pour quoi faire Nom de Dieu ? Encore un film de science-fiction, dont Daniel-m, un ami, me rappellera le titre: les femmes ne pouvant plus fé

Labourer le vide.

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  Avez-vous jamais eu l’impression de labourer le vide, de tourner en rond, un éternel recommencement, on croit avoir accompli quelque chose et ça fait pssshhhitt, comme disait le dernier des rois fainéants. Enfin « le dernier » c’est peut-être parler vite, comme le fauve repu qui se dore au soleil après le massacre, sauf que le fauve est un fauve, enfin c’est son job si on peut dire. La nature nous apprend que jamais il ne faut se reposer sur ses lauriers, le combat continue jusqu’à la fin. Mais l’homme a su contourner cet obstacle non négligeable, même impotent et ventripotent, quand on en a les moyens, tout peut s’acheter, les meilleurs hommes d’affaire savent ce qui ne peut l’être. Et puis, n’y a-t’il pas la violence pour régler ce détail ? Certains peuvent se permettre d’être et d’avoir été, OK, ce n’est qu’illusion, mais qui n’en a pas rêvé. Un parfait salaud, car il y a perfection en tout, peut vivre une vie de pacha jusqu’au dernier souffle. Pour l’instant « ils » ne peuvent éc

Assez bourré pour commettre un texte.

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 Alors je pense être assez bourré pour commettre un texte. C’est quoi le sujet et la trame, putain, faut que j’réfléchisse. Je pourrais parler du boudin, mais les badauds vont bouder mon stand. Ouais prenez des notes car c’est de l’humour XXL, voire plus s’il existe une taille en dessus. Bon, comme nous l’avons vu au chapitre 301, page 12300, voir les annotations de l’auteur, on est pas sorti de l’auberge (avec on c’est singulier ou pluriel ? J’ai la flemme, vous Z’avez qu’à vérifier par vous mêmes). L’épicier du quartier, à coup sûr arabe, ne vous dira pas le contraire, car les épiciers arabes en ch… et pourraient bien fermer boutique tant les temps sont durs (remarquez l’allitération pesante, mais je ne suis pas un surhomme). Hier je me suis fendu le crâne sur la porte de placard, j’aurais pu faire croire aux collègues que c’est suite à une bagarre, pour faire le malin, et d’une, je ne sais pas mentir, et de deux ils ne m’auraient pas cru (les salopards). En tous cas, la porte de pla

Ce qu'il faut oser dire.

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  De la place de l’homme dans la nature. - Je suis plus important qu’un chat ou un cachalot. - Et tu peux me dire en quoi ? - Ta gueule ! Les vêpres ne font plus recette. - Oui Monsieur l’évêque, les paroissiens les boudent. - Mon bon, soyez donc à la page, j’entends de celles de Télé-Loisirs ou autres. Plafond de verre. - Le (F)RN nous tient par les c… pour les européennes. - C’est pas un scoop. - Oui mais là … - T’inquiètes, crois-en un vieux briscard, ils feront de la figuration au sein du machin, tout en continuant leurs magouilles sur les assistants fictifs. - M’enfin, la quatrième sera peut-être la bonne ! - Allez fiston, t’es jeune mais tu me plais, allons à la buvette. Du salaire minimum. - Françaises, Français, tout travail mérite salaire. La France peut s’enorgueillir d’honorer ce principe. Vive la République et vive la France. Soubirousnek. La vierge est apparue devant une tranchée en Ukraine. Les braves soldats, lâchés de tous bords, il faut bien le dire, sont pendus à ses

De la place de l'homme dans la nature.

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  De la place de l’homme dans la nature. - Je suis plus important qu’un chat ou un cachalot. - Et tu peux me dire en quoi ? - Ta gueule ! Les vêpres ne font plus recette. - Oui Monsieur l’évêque, les paroissiens les boudent. - Mon bon, soyez donc à la page, j’entends de celles de Télé-Loisirs ou autres. Plafond de verre. - Le (F)RN nous tient par les c… pour les européennes. - C’est pas un scoop. - Oui mais là … - T’inquiètes, crois-en un vieux briscard, ils feront de la figuration au sein du machin, tout en continuant leurs magouilles sur les assistants fictifs. - M’enfin, la quatrième sera peut-être la bonne ! - Allez fiston, t’es jeune mais tu me plais, allons à la buvette. Du salaire minimum. - Françaises, Français, tout travail mérite salaire. La France peut s’enorgueillir d’honorer ce principe. Vive la République et vive la France. Soubirousnek. La vierge est apparue devant une tranchée en Ukraine. Les braves soldats, lâchés de tous bords, il faut bien le dire, sont pendus à ses