Je n'aime pas la violence.
Je n’aime pas les voyages dans ces pays glauques, je n’aime ni les machettes ni les couteaux.
Toutes ces contrées infernales où la vie d’un homme ne vaut rien, où les femmes n’ont d’option que de se taire.
Je n’aime pas ces pays d’Amérique du Sud que chante Lavilliers, pourtant j’aime ses paroles, sa musique, son aplomb, un peu moins ses muscles.
Oui, l’État de Droit est un luxe sous nos climats tempérés, fendre un crâne, couper une main, putain !
Est-il besoin de tout cet arsenal juridique et abscons, la vie d’un être, la vie d’un autre, évidemment, dit comme ça, c’est esthétique, mais la violence n’est pas esthétique, et merde aux exercices de style, aux tournures alambiquées, qui voudrait chez soi de ces murs de sang ?
Je n’aime pas ces enfants qui portent un fusil, même un adulte qui a tué est damné à jamais.
Je n’aime pas ces guerres qu’on dit « propres » , la guerre est sale par définition, que les armées soient conventionnelles ou non.
Je suis dans mon fauteuil peinard, je peux taper ces mots sans crainte, je suis tout ce que ces autres ne sont pas.
Clavier ou plume, sans remonter plus loin, il en a toujours été ainsi, ceux qui commentent et « s’indignent », qu’ils soit médiatiques ou pas, soignent leur ego sans douleur.
Je suis autant coupable …
« Plus jamais ça », un slogan usé hélas.
Les marchands de mort ne connaissent pas la crise, ne l’ont jamais connue.
Si chacun d’entre nous pouvait ressentir l’angoisse ou la douleur que l’autre subit, mais Dieu nous a fait ainsi.
Les femmes, les hommes, de bonne volonté n’ont pas manqués dans l’histoire, putain quelqu’un peut-il nous expliquer en quoi nous avons progressé ?
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