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Affichage des articles du juillet, 2024

Joyeux non anniversaire!

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  Un an de plus c’est déjà ça d‘gagné, enfin ça d’moins à faire. Cette histoire de verre à moitié vide … Enfin quand le verre est au 3/4 vide c’est quand même un dilemme. Si encore il y avait une récompense au bout. Il y a du bonheur partout pour qui sait regarder loin ou autour de soi. Mais en plus d’être complètement myope, j’ai beau faire, je ne vois rien ici ou là-bas. Je ne sais pas si le bonheur est un don ou un apprentissage. Je soupçonne beaucoup de faire semblant de s’y connaître, car dire qu’on est malheureux, c’est avouer qu’on a raté sa vie, et comme la majorité s’accroche à cette fable, la vie sociale n’étant que compétition, on suit le troupe au des moutons de Panurge. Benjamin Franklin et Marc Aurèle, peu importe, le devoir et l’acceptation de ce qui ne dépend pas de nous. Par exemple, si mon Chef est un gros con mais que je fais le maximum au boulot, mon Chef restera toujours un gros con, ma conscience professionnelle dépend de moi, mais la connerie de mon « Supér...

Le retour des Barbares.

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  Bien sûr certains « Barbares » ont compris qu’il fallait mieux lâcher du lest et pacifier les territoires conquis pour aller plus loin, au lieu d’être obligés de revenir. Les peuples sont conquis quand leur liberté, de culte ou d’autres choses, n’est pas remise en cause, et qu’en plus on leur offre la sécurité. Les forcenés des massacres et de la terreur ont fait beaucoup de mal et n’ont rien compris. Tant qu’ils ont la supériorité stratégique et militaire, ils peuvent étendre leur ombre sur des régions déjà déchirées par des querelles stériles. Les Mongols ont battu le record pour la superficie, mais combien de pages dans les manuels scolaires ? La civilisation est comme un couteau suisse, pour durer il faut savoir tout faire, inventer des lois justes, non ce n’est pas forcément un pléonasme, promouvoir les arts et la culture, concevoir des infrastructures pour faciliter le commerce et les échanges, bien sûr, mais aussi la vie des gens. Prôner la tolérance aux temps des guerres ...

Fais pas ci, fais pas ça!

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  Il faut faire ceci ! Il ne faut pas faire cela ! Avec le point d’exclamation d’usage qui, à mon avis, n‘aurait jamais dû être inventé. Que de gourous du dimanche, parfois, je l’avoue, j’ai été tenté d’en être, pour le regretter plus tard. Tous ces pseudo marchands de bonheur, amateurs ou auteurs dans le rayon bien-être, sans parler des influenceurs sur la toile. Maîtrisent-ils seulement le sujet ? Eh bien non, car le bonheur n’existe pas. Des passions éphémères, un bon exemple de pléonasme, quelques poussées d’euphorie, et surtout beaucoup de quiétude et de sérénité acquises par l’expérience et le ras-le-bol du mal-être. Qu’on me parle « d’harmonie avec le cosmos » ou d’embrasser les arbres, ou encore de Mère Nature, enfin tous ces trucs à la con qui font recette, surtout dans les entreprises privées. Si les cadres ou employés ont besoin de participer à ces stages à la con c’est parce qu’on leur fait croire qu’ils sont à la source du problème. Manque de confiance ou d’estimation ...

Et où est donc la sortie mon bon?

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  - Quel est donc cet endroit mon bon ? - Eh bien c’est un cimetière « mon bon ». - Vous faites insulte à mon intelligence en vous raillant ainsi, mon parcours universitaire vous laisserait coi. - Pas sûr que vos médailles ou autres palmes vous servent à grand-chose ici, ici c’est pas Saint Denis ni le Panthéon ou le Père-Lachaise. Il faut croire vos velléités ne vous ont pas mené loin. - Y a t’il quelque érudit dans cet endroit sordide, enfin une personnalité digne de me rencontrer ? - Je préfère ne pas en rire Môssieur, car j’ai de la peine pour vous. - En voilà assez, veuillez m’indiquer la sortie, tout cela me fait perdre mon temps précieux. - Il n’y aura pas de sortie pour vous, quant au temps à perdre, vous serez servi. - Que dois-je entendre par là, de plus je trouve que vous avez une tête épouvantable. - Attendez quelques mois, un rayon de lune et le marbre vous feront peut-être comprendre beaucoup de choses Monsieur l’érudit. - Mais enfin, vous voulez dire que … - Eh oui, ...

Les temps sont durs et incertains.

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  Les temps sont durs et incertains. OK, il faut bien reconnaître que c’est toujours la même rengaine. Pourquoi Dieu a-t’il créé le serpent, enfin toutes ces saloperies qui rampent, piquent ou mordent. Peut-être que Dieu est un petit plaisantin, un de ces enfants gâtés fascinés par la cruauté et le malheur. Mais non, Dieu n’est que miséricorde (je hais ce mot), tous les petits bobos par Lui seront guéris. Enfin faut pas rêver non plus, c’est du donnant donnant. Il nous fournit la dope pour nous calmer, mais comme Trump (pardon pour le blasphème), n’oublie jamais ses intérêts. Dans mille ans, si la Terre tient le coup, c’est pas gagné, on nous resservira les mêmes plats, transcendés par les dernières trouvailles technologiques, foin des fourchettes ou autres outils préhistoriques, on fera avec les verrines ou autres éprouvettes, buvant un liquide bleu, comme dans Star Wars. Certains diront : « Pourquoi imaginer le pire pour le futur ? Eh bien parce que, à moins d’être complètement d...

Et c'est reparti pour un temps pourri.

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  Et c’est reparti pour un temps pourri, 2024 sera le record à l’envers de 2023. Ne nous plaignons pas, on voulait de l’eau on en a. Les JO sous la pluie et pourquoi pas ?  On vendra les parapluies rue de Rivoli avec la Tour Eiffel. A l’instar de l’ex ministre aux deux portefeuilles, et non des moindres, qui a vite fait d’en perdre un, Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine. Aux dernières nouvelles, les deux ondines ont survécu. Attal, étant un peu désœuvré, a relancé la polémique qui lui avait réussi : si la plage des quais de Seine devient une vraie plage, pas question de tolérer l’abaya ou son pendant masculin dont j’ai oublié le nom, faut pas non plus traumatiser Notre Dame de Paris, qui a vécu 5 ans d’enfer. L’été s’ra chaud, L’été s’ra chaud, dans les T-shirts et les maillots. Oui, il est bon parfois de rappeler des références cul-turelles pour rappeler à la jeunesse que la France, en son temps, réfléchissait. Pour étayer ces temps mythiques, on pourrait ajouter de nom...

La misère, c'est plus tendance.

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  La petite en haillons, blafarde et famélique, portait le seau presque aussi lourd qu’elle. Donnons dans la petite fille aux allumettes, ou la chanson réaliste (« elle vendait des crayons »). La misère à la Dickens ne fait plus recette aujourd’hui, et les gueules noires de Zola, ou les illusionnés de Steinbeck, pour ne citer que quelques exemples, sont, comment dire, surannés. Saint Martin aujourd’hui tiendrait les rênes d’une filiale d’Emmaüs pour les fripes. Pour les gens biens, l’abbé Pierre est devenu patron des squatters, pas moins honnis que les salles de shoot ou les hôtels accueillants des sans papiers. Il faudrait programmer une campagne pour la réhabilitation du pauvre, enfin si un jour on a un gouvernement, on s’est bien moqué des Belges, mais que les Belges se moquent à leur tour. C’est de bonne guerre. Dire que ce sont toujours les mêmes qui se bronzent sur la Côte d’Azur. Et le pire, c’est que les riches sont de plus en plus riches, ça on le savait, mais qu’ils sont ...

Pas d'idée aujourd'hui.

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  Pas d’idée aujourd’hui, pas même une petite étincelle pour faire jaillir les mots, les phrases, les paragraphes et, au-delà, les petits tours de magie, plus ou moins maîtrisés, pour perdre le lecteur et pour son grand plaisir. Car le lecteur est difficile, il ne faut pas trop de ceci et un peu moins de cela. Mais comme le lecteur est multiple, et parfois individuellement versatile, selon l’humeur, il est préférable de naviguer à vue et, faute de mieux, aimer ce que l’on écrit. Écrit-on pour soi ou pour les autres ? Je parie que vous connaissez la réponse. Dans la vie réelle, si ce concept existe, on finit toujours par se dire que quoi qu’on fasse, ce sera toujours trop ou pas assez. Fais ce que dois. Les ronchons de service, ou peut-être les jaloux, trouveront toujours à redire. Que l’on vende sa prose ou ses poèmes à Saint-Ouen ou au Louvre des antiquaires, ma foi, quelle différence ? Ceux qui pensent faire commerce, malgré leur talent et leur nom ampoulé, savent ce que la bohèm...

La cause première.

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  La cause première se perd dans la nuit des temps. Quand tout a commencé, qui a commencé et, surtout, qui a commencé quoi. O'Hara et O'Timmins, Colomba, Roméo et Juliette, et autres malédictions qui ne sont hélas pas que BD, nouvelle ou tragédie. Aucune cause première, et ses variations au fil du temps, ne saurait justifier la violence.  La définition de la violence est qu’autrui peut mourir, peu importe si c’est écrit ou pas, en son nom propre, au nom d’une communauté, d’une nation, d’une religion, d’un régime … Combien d’offenses dans sa vie? A-t’on brandi le couteau, la hache ou autres instruments barbares? La raison permet d’équilibrer pertes et profits. Les plus sages iront même plaindre leurs bourreaux. Si je tue l’autre, j’enfreins toutes les règles ici-bas et je ne suis plus que cet acte. Crime et Châtiments, la vraie conscience de l’aberration commise, le châtiment dévore de l’intérieur, le nénuphar de l’écume des jours. On a interdit le duel mais il revient aujourd’...

Petit lexique II (ou plus).

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  Syncrétisme : Étymologie obscure, peut être de tradition orale, avec saint et crétin. Enfin un mélange de religions, dogmes ou croyances diverses, une soupe métaphysique en somme, mais l’important n’est-il pas de croire en quelque chose et de participer ? Idiosyncrasie : Laissons au lecteur deviner l’étymologie, un peu comme la définition précédente, le système D de l’autodidacte, sans notice de montage. Soyons quand même magnanime, qui n’a pas connu les affres de cette dernière, IKEA ou pas. Parasynthèse : Un peu comme la stratégie du regretté Prigojine, on ajoute à tout va préfixe et suffixe, peu importe les pertes de sens, celui qui avait le nom d’un médicament pourrait bien être canonisé un jour, tout est possible, comme disent les anglo-klaxons : put in. Zeugma ou Zeugme : Ma foi c’est un peu le mélange des genres, qui n’est pas sans créer des effets littéraires intéressants, à défaut d’être jouissifs, n’exagérons rien quand même. Par parenthèse, et beaucoup ne me donneront ...

Le comité des Tiques.

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  Le comité des Tiques a tranché : les expérimentations, aussi aventureuses soient-elles, se poursuivront dans l’intérêt de l’HA (Homme Augmenté), comme prévu dans le calendrier européen et, accessoirement, mondial. Trafic d’ADN, nanotechnologie, travaux sur les cellules souches, les pangolins, chauves souris et autres, comme sous Mitterrand avec les radios libres, voici l’ère des clonages libres. Cyborgs ou robots, Dolly aura des airs de Lucy. Car c’est un marché, aussi exubérant et effrayant soit-il, il va s’en passer des choses, in vitro ou ailleurs. L’homme actuel sera Préhistoire car on peut enfin se prendre pour Dieu. Même s’il faut encore parfaire le nouveau dieu, qu’on nomme IA, il nous est possible d’accélérer la nouvelle révolution technologique pour atteindre l’objectif. Reste un écueil non négligeable, lorsque notre révolution aura atteint son terme, il en sera fini du consumérisme, de l’individualisme, ou de tout concept de démocratie ou liberté. Il faut faire avec le ...

Autrui est forcément un con.

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  Je fais ce que je veux. Je sais ce que je vaux. De toute façon je me comprends. Point barre. Si tous les cons pouvaient hisser pavillon aussi clairement, hélas rien n’est simple. Tout le monde a été victime ou bourreau des cons, car tout le monde est con. Bien sûr il y a des degrés, mais c’est toujours autrui, enfin l’autre con, qui vous placera sur l’échelle de la connerie. Tout dépend du con-texte, pour utiliser ce con de tiret qu’adorent les philosophicons abs-cons. Les amerloquains ont les faux cons et les néo cons. Nous on a les cons qui vont à la pèche, et les non moins cons qui vont à la pèche aux voix. C’est vertigineusement con. Il ne viendrait à l’idée de personne de dire : « Dieu est con », au lieu de « Dieu est bon ». Remarquez ici que je ne précise aucune religion, peu pressé de perdre la tête, au sens sale ou figuré. Et pourtant, Il nous a fait à son image. Bon, mettons que je sois trop con pour comprendre le con-cept.  C’est un texte à la con, je le con-cède, ...

Mère de tous les vices.

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  Mère de tous les vices et sévices, peux-tu laisser tranquille tes enfants. Oh Reine de mocheté et autres ignominies, ne vois-tu pas que  nous souffrons suffisamment, avec ou sans ton intervention ? Le monde n’est pas une ruche, même si parfois on en doute. Dans la tête des humains circulent d’horribles cauchemars, est-il besoin d’en rajouter ? Sommes-nous nés pour être damnés ? Mais tu n’existes pas bien sûr, comme tous les fantômes qui m’ont précédés, j’invente un mal. La Croix continue à convenir aux sceptiques, même ceux (comme moi) qui allaient à la messe jusqu’à 13 ans, et qui y croyaient vraiment. Mon Dieu j’ai péché, je ne sais plus très bien pourquoi, mais je sais que vos services excellent pour archiver tout ça. Plus ça va, plus la perspective du Jugement Dernier me fait rire. Pardonnez-moi mon Dieu, qui n’êtes pas plus que le Génie d’Aladin. Bon, OK, ailleurs mon sort aurait été scellé, mais je ne m’étendrai pas sur ce point, autant tabou que dangereux. Jésus, Mari...

Comment va le monde?

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  Du petit village à la Commission européenne, du G7 ou 20, selon les derniers chiffres, de l’OTAN à l’ONU, et autres instances, on nous fait croire que tout est sous contrôle. Il suffit, n’est-il pas, de faire remonter les doléances et la machine fera le reste. Peut-être que l’IA qui nous promet, nous dit-on, tant de belles choses, prendra le relais pour redonner à notre planète ce lustre fantasmé, enfin qu’elle n’a jamais eu. Depuis et avant De Gaulle les « machins » ont toujours existé. L’homme a besoin de croire qu’il contrôle les choses qui, hélas, le dépasse. - Nous sommes trop petits. - Oui d’accord, mais on fait quoi en attendant ? Admettons que ce soit le bordel dans cet entre deux tours, mais n’a-t’on pas connu pire ? On est en République bordel ! Bon après le deuxième, c’est une autre affaire. Mais je ne suis pas plus inquiet que ça. Meloni a dû mettre de l’eau dans son vin. Eh ouais, bientôt il y aura trop de vieux ! Je propose un moratoire sur le quota de vieux, ne pou...

Ceux-là.

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  Ceux qui jamais ne se remettent en question, ceux qui sont gonflés de certitudes, ceux-là sont les plus prompts à faire la morale et, pire encore, à juger leur prochain. Ceux que l’on dit faibles s’abîment dans l’introspection et la culpabilisation permanentes, ils sont chair fraîche pour les loups. Avant de juger quoi que ce soit, si tant est qu’ils en soient capables, il essaient de comprendre. Ils ne sont pas juchés sur quelque estrade de papier. Qui ne fait de mal à personne a le droit de vivre comme il l’entend. Mais, justement, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. T’as vu celui-ci, celle-là ? Pour échapper à la censure, qui peut vite devenir torture, il faudrait qu’on apprenne vite et bien à repérer cette engeance. Car la morsure met parfois beaucoup de temps avant de faire son effet. Pour ne rassurer personne, disons que cette « engeance » hélas est majoritaire, que ne ferait-on pas pour défendre son pré carré, aussi prestigieux ou pouilleux soit-il.  On di...