Ceux-là.


 

Ceux qui jamais ne se remettent en question, ceux qui sont gonflés de certitudes, ceux-là sont les plus prompts à faire la morale et, pire encore, à juger leur prochain.

Ceux que l’on dit faibles s’abîment dans l’introspection et la culpabilisation permanentes, ils sont chair fraîche pour les loups.

Avant de juger quoi que ce soit, si tant est qu’ils en soient capables, il essaient de comprendre.

Ils ne sont pas juchés sur quelque estrade de papier.

Qui ne fait de mal à personne a le droit de vivre comme il l’entend.

Mais, justement, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille.


T’as vu celui-ci, celle-là ?


Pour échapper à la censure, qui peut vite devenir torture, il faudrait qu’on apprenne vite et bien à repérer cette engeance.

Car la morsure met parfois beaucoup de temps avant de faire son effet.

Pour ne rassurer personne, disons que cette « engeance » hélas est majoritaire, que ne ferait-on pas pour défendre son pré carré, aussi prestigieux ou pouilleux soit-il. 


On dit que la mère Michel a tué son chat.


La meute est lâchée, après 40 ans de tergiversations, d’impuissance crasse, de compromissions d’épiciers (attention, je n’insulte aucunement ceux qui exercent ce métier, autrement plus utiles que nos politiques à la petite semaine).

Au moins l’épicier vend des salades, le politicard le fait sans le dire.

Je dis ce que je ne ferai pas, je fais ce que je n’ai pas dit.


Les sondages pour les « Pignons », car c’est ainsi qu’ils nous voient, sont là pour donner du prestige à la soupe d’eau chaude.

Comme autrefois on mettait du piment pour faire passer le goût des viandes fétides et avariées.


Messieurs, Mesdames votez, il en restera toujours quelque chose, enfin en principe.


Le mot du jour chez les journaleux : « bordéliser », bon OK, la plupart du temps ils ne font que reprendre le lexique ambiant qui, c’est un euphémisme, ne relève pas le débat.

On fait les paris sur les bagarres de rue à venir, la guerre civile, n’exagérons rien, nous sommes en République, alors entre les deux tours ou après le deuxième.

La Française des Jeux a flairé le filon.

Comme les autoroutes ou les fleurons industriels l’État continue à dépenser et à brader ce qui lui rapportait.

On ne rate pas les ménages qui ont fait de même.

Trop de crédits à la consommation, hypothèque et au pain sec et à l’eau, y avait qu’à pas.


Monseigneur, ce ne sont que 300300 milliards d’euros.


Oui Don Camillo, mais ...


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