Les nantis.

 

Les nantis de ce monde seront damnés dit-on.

Et qui donc croit encore à ces fables ?

Tu n’as ni la piscine, ni la vue imprenable sur la côte d’azur, et tu t’en fous à raison.

Bien sûr ça arrange tout le monde de les savoir alcooliques et psychopathes, mais le bon peuple se console comme il peut.

Bon, ils vivent leur vie sur une autre planète et ne sont pas plus malheureux que nous tous.

Ouais mon gars, faut t’y faire, les riches ont toujours existé, avec leurs petits et grands (faut pas s’tromper) malheurs.

L’important n’est-il pas d’être heureux, chacun dans sa case, certains se contentent de peu, tant que la dignité est là.

Moi je déteste les voyages en hôtel, de luxe ou pas, et ces employés obséquieux qui vous donnent du « Monsieur ».

Je suis Monsieur tout l’monde et fier de l’être.

Je laisse volontiers les pauvres gens penser autrement.

Entendons-nous bien, il n’y a aucun mépris dans mon propos, quand dans la vie ou (surtout) au boulot on vous traite comme une merde, je comprends que beaucoup veulent se sentir quelqu’un, même le temps d’un voyage.

Car les occasions sont rares de se sentir privilégiés, par ici les billets, et pour certains le sacrifice est grand.

Alors on s’engage dans des croisières, avec la cheminée qui pue, le casino, et les spectacles à la con.

Plus tu es «petit» et plus tu dépenses le fric que tu n’as pas vraiment pour des bonheurs en carton pâte, à la Cecil B. DeMille.

Bon ce putain d’agent de police m’empêche de choisir et la taille et l’intensité, mais c’est l’ordi qui décide, il faudra bien s’y faire quand l’IA aura regroupé ses troupes et trouvé une stratégie, j’ose dire, définitive.

Et maintenant, que fait-on me direz-vous ?

Eh bien on attend les prochaines législatives qui ne feront pas plus avancer le Schmilblick  (là c’est l’intervention des forces d’intervention, je décline toute responsabilité).

Mes amis restons positifs, tout n’est pas perdu, nous avons perdu une bataille mais pas la guerre, comme disait l’autre.