Les "Grands".


 

Les « Grands », auto-proclamés ou désignés d’office par les instances qui nous dépassent forcément, sont forcément grands, enfin de gros moyens ont été déployés pour que les « petits », dès la petite enfance, s’approprient le concept, pourtant déjà gravé dans les gènes, comme le biface de la préhistoire.

Mais enfin, deux précautions valent mieux qu’une.

Mais les « Grands » qui sont-ils ?

Les financiers avec leur flotte de yachts et la liste impressionnante de résidences secondaires.

On serait tenté d’y croire, quelle bande de salopards, avec leurs comptes « off shore », en bon français, même si, paraît-il, les paradis fiscaux ne sont plus de ce monde.

Ouais, ouais …

Les vedettes des entreprises, fleurons, de France ou d’ailleurs, avec leur parachute.

Bon, c’est vrai que quelques-uns ont dérapé, parfois de façon rocambolesque, mais pas de nom, je ne veux pas d’histoire.

Un peu comme les marques qu’on ne peut pas citer, pourtant écrites sur le (putain) de bandeau en bas d’écran ou celui qui nous indique qui qui parle.

J’exclue ici les Stars du cinéma ou du foot, pour ne citer que les deux exemples qui vaillent, car ils n’ont pas pêché.

Que la masse se rassure, les élus assurent.

On nous promet des lendemains qui déchantent, voilà qui est rassurant, le peuple a besoin de repères stables.

Le grand écart, le « gap » diraient les branchés des start-ups, avec ou sans « s », et qu’est-ce que ça peut bien foutre après tout, même si je me plais à moquer Chirac, il avait pesté contre la prédominance de l’Anglais aux sommets européens, pardon pour l’oxymore.

Enfin ça nous promet un beau bordel, mais quelle génération n’a pas connu ça ?

Pour la fuite redoutée des capitaux et des cerveaux, la majorité, dont je fais partie, n’a pas grand-chose à craindre.

Pardon d’être trop terre à terre, ce qui compte n’est-il pas l’indexation des salaires, et surtout des retraites ?

« Attention Mesdames et Messieurs », il y a bien longtemps qu’on a commencé.

Le clownesque n’est pas d’aujourd’hui, mais voir un Premier Ministre dans un débat (un bien grand mot) en prévision des législatives précipitées, ou la candidature à la députation d’un ancien Président (qui a achevé son œuvre de Président « normal », en scooter, à l’ex minable).

Françaises, Français, la chienlit est toujours là.

Alors vous pouvez toujours voter, la propension de l’homme est de tendre vers le pire.

Ce n’est ni rationnel ni raisonnable, mais pouvez-vous me dire ce qui est rationnel et raisonnable aujourd’hui (comme hier), à part régler les affaires courantes ?

Françaises, Français, ne votez ni pour moi, ni pour les autres, et c’est un vieux briscard de la politique qui vous parle.


« C’est un scandale Monsieur Elkabbach ! »

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