Summertime.
Ton père est riche et ta mère est belle, alors calme-toi bébé, et ne pleure pas.
Dans les cabanes en bois, on a parfois réuni des familles, mais cela fait exception.
Porridge ou fayots du matin au soir, de la viande parfois.
« Nobody knows ... ».
Le droit de cuissage, et pourtant longtemps après le Moyen-Age, il importe d’agrandir le cheptel.
Les fugitifs seront abattus sans sommation.
Si tu as la peau noire, ce n’est pas un hasard, la couleur du démon.
Après l’Abolition, les hommes d’affaires ont pris la relève, comme ces crédits sans fin où tu ne vois que le remboursement des intérêts, « Misère, misère ... » (Coluche). La mule et les corvées, retour au porridge.
Ceux du Nord, par la suite, ne seront pas mieux traités, faut pas rêver, égaux mais séparés.
On apprend à ces gosses qu’ils seront invisibles, et qu’ils devront se réjouir de n’être pas lynchés.
On les intègre, à petits pas, sous les huées, et la protection de la police fédérale.
Saloperies de nègres !
Des Noirs et des Blancs marchent sur Washington, en 2008, Barack Obama a été élu Président des États-Unis.
Ce qui a changé depuis est une autre histoire.
Combien d’émeutes raciales, quel bilan ?
Est-ce que la Police mange les Noirs qui sourient ?
Putain de monde, on en finirait plus d’égrener le chapelet des saloperies.
Il y a trop de fronts pour savoir par où commencer.
Oui, ce soir, je me tape une pizza et je regarde la finale.
PUTAIN !!!
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