Scouts toujours prêts!


 

C’est la grande dégringolade, comme le youli gouli des manèges de vertige à Granville.

On s’accrochait à la barre, en priant pour que les boulons et les bras articulés restent en place.

Et ces balançoires qui tournaient en hauteur, on prenait de l’altitude avec la vitesse, une idée simple mais géniale.

Je m’y revois encore, une barbapapa ou une pomme d’amour pour nous remettre de nos émotions.

Aujourd’hui, je trouve ces foires ringardes, comme les cirques qui nous faisaient rêver, installés près du camping de Donville, pas loin de la maison, on en prenait pour un mois ferme, et on en redemandait tous les ans.

Souvenirs des colos traditionnelles, zizi panpan pour les mômes ou activisme en général, les lavabos collectifs, un peu comme des auges, où l’on se lavait les dents le soir avec nos pyjamas rayés de l’époque.

Les camps scouts, on creusait les « feuillets », on fabriquait des arcs, et des tas de mobiliers en bois pour la vaisselle ou la toilette.

La cuvette remplie dans la rivière tout en bas, les cheftaines qui faisaient semblant d’être sévères et ne pouvaient s’empêcher de pouffer de rire.

Le curé venait parfois avec sa 2 Chevaux pour nous faire un sermon, j’avais raté ma « promesse », trop taciturne, j’étais effondré !

Le matin, montée des couleurs de la meilleure sizaine, mais le meilleur moment c’était la soirée autour du feu de camp, Hugues si tu m’entends.

Un soir l’équipe désignée pour la cuisine a fichu dans l’herbe les raviolis, ben on les a mangés quand même en se marrant.

Putain de souvenirs, et j’en ai plein ma besace, que c’est loin tout ça, et comme les temps ont changé depuis.

Après ce temps béni, j’en ai connu bien d’autres, jusqu’à l’époque ou j’étais étudiant, c’est pour dire.

On me reproche souvent d’être un triste Sire, ce que je ne suis pas dans la vie, mais c’est vrai que la période avant le boulot et les emmerdes est un Paradis perdu.

« On a beau dire, on a beau faire ... ».

Quand je vois certains « quartiers » aujourd’hui, et l’existence que mènent la plupart des jeunes, je me dis que je n’ai pas à me plaindre.

Si je peins des falaises, entre autres, si j’ai toujours de belles images en tête, c’est bien grâce à cette enfance et les années d’après, qu’on souhaitent les plus nombreuses.

La mort n’est pas la fin de la vie.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Joyeux non anniversaire!

On peut pas être ...

Les beaux jours.