Parler aux planètes.
Parler aux planètes, voilà mon projet, il y a bien quelque part un monde meilleur.
De l’eau pure partout, des forêts centenaires, grandes comme des continents, du sable fin non pollué, et la mer transparente et bleue, turquoise ou de Prusse, au gré des saisons, qui ne sont que clémentes.
Parler aux résidents de ces planètes, comprendre leur langue et apprendre beaucoup.
Le progrès ne nous a permis que d’explorer la lune ou mars, à grands coups de milliards, qui auraient peut-être servis à panser les plaies , ou mettre des rustines, sur notre planète à nous, notre planète agonisante.
S’il existe quelque part des êtres intelligents, faites qu’ils ne nous ressemblent pas.
Si j’avais les moyens de créer un vaisseau, comme ces milliardaires oisifs, qui n’attendent qu’un retour sur investissement, pour des touristes fortunés qui veulent goûter aux joies de l’apesanteur.
Il existe d’autres moyens sur terre et à peu de frais, ça fait cher le tour de manège !
Enfin, pour se mettre à la place des riches et penser comme eux, il faudrait posséder autant de patrimoine et d’actions.
Et si on pouvait créer une société sur une planète propice ex nihilo? Serait-on vraiment plus avancé?
Oui, le temps des conquistadors ou de la ruée vers l’Ouest vient tout de suite à l’esprit.
On emporte avec soi son poids de progrès et d’erreurs.
Si la Terre n’est plus, d’ici quelques millénaires, ou infiniment moins si l’on en croit les statistiques, nous pourrions tous connaître le Jugement Dernier de masse.
En espérant qu’ils soient au point là haut, ou en bas, c’est selon.
Gouverner c’est prévoir dit-on, j’espère que l’hypothèse ne leur a pas échappée.
La fin du monde ne date pas d’hier, même aux temps préhistoriques on devait en avoir conscience.
Les Australopithèques, Neandertals, Erectus et j’en passe, devaient bien y penser.
J’ai négligé exprès les Sapiens, on en a assez parlé.
Voir la bibliographie à ce sujet, si vous avez du temps à perdre.
Mesdames, Messieurs, le monde court à sa perte, pardonnez-moi ici d’ânonner une évidence.
Vous êtes tous illustres, chacun en son domaine, alors modestement, et pour conclure, que proposez-vous de faire?
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