Urgence.
Des cris dans la nuit, dans la rue, en bas de son immeuble, ou plus loin.
Des cris de désespoir, d ‘angoisse, de terreur.
C’est cet(te) autre qui crie, et que pourrais-je y faire ?
Les bons citoyens appellent la police.
- Et quel est votre nom, et où habitez-vous ?
- Monsieur, enfin quelque soit votre grade, là n’est pas le sujet !
- Nous avons des urgences en permanence, je vous prie de ne pas encombrer la ligne.
- Eh Monsieur je ne sais quoi, dois-je me taire ? N’importe qui peut reconnaître la détresse.
- Désolé, d’autres appels urgents, merci de nous rappeler si les choses se précisent.
Les cris se font plus lents et douloureux.
- Allô, il y a urgence.
- Oui Monsieur, je vous écoute.
- J’ai déjà appelé.
- C’est un centre d’appel, désolé, pourriez-vous me donner votre nom et vos coordonnées ?
- Enfin bordel, il y a urgence !
La victime a été retrouvée le lendemain, gisant sur le trottoir.
La Police a questionné les riverains.
- Monsieur, avez-vous vu quelque chose ?
- Pouvez-vous me rappeler votre nom et vos coordonnées ?
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