N'est-ce pas l'amour?
N’est-ce pas l’amour, et l’amour seul, qui nous a transportés, contre vents et marées.
Pieds nus, bien ou mal coiffés.
Sur les marches d’un château, dans le foin ou à l’ombre d’un buisson.
Muse défaite, resplendissante de candeur et de simplicité.
Au hasard d’une rivière ou d’un sous-bois.
Au bord d’un lac, en bord de mer.
Ce baiser d’éternité, ces cascades de rires.
Pas de serpent, ni dans l’arbre, ni dans l’eau.
La passion s’invite, sans être annoncée.
Un bain de chèvrefeuilles peuplé de bourdons inoffensifs.
Une grotte aménagée façon Versailles, des serments légers et faciles.
Un bonheur sans lendemain et pourtant immortel.
La passion éphémère, brûlante et glacée.
Commentaires
Enregistrer un commentaire