Mini Big Bang.

 






Les coquilles nacrées se fendillaient inexorablement, de haut en bas, de bas en haut. Jusqu’au petit craquement qui les faisaient éclater en mille morceaux. Le reflet du soleil donnait l’effet de big bangs miniatures. Mais l’infini n’a pas d’échelle de mesure.


Des créatures multiformes s’émerveillaient déjà, sans conscience pourtant, de l’horizon tout droit, des falaises perpendiculaires, de l’océan derrière, de la mer de verdure devant. La frontière était de sable ocre et or. 


Les créatures s’éparpillent, insouciantes, selon leurs attributs, vers la mer, le ciel ou les étendues vertes. D’autres creusent un trou dans le sable brûlant. D’autres encore s’y étendent sans autre préambule fastidieux.


Tout ce petit monde rejoint son petit monde. Tout est bien.

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