Fait trop chaud et y a des moustiques. Ça brûle dedans et ça brûle dehors. S’il neigeait , je trouverais encore à redire, fait trop froid etc. Autant baigner dans les limbes ou ne rien ressentir du tout. Peinard mais inconscient, aucun intérêt.
Tant qu’on râle y a de l’espoir. Au moins je suis vivant, de petites égratignures pour la forme.
Le temps est moyen, mais ça s’accorde avec le reste, on peut aller en orbite, sur la lune ou sur Mars, mais on a toujours pas réglé l’essentiel.
Encore faudrait-il savoir ce qui est essentiel. Il y a trop de brouillage sur la ligne. Partout on vous dira ce qu’il faut faire pour vivre bien, ou vivre tout court.
La société policée ressemble à une pelouse.
Bon les gars c’est parti, au cordeau !
Des allées toutes droites, tolérance zéro.
Êtes-vous un bon citoyen ?
Ben, je sais pas trop, faut faire quoi ?
Ça brûle encore, pourtant c’est pas les feux de l’enfer. C’est peut-être le début de la fin, je vais bientôt rejoindre la lumière ou les asticots. J’ai pas encore tranché sur ce point. Dit comme ça, on comprend que tout le monde s’agite ou s’entre-tue pour la première option.
Comme tout le monde, je m’amuse parfois à me faire peur. Mais je sais aussi, comme tout le monde, que ce n’est pas un jeu hélas.
Encore deux trois moustiques et une poignée de rayons, il faut que je sorte de ce foutu transat. A chacun son chemin de croix.
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