Les fon-fon-fonctionnaires.


 

Alors il est de bon ton de taper sur le fonctionnaire, une espèce invasive qui se nourrit d’eucalyptus et souffre de la phobie de l’horloge.

La hiérarchie étant le principal prédateur, le fonctionnaire cherche les eaux boueuses et poussent les collègues revendicatifs dans l’eau clair pour l’exemple.

Une fois calmés, les petits chefs repartent jusqu’à la prochaine expédition punitive.

Les gars du privé se gaussent, car c’est bien connu, ils sont ultra performants.

Ils ne voient dans ces sangsues que des sacs à privilèges, des vacances et des arrêts maladie abusivement concédés.

Les chefs des gars susdits conchient le Service Public, sauf quand il y a effet d’aubaine ou panne de trésorerie.

Et qui qu’a payé le « quoi qu’il en coûte » ?

Et que l’État reste à sa place, c’est quoi cette histoire de « donnant donnant » ?

La main invisible et baladeuse peut bien faire ce qu’elle veut.

Une armée de fainéants face aux braves travailleurs soumis aux aléas du marché, tout comme nos paysans de la météo ou de l’Europe.

Les temps sont durs, est-ce vraiment un scoop, les solutions on s’en fout, y en a pas, on veut savoir de qui ça vient.

Quand tout va à vau l’eau, ou par monts et par veaux, pas de quartiers camarades, désignons l’ennemi véritable.

Mais chacun des partis, soi-disant représentatif, du moins avant d’être élu, a son ennemi juré.

L’extrême ceci, l’extrême cela, ou le mollasson du milieu.

Autant manger de la chèvre au chou.

Les mêmes erreurs se répètent, et pourtant on continue à voter, comme il y a encore des mariages.

C’est prodige.


- Monsieur le Maire, ne partez pas, qui qui va vous remplacer ?

- Démerdez-vous sans moi, on a investit au Maroc, marre des agressions.


Bienvenue dans notre département, ici il n’y a que des vaches et des start-ups, mais vous serez peinards.

Sachez que pour s’offrir la veste du Président, il suffit de traverser la rue, le libéral chante : « dans la vie faut pas s’en faire ».

Et tant pis pour les dégâts collatéraux, ils n’avaient qu’à saisir l’opportunité.


Et le peuple de ramer encore et toujours, mais il faut positiver, les certitudes permettent d’être serein.

De ce côté, le peuple est gâté.


Le Pape François a décidé de lancer la mode du renoncement, après tout c’est pas lui qu’a commencé, qui pourrait lui jeter la pierre, à sa place beaucoup d’entre nous auraient fait pareil.


Il est dit que Macron avait un coup dans l’nez quand il a prononcé la dissolution, mais cette rumeur est classifiée « secret défense » et sera ou non confirmée bien après sa mort.


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