Encore un matin.


 

Il pleut à fond les chaussettes. Premier coup de déprime au saut (enfin dans mon cas …) du lit.

J’ai encore fait un putain de rêve, comme toutes les nuits, demain c’est lundi, alors 5 fois fois 5 heures et demi du matin.

Avant hier c’était le dernier jour de mai 2024, et il est où le réchauffement, pluie battante voire déluge, depuis le 1er du mois.

C’est la faute à Macron !

Les fruits ont besoin de soleil, moi j’admire les paysans, le gel, les 10 minutes de grêle qui scellent le travail d’une année, les inondations, les normes européennes, qui, comme la voiture électrique, ne proposent rien d’autre en attendant. 

« Je rêve tellement d’avoir été » (Thiéfaine).

Tous mes bouquins prennent la poussière, j’aimerais tant les relire.

Mais perdu dans des velléités imbéciles et n’ayant pas d’éternité devant, j’ai renoncé à le faire.

Parfois, enfin souvent, je me demande à quoi ça sert, pourquoi se mettre la rate au court bouillon, si Dieu existe, etc.

Aucune nouvelle du voisin, il doit sans doute être mort vu qu’il était très vieux. Comme il n’y a pas d’odeur je suppute que la famille a fait le nécessaire, a minima ou pas, c’est selon.

Les nouvelles à la télé, ou sur le net, sont ce qu’elles ont toujours été : pas bonnes du tout.

Comme je n’ai ni enfants, ni chat ni chien, je peux crever tranquille.

Bon, je pense quand même aux emmerdements que je léguerai à la fômille, aucune confi ance dans ces usines estampillées « on s’occupera de tout ».

Je procrastine évidemment, me croyant, comme nous tous, éternel.

Les verres avant les vers, et les feux d’artifice avant les feux follets.

Ma conviction première étant que rien n’est convaincant.

Ne croyez pas que je sois triste, comme un ami sur ce site qui pense, à tort, n’avoir plus rien à dire, entre « tout est dit », « tout a été dit » et ce « sentiment » que tant de choses restent à dire.

Tout a toujours été fait pour nous faire croire qu’il n’y a qu’un seul chemin, avec plus ou moins de violence, suivant le régime ou les dogmes.

Que mon ami se rassure, dénoncer les injustices peut être aussi puissant que la rumeur mauvaise, enfin cette histoire de plumes sur la plage, le vent soufflera dans les deux cas mon Capitaine.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Camarades!

Le poète incompris.

Des petits et des gros bras.