Mais non mon amour.


 

- Tu boudes ?

- Ben ouais, si t’avais un peu de jugeote et un peu d’humanité, tu ne poserais pas la question.

- Attends, vu que tu boudes sans arrêt, pardon d’avoir les deux et être perdu parfois.

- Tu ne m’aimes pas assez.

- J’avoue que je doute de mes compétences car la barre est très haute.

- Tu te moques de moi c’est ça ?

- Mais non mon amour, tu interprètes tout de travers.

- Tu me trompes, avoue-le.

- Alors là tu t’égares, j’ai bien assez de soucis avec toi.

- Y a pas à dire, tu sais pas parler aux femmes.

- Mais c’est à toi que je parle, et je reconnais que ce n’est pas facile.

- Je retourne chez ma mère, enfin c’est provisoire.

- Donc tu seras de retour demain matin ou, au mieux, après demain.

- T’es qu’une saloperie de facho, tu me tiens sous ta coupe.

- J’aimerais bien hélas, mais tu sais qu’il n’en est rien !

- Le petit voisin me fait la cour, t’as pas idée, alors, t’en dis quoi ?

- Que je le connais bien et qu’il ne s’embarquera jamais dans cette galère.

- T’es qu’un con.

- C’est vrai, mais j’ai renoncé à me soigner, il paraît qu’il n’y a aucun remède.

- Alors j’appelle ma sœur !

- Que tu n’a pas appelée depuis cinq ans, bon courage !

- Putain mais c’est quoi le problème ?

- Tu es capable d’entendre la réponse ?

- Non !

- OK, je plaisantais.

- Au fait, ma copine vient cet après midi, si tu pouvais vaquer à tes occupations …

- Sans problème mon amour, une de mes maîtresse m’attend et tu m’as offert l’alibi.

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