Parents.
La pauvre tragi-comédie, Jean qui pleure, Jean qui rit.
Ma mère est au plus mal, et mon père n’est pas mieux.
Le pire est de savoir qu’il en a toujours été ainsi.
Les souvenirs sont plus forts que les rancœurs.
Les visages émaciés ne donnent aucun espoir.
L’heure vient, chacun le sait et ne veut le savoir.
Chacun son tour évidemment.
Décennies inexorables, et plus on avance, plus on recule.
De l’insouciance à la peur.
L’eau ne sait pas que la source peut se tarir.
Avoir encore ses parents fait croire qu’on a encore le temps.
Oui, tout cela est cruel, mais a-t’on vraiment le choix ?
Après : le vide, un de plus me direz-vous.
Pourtant on devrait être aguerri.
Le vide ayant horreur du vide, il lui aura fallu inventer quelque chose.
Et pardon ici à tous ceux qui croient, il n’y a pas de mal à se faire du bien.
« Mes chers parents je vole ... ».
L’enfer dit-on serait dans l’au-delà et hors de portée.
Certains ont déjà les deux pieds dedans.
Le Jugement Dernier pourrait sûrement faire marrer certains, s’ils avaient « le cœur à rire ».
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