Ecrire comme on peint un tableau.


 

Rien ne saurait me dissuader d’écrire ce qui me plaît.

Les lecteurs potentiels ne sont en rien obligés, etc.

Écrire est une thérapie diraient certains, je n’ai rien contre car c’est un peu vrai.

Écrire comme on peint un tableau, on sait pas trop où on va mais on y va.

J’écoute un air de jazz, compliqué comme il se doit.

Comme j’aimerais maîtriser les gammes à ce point.

Écrire ses passions ou ses regrets, ou bien d’autres choses évidemment.

Comme les notes sur la partition ou les couleurs sur la toile.

Mon Dieu que serions-nous si l’on ne pouvait créer ?

Le blues en dit beaucoup sur les origines des guitares en carton-pâte comme les péplums de Cecil B. DeMille.

Le blues, le jazz, le rock psychédélique, je sais que je vais me faire des ennemis, entre 65 et 72 (au mieux, pour ceux des groupes qui ont su durer).

Il en est ainsi de ces périodes dorées, comme le Quattrocento ou l’impressionnisme, pour ne citer que ces deux exemples.

L’héritage est lourd, tout le monde devrait prendre la peine de le reconnaître, et cela ne concerne pas que les arts.

Mais enfin tout est fait pour que chacun n’en ait rien à faire, l’essentiel est l’instant, n’est-il pas ?

Misère d’aujourd’hui est forcément plus misérable.

Les grands pontes, de moins en moins nombreux selon les sondages, prédisent l’effondrement du système, avec le temps il ne faut pas être grand clerc pour savoir que tout n’est que poudre de Perlimpinpin.


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