Les anges dépriment.


 

Pour la route dit-on, et que ne dit-on pas ?

Dieu y pourvoira et le ciel est limpide.

Les anges aveugles ne s‘écrasent-ils pas sur les carreaux,

Comme la pluie dans la chanson de Bill Deraime.

Et pour aller où ?

Et pour y faire quoi ?

Les anges en pleine déprime, c’est glaçant quand même, 

Même pour ceux qui n’y croient pas,

Ou qui ne croient en rien.

Le « Bon » Dieu a évacué d’une pichenette,

La misérable mouche du coche.

Quand on a l’infini et l’éternité ..

Il n’empêche …

La Révolution n’a que faire des considérations hiérarchiques,

Ici-bas ou en haut.

La Révolution ne vient jamais par hasard.

Gouverner, dit-on, c’est prévoir, mais qu’est-ce qui est prévu ?

Le Bon Dieu aura beau agiter sa tapette.

Vigilance, vigilance ... 

Aucun dictateur ne peut se prévaloir de tout maîtriser.

Ceci explique cela, les massacres, l’Holocauste, enfin toutes ses saloperies …

« Misère, misère » chantait Coluche, et peu importe le spectre.

Y a t’il petite ou grande misère ?

Ceux qui ne sont pas concernés, et ne le seront jamais,

Pousseront des soupirs entre deux huîtres fraîches.

Ça ne coûte rien, ou alors pas grand-chose.

Les enfants n’aiment pas les huîtres, mais on leur apprendra à les aimer.

Mon fils tu devras tenir ton rang.

Les complots sont étouffés ici et là, comme si le terrorisme était une nouveauté.

Monsieur l’Evèque, vos curés ne sont plus à la page, et pourtant, la révolution informatique est tombée sur terre depuis des décennies.

Adressez-vous au Pape et chacun son boulot Monsieur le politique.

Qu’avez-vous fait de cette « Révolution » ?

Je me plaindrai en haut lieu.

Dieu est très occupé, je suppose que je ne vous apprends rien.

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