Chrysalide.


 

Ce p’tit violon qui sonne comme un crécelle.

Extrait d’un poème que j’ai écrit il y a si longtemps.

Ce gamin s’acharne sur l’archet.

Et alors, il va persévérer ou trouver autre chose.

Se tromper n’est pas grave, l’essentiel est de trouver sa passion.

Au-delà de ce que les parents pensent « être pour le mieux ».

Et les parents aussi font pour le mieux ».

Il n’est pas besoin de faire partie des cercles versaillais, qui n’impressionnent plus personne de nos jours, enfin je l’espère.

Le « petit » saura se faire une opinion.

D’audition en audition (il a choisi le piano), il se perfectionne sans trop s’inquiéter.

Les parents sont aux anges, car ce sont de vrais parents.

Chrysalide, l’inspiration et l’instinct parfois ne font qu’un.

Rien à voir avec l’intellect ou autre machin, de ce que les savants envient et se gardent bien de dire.

Notre papillon déploie des ailes, que l’on disait petites, sur les scènes du monde entier.

Les parents n’en croient pas leur chance dans des suites de luxe, même si leur petite maison vaut tous les palaces à leurs yeux.

«  Petit, ta mère et moi, on est heureux pour toi, mais, tu comprends, nos aimerions rentrer chez nous ».

«  Papa, maman, non seulement je vous comprends mais je ne suis bien qu’avec vous. Tout ce cirque m’ennuie, surtout leurs soirées mondaines, leurs simagrées et autres baisemains.

Père, mère, je vous prie, emmenez-moi loin d’ici. ».

« Mon fils, tu n’es que sagesse, malgré ton jeune âge, tu pourras à loisir jouer du violon ou du piano, car tout ce qui compte c’est que tu restes un peu plus longtemps avec nous, tu as appris tout seul où sont les vraies valeurs, devenir bûcheron ou berger ne t’empêcherait nullement de faire de la musique, ce sont tes racines qui t’ont donné force, inspiration et talent, enfin tout ce que ces pédants n’auront jamais.

Maman, papa, rentrons chez nous, que l’on allume un feu de cheminée et que l’on invite tous ces gens de bien qui valent bien plus que ces sots poudrés.

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