Le business du harcèlement.

Ces mots que l’on se jette à la figure pour blesser, ou tuer peut-être. Les mots peuvent faire mal, un enfant de treize ans s’est pendu pour les avoir pris à la lettre. Comme le carreau d’arbalète, la flèche empoisonnée, la lame virtuelle qui peut tuer quand même. Des gamins de treize ans qui en martyrisent un autre, et pourquoi ? A trop jouer à la guerre, on en oublie les êtres de chair et d’os, qui doutent, qui ne sont pas encore aguerris. N’oublions pas que c’est un business, et comme tout business, les dommages collatéraux passent par pertes et profits. Les Policiers qui viennent dans les classes de collège sont aussi démunis que les profs, malgré les kits pondus par les hauts fonctionnaires, qui doivent bien s’occuper un peu. Marre de toutes ces marches blanches, des bougies et des peluches. L’ennemi véritable c’est la banalisation de la violence. Les grands font pareil quand ils vendent des armes et s’indignent des « entorses » au Droit de l’Homme ou aux Conventions de Genè...