Nos monstres.
L’hydre, la gorgone, le golem, tous nos chers cauchemars
Des contes anciens, des légendes oubliées
Tremblant dans le lit près de sa mère
L’ogre et le loup
Le diable et ses cornes
La sorcière aux yeux blancs
Aujourd’hui sans mère
Des monstres de pacotille
Les cauchemars sont bien réels
On ferme les yeux
Et les persiennes
La porte fermée à clé
Et les placards ouverts
Les voix sont presque inaudibles
Et pourtant elles sont là
Les contes de l’enfance
Nous annoncent le pire
Et pourtant ce n’est rien
Un pâle reflet de ce qui advient
Quand l’innocence n‘est plus
Il faut lutter contre le monstre
Qui est en nous
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