On peut rêver quand même!

 


Je serai invincible et immortel.Je surpasserai tous les grands de ce monde, ou des mondes éteints. Puissance N avec des tas de zéros, multipliée à l’infini. D’ailleurs je révolutionnerai les mathématiques, et tout le reste.

Mon empire sera mondial au début, mais j’aurai inventé des moyens pour coloniser les planètes et les rendre habitables à peu de frais

Je serai un puits de science, et surtout d’idées.

Avec la bénédiction d’une jeunesse éternelle, j’aurai des harems dans toutes les contrées. Je pourrai même en délocaliser certains dans les galaxies.

Je résoudrai tous les maux en quelques lignes, sur un coin de serviette.

Les gueux que je conçois seront au salaire minimum, ils pourront s’acheter des yachts et des îles, sur terre ou dans l’espace.

Je ferai disparaître le désert et la famine. Les belliqueux que ça arrange craindront mes foudres et 

Viendront humblement me demander conseil.

Aucun plan, aucun programme, le bonheur pour tous.

J’écrirai des traités sur tous les sujets, et aucun spécialiste n’y trouvera à redire.

Un monde sans violence, sans angoisse.

Les grands tomberont la cravate pour se baigner dans mes piscines, aux quatre coins du monde, et bien au-delà bien sûr.

Mes soldats seront des anges et resteront oisifs, selon ce que j’ai prévu.

Tout sera fait comme ce n’est pas écrit.

Même si on me prendra pour Dieu, je ne pourrai pas y échapper, je resterai humble, à l’écoute, curieux et disponible.

Que mon règne arrive !

Eh René, tu bouges, faut aller pointer à Pole Emploi !

Oui ma douce, on peut rêver quand même.


Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Joyeux non anniversaire!

Image
  Un an de plus c’est déjà ça d‘gagné, enfin ça d’moins à faire. Cette histoire de verre à moitié vide … Enfin quand le verre est au 3/4 vide c’est quand même un dilemme. Si encore il y avait une récompense au bout. Il y a du bonheur partout pour qui sait regarder loin ou autour de soi. Mais en plus d’être complètement myope, j’ai beau faire, je ne vois rien ici ou là-bas. Je ne sais pas si le bonheur est un don ou un apprentissage. Je soupçonne beaucoup de faire semblant de s’y connaître, car dire qu’on est malheureux, c’est avouer qu’on a raté sa vie, et comme la majorité s’accroche à cette fable, la vie sociale n’étant que compétition, on suit le troupe au des moutons de Panurge. Benjamin Franklin et Marc Aurèle, peu importe, le devoir et l’acceptation de ce qui ne dépend pas de nous. Par exemple, si mon Chef est un gros con mais que je fais le maximum au boulot, mon Chef restera toujours un gros con, ma conscience professionnelle dépend de moi, mais la connerie de mon « Supér...
Lire la suite

On peut pas être ...

Image
  On peut pas être et avoir été, et gna gna gna ! Les biscoteaux, les pectoraux, la tablette de chocolat, et j’en passe. A une heure de grande écoute, je n’aborderai pas un sujet autrement plus préoccupant, mais je crois que les adultes auront compris. Ceci dit, les gamins d’aujourd’hui sont plus déniaisés que nous l’étions. C’est un carré blanc sur une jambe de bois. Oui Môssieur, contrairement à vous, j’ai déjà été beau et tombeur, voilà qui me laisse de francs souvenirs que vous n’aurez jamais eus. Blond vénitien, bohème, baba, l’époque aidant, « ma sœur, dans mes bras, mon frère reculez un peu je vous prie ». Voilà qui va m’attirer les foudres des transgenres et compagnie, contre qui, Votre Honneur, je n’ai jamais eu aucun grief, chacun vit sa vie comme iel veut. Mais de nos jours, les grands principes des philosophes de la République se sont totalement dévoyés. Le peuple à la botte des minorités, et les minorités c’est comme dans l’associatif, il y a de tout et du n’importe qu...
Lire la suite

Les beaux jours.

Image
  Ah les beaux jours, qui n’en a pas connus ! Les batailles de la vie les ont esquintés, certains d’entre nous ne s’en rappellent même plus. Et pourtant ils ont bien existé, on les retrouve parfois au hasard des rêves. Et même si l’on ne fait que des cauchemars, on en redemande, ici et là quelques rayons, sur ces mondes ténébreux dont personne ne sait s’ils existent ou pas. Les beaux jours, c’est surtout l’enfance, je m’excuse d’avance auprès des malheureux qui ne sont pas de cet avis, et je souhaite que leur vie ait suivi un cours plus paisible. Marcher dans les rochers, au pied des falaises, quelques sous en poche pour la glace aux myrtilles, ou chocolat pistache pour les classiques. Camper sous la pluie et aller embêter les filles dans leur quartier. Pas d’outrage, à cet âge on est inoffensif. Les panoplies de Zorro ou de Thierry la fronde, pour les gars, Ken et Barbie pour les filles, en ce temps là les clichés étaient de mise, aujourd’hui … bon, vous m’avez compris. Avec le fr...
Lire la suite