Du néant faisons table rase.
Du néant faisons table rase. L’éternité peut bien durer.
Chacun parterre, chacun son parterre.
On regardera pousser les plantes jusqu’à ce que la faux passe.
Le faux pass ?
Qui ne traverse pas la vie avec ce sentiment d’une imposture ?
Les grands, les petits, les poilus les planqués.
Toi tu me regardes droit dans les yeux ! C’est bon, tu peux passer.
Doit-on faire ou ne pas faire ?
Rira bien qui rira le dernier.
La faux, la faucille, le marteau§
Des bleus partout j’vous dis.
Surtout à l’âme.
Qui aime châtie bien, c’est fou c’que j’peux être aimé.
Ossuaire pour compléter mon jeu d’osselets
C’est pas un peu fini ce bruit ?
C’est encore la tombe n°15, un jeune !
Ça devrait pas être permis, comme au camping, les jeunes avec les jeunes !
Et ça risque de durer longtemps !
Ma brave dame, j’en ai bien peur.
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