Expier.

Expier mes fautes, lesquelles ? Et pourquoi pas celles d’autrui tant qu’on y est ? D’ailleurs autrui est peut-être un brave type comme moi. La justice est là pour veiller au grain, même si, comme nos agriculteurs, elle manque de moyens. Il en est de même à tous les étages, autant crier au loup pour calmer les agneaux. Les caisses sont vides, voilà le fin mot de l’histoire ! Autrefois, on craignait les foudres du Seigneur, les nantis d’alors achetaient leur place au paradis, enfin personne n’allait manifester. Mais on massacrait les minorités, comme aujourd’hui, avec ou sans la sécu, ne tombons pas dans les « détails ». Aucun gouvernement ne convient ou ne conviendra, qu’on se le dise. Donc il faut bien inventer des trucs. Un tel n’a rien, cet autre n’a pas plus, bon on fait quoi Monsieur ? Chacun veut une part du gâteau, mais il n’y a jamais eu de de gâteau. On peut bien négocier les miettes. Tout le monde sait, ou croit savoir, que le gâteau est sur la table d’une élite ca...