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Palimpseste.

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  Des ruines sur des ruines, comme un palimpseste de pierre, de boue et de sang. Des gens ont vécu là. Le « mille-feuilles administratif » à côté c’est rien. Des murs de marbre avec des noms, nos « martyrs ». Mais, Seigneur, ce ne sont que quelques pattes de mouches sur une serviette ou un coin de mouchoir. Trop de mémoire tue la mémoire. Sépia, argentique, et toutes ces photos macabres de petits anges partis trop tôt. En ce temps là, on tapissait autour des meubles. En ce temps là, on se taisait, aurait dit Brel. Mes grands-parents ont dû partager une part de ce gâteau rance, occupation et rationnement. Voilà de quoi donner un peu de grain à moudre à qui se plaint de nos jours. Toutes ces photos jaunies devraient nous faire réfléchir un peu. Parfois mes « bonnes manières » s’envolent quand j’écoute quelque obsédé du présent. Nous ne sommes pas nés de rien. Le « devoir de mémoire » fait chier la plupart d’entre nous. Et pourtant … Bien sûr, le passé est le passé, évidemment chacun ...

Les forcenés du bonheur.

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  Les forcenés du bonheur me font chier. Savent-ils de quoi ils parlent ? Moi je crois que personne n’est dupe. Chacun sa méthode pour se rendre intéressant. Je hais ce ravi qui nous dit que tout va bien dans le meilleur des mondes. Soyons honnêtes, qui d’entre nous le pense vraiment ? Tous les Présidents nous ont promis aucune classe sans Professeur. Là on innove: aucune Présidence sans Premier Ministre. Toujours le même bordel à queue, avec quelques variantes pour amuser le peuple. Le peuple qui n’en pense pas moins, mais qui ne peut pas toujours dire ce qu’il pense. Tout dépend de l’échelon sur cette putain d’échelle. On me dira de partir sur l’île aux lépreux et d’arrêter d’emmerder les braves gens pour qui tout va bien. Et combien sont-ils vraiment ? Moi je ne vois qu’usurpateurs et menteurs patentés. Ceux qui ferment les yeux sont les plus cruels pour leurs prochains, mais surtout leurs proches. « Et alors, qu’est-ce qu’on y peut nous » ?  L’empathie ne convient pas aux ...

A la Pollock.

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 Pas de vide, pas de plein, de ronde-bosse, zébrés, mouchetés, azurés, projetés, à la Mathieu, à la Pollock, à la Voltaire (merde, ça n’a rien à voir!). Du « verrou » à « l’origine du monde », les « fêtes galantes », les odalisques de tout poil (ou sans), les violons d’Ingres ou les estampes, les pipes pipées ou l’urinoir, fontaine à jamais intarissable, sauf crise climatique ultime (Chronique d’une Mort Annoncée). Mes amis, cessez de déposer vos commentaires au bas de mes textes, j’ai eu beau chercher dans les paramètres, rien ne permet de les bloquer. Moi j’ai renoncé, par respect pour les auteurs, que certains diront illustres et d’autres amateurs. J’écris comme un passe temps, j’ai un boulot et les contraintes m’emmerdent, je n’ai donc rien à vendre. Savoir que certains ont pris le temps de me lire est pour moi une joie , qu’il soient légion ou pas. Qu’on me lâche les baskets, nul n’est obligé de me lire, de me faire la leçon ou de me démolir. Chacun son style, ses passions ou ...

Le petit reporter.

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  En Normandie, la Mère Poularde a vaincu les Bretons, aucun piratage informatique (Tipiak, Pirates) (Chinois, Russe, ou autres) n’a su trouver la clé. Les Papes auraient pu la canoniser, qu’a-t’elle de moins que Bernadette (non pas celle-là, l’autre), entre visions sans police scientifique et nectar du Paradis tangible. Bon, l’affaire ne marche pas aussi bien qu’à Lourdes, comme le petit commerce et les hyper marchés, mais il y a de la place pour tout le monde. Les Bigoudènes ont manifesté pour la forme, mais les voies du libéralisme … Bon, OK, la Creuse c’est bien aussi pour creuser sa tombe, le Paradis des retraités, des concessions à prix défiant toute concurrence, à moins de décider d’inhumer les vaches. La Dengue et le chikungunya ont fait un remake du Débarquement en Provence. Quel intérêt alors d’aller dans les DOM-TOM, on a les mêmes à la maison. L’hiver 54 a pris un coup dans l’aile, il n’était pas si froid semble-t’il, mais il est facile de juger après coup, chacun se ré...

Peut-on rire de tout?

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  On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. L’humour est relatif, chacun ses blessures. Ce qui nous paraît anodin peut être un abîme pour certains. D’autres acceptent de rire de leurs malheurs, comme une thérapie. Il n’y a pas vraiment de règles, et bien malin qui se dit spécialiste. Ce qui me fait souffrir n’appartient qu’à moi. Quelque soit le talent de l’humoriste, a minima ni vulgaire ni méchant, ironie subtile pour qui connaît son sujet, par empathie ou parce qu’il l’a vécu. Le sketch de Desproges : « Y a-t’il un juif dans la salle ? » https://www.youtube.com/watch?v=ZInaBgTt6go Entre « ils font des manières pour prendre la douche » et les « petits fours » de Le Pen, c’est le rire et le procès. Pourquoi me direz-vous ? (Ange), parce que l’un des deux est sucré. Mes amis, je n’ai plus le cœur à la fête car le monde va mal. Les sages ont compris que jamais le monde ne s’est bien porté. Et vive le Veau d’Or ou Dionysos ! Aujourd’hui l’héritage du politiquement correct, d...

Joyeux non anniversaire!

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  Un an de plus c’est déjà ça d‘gagné, enfin ça d’moins à faire. Cette histoire de verre à moitié vide … Enfin quand le verre est au 3/4 vide c’est quand même un dilemme. Si encore il y avait une récompense au bout. Il y a du bonheur partout pour qui sait regarder loin ou autour de soi. Mais en plus d’être complètement myope, j’ai beau faire, je ne vois rien ici ou là-bas. Je ne sais pas si le bonheur est un don ou un apprentissage. Je soupçonne beaucoup de faire semblant de s’y connaître, car dire qu’on est malheureux, c’est avouer qu’on a raté sa vie, et comme la majorité s’accroche à cette fable, la vie sociale n’étant que compétition, on suit le troupe au des moutons de Panurge. Benjamin Franklin et Marc Aurèle, peu importe, le devoir et l’acceptation de ce qui ne dépend pas de nous. Par exemple, si mon Chef est un gros con mais que je fais le maximum au boulot, mon Chef restera toujours un gros con, ma conscience professionnelle dépend de moi, mais la connerie de mon « Supér...

Le retour des Barbares.

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  Bien sûr certains « Barbares » ont compris qu’il fallait mieux lâcher du lest et pacifier les territoires conquis pour aller plus loin, au lieu d’être obligés de revenir. Les peuples sont conquis quand leur liberté, de culte ou d’autres choses, n’est pas remise en cause, et qu’en plus on leur offre la sécurité. Les forcenés des massacres et de la terreur ont fait beaucoup de mal et n’ont rien compris. Tant qu’ils ont la supériorité stratégique et militaire, ils peuvent étendre leur ombre sur des régions déjà déchirées par des querelles stériles. Les Mongols ont battu le record pour la superficie, mais combien de pages dans les manuels scolaires ? La civilisation est comme un couteau suisse, pour durer il faut savoir tout faire, inventer des lois justes, non ce n’est pas forcément un pléonasme, promouvoir les arts et la culture, concevoir des infrastructures pour faciliter le commerce et les échanges, bien sûr, mais aussi la vie des gens. Prôner la tolérance aux temps des guerres ...